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main dans la main (faut qu'on soit plus malin) ∺ Firefly (fb)
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Mar 15 Déc - 19:28

(Focus) Main dans la main, faut qu'on soit plus malin Je jure que je m'occuperai de ton malheur Tu sais j'suis malin, j'me connais par cœur J'parle à mon miroir toutes les heures

Un silence qui s’allonge.
Et le plafond si blanc.

Numbers est penché en arrière sur sa chaise de bureau. Il regarde tout, sauf ses devoirs, qui ne l’intéressent pas. Vraiment pas. Il n’y a aucun chiffre, aucun nombre, aucun calcul—
aucun challenge.
Alors Numbers décide, peut-être arbitrairement, de ne pas les faire. De tout faire pour les oublier, les rayer de sa mémoire, les ignorer assez fort pour qu’ils disparaissent d’une manière ou d’une autre.

Le regard a glissé vers toi.
Aujourd’hui encore, tu ne sembles pas aller très bien.
Tu es tellement à cran, tellement angoissé que Numbers est presque capable de toucher ton stress du bout de ses doigts. Il t’a observé, un instant, juste un instant— parce que, lui, il déteste qu’on le regarde alors c’est peut-être pareil pour toi.
Ses yeux se sont de nouveau posés sur les devoirs.
Sur ses papiers et ses exercices énervants.

Un soupir.
Il s’ennuie.
Les doigts se baladent un instant sur la peau déjà blessée.
Il t’a encore regardé.

Tu lui ressembles un peu, non ?
Dans ce silence que vous vous êtes imposés.
Ça lui convient. Et en même temps, ça le gêne. Alors, comme la semaine dernière et la semaine d’avant, il a sorti un dé de sa poche. Celui qui est rouge vif, et les chiffres sur les vingt faces sont dessinés d’une couleur dorée.
pair, je lui parle pas
impair, je lui parle
Il a fait rouler le dé sur les feuilles.
17.

Alors. Numbers a fait rouler sa chaise jusqu’à toi. Il t’a regardé puis il a regardé ce que tu faisais sur ton bureau.

« Tu fais quoi ? »

Il demande simplement.
Dis, tu fais quoi ? Tu n’as pas l’air de t’ennuyer comme lui, en tout cas.
Est-ce ça, la source de tes agitations ?
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Mer 16 Déc - 12:03
Il ne fait pas encore assez sombre pour tomber dans les limbes de la nuit. Il n'est pas encore temps, pas encore temps de s'évanouir, de laisser le marchand de sable t'étouffer jusqu'à ce que somnolence s'en suive.

Tu es assis, à ton bureau, un élastique en main que tu tritures dans tous les sens pour tenter de te calmer. Tu as cette boule au ventre. Tu ne sais pas pourquoi elle est là, ni même pourquoi elle se déplace dans ta gorge, ou dans ta tête, te provoquant d'horrible douleur. Ton colocataire, aussi effacé que toi entre ses quatre murs, est là, derrière toi, à son bureau. Tu ne veux pas lui parler, tu ne veux pas l'entendre; tu veux être seul, tu veux avoir l'impression d'être seul.

Tu radies d'angoisse. Tout le monde sait que tu es mal, que tu as mal. C'est pour ça que personne ne vient te voir. C'est pour ça que souvent tu laisses simplement les larmes couler le long de tes joues, et que tu t'y abandonne, que tu t'y noies.

Tu es meurtri par une peur invisible. Tu fais une crise. Mais quelle genre de crise? Tu sembles avoir du mal à respirer, ton binder n'arrange rien. Tu ne devrais pas le porter si longtemps, mais tu ne veux pas l'ôter.

Finalement, tu poses ton front contre le bureau. Ta tête est lourde, et tu penses que ça ira mieux si comme à ton habitude tu cachais ta tête.

Tu voudrais détruire cette poitrine douloureuse. Tu la hais. Tu ne lui veux que du mal.

Mais un bruit te sors de tes pensées. Une chaise roule jusqu'à toi, celle de ton colocataire. Tu restes ainsi, front contre le bureau, doigts emmêlés dans ton élastique noir.

Il te dit.

« Tu fais quoi ? »
Et toi, tu ne réponds rien. Tu es pétrifié. Pourquoi te parle t-il? Tu as peur. Tu ne veux pas le regarder. Mais si tu ne réponds pas, il saura que tu fais une crise. Et tu ne veux pas qu'il le sache. Alors, balbutiant, front toujours contre le bureau, tes mouvements contre ton élastique se rendant plus rudes, tu réponds.

« Mes devoirs... »

Il est vrai qu'entre ton front et le bureau, il y a ce livre d'histoire des arts, essentiel à ta formation sculpture. Mais tu n'as pas la tête à le lire. D'ici, les mots semblent se distordent.
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Mer 16 Déc - 20:50

(Focus) Main dans la main, faut qu'on soit plus malin Je jure que je m'occuperai de ton malheur Tu sais j'suis malin, j'me connais par cœur J'parle à mon miroir toutes les heures

Tu fais quoi, Firefly ?
À part te faire bouffer par tes propres démons sur ton bureau ?
Tu fais quoi, Firefly, à part te laisser couler sans même espérer qu’on te rattrapera ?
Numbers n’est qu’un enfant.
Un enfant problématique.
Un enfant violent et solitaire.
(Un enfant en quête d'un peu de chaleur.)
Il ne sera pas celui qui te sauvera.
Il ne pourra pas être celui qui te sortira de là.

Si les circonstances avaient été différentes,
⠀⠀dans les familles d’accueils
⠀⠀⠀⠀ou à l’école—
—qui sait, peut-être aurait-il fini comme toi ?
Bouffé d’angoisse au lieu d’être bouffé par sa colère.

Ça tient à pas grand-chose, tu sais.

Et Numbers n’est pas aveugle.
Ni idiot.
Il voit bien que ça ne va pas très bien.
Et qu’il ne semble pas arranger les choses en venant t’adresser la parole. Il remarque mais tu vois, il ne sait pas vraiment quoi faire, Numbers. Mais il a beau laisser son agressivité parler dès qu’il en a l’occasion, il n’est pas un monstre non plus, il ne va pas te laisser, comme s’il n’avait juste
rien vu,
ou fait semblant de ne pas remarquer.

Il n’est pas de ses gamins égoïstes qui ne voient, en ce classement, qu’une compétition à s’arracher les tripes pour arriver premier.

« Ah ouais ? C’est des devoirs de quoi ? »

Il essaie de discerner les mots, Numbers, mais avec ta tête, il ne voit pas très bien.
Et il ne souhaite pas s’approcher trop près non plus.

(Il joue nerveusement avec le dé dans sa poche.) « J’peux voir ? »

Sans même savoir s’il saura t’aider.
(Avec les devoirs ou avec tes angoisses.)
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Mar 29 Déc - 21:03
Tu as toujours aussi mal. Ta poitrine va exploser. Tu as peur. Et ton ventre fait des siennes aussi. Tu trembles, tes mains tremblent. Numbers doit l'avoir remarqué tu sais? Ça te rend malade. Tu ne peux toujours pas le regarder. Tu n'en es pas capable.

Tes doigts tremblants finissent par lâcher l'élastique. Ton colocataire te demande s'il peux voir ton livre. Tu as la gorge sèche, et tu n'as pas la force de lui répondre oralement. Alors, lentement tu te redresses. Ta colonne vertébrale est prise d'un soudain frisson, qui calmement se rependit dans tout ton dos. Tu n'as pas froid; tu as peur.

La vue est dégagée pour Numbers. Enfin, il peut entrevoir correctement le livre. C’est un manuel de sculpture.

L'enfant reste un peu loin de toi, à une distance raisonnable. Cela te permet de te détendre lorsque tu te redresse et que tu t'en rends compte.

Tout va bien se passer, Firefly.
Tout, va bien, se passer.
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