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A virus in the lullaby | [Kitten - Crow ]
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Anonymous
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Mer 6 Jan - 6:24
We're corrupted.


« "Vous avez trouvé la mystérieuse correspondance à la bibliothèque et décidez d'y mêler un de vos camarades pour enquêter" »


(...)



Il n’a pas particulièrement le droit d’être là mais Crow a décidé ce soir que les permissions seraient des obligations dont il se passerait, au vue de la situation. Il a les doigts refermés sur son portable, et un tremblement léger dans les bras. Parce que Crow veut savoir, Crow veut comprendre, et  que ses ambitions s’étirent autour d’un moniteur auquel il a besoin d’avoir accès, maintenant, tout de suite. Crow ne veut pas dormir, Crow a le corps qui tremble et ça fait des heures, ça fait des heures qu’il fouille les rayonnages artificiels d’un logiciel qu’il ne parvient pas à cracker. Ses yeux se sont usés sur un écran dont il a caché la lueur au passage du gardien.

Mais maintenant, maintenant il est presque minuit et Crow a le cerveau hérissé de trop d’idées qu’il ne peut pas vérifier. A est cette capitale qu’il s’est enfoncé profondément dans les synapses et qui ne s’en retire pas, qui se noie dans la masse gluante de ses pensées, et il veut savoir comment il en est parvenu à tomber sur la correspondance entre lui et B. Il s’est passé quelque chose, il en a enfin la preuve, et ces mentions répétées d’appareil photo attestent d’une paranoïa à laquelle Crow s’est laissé contaminer. Son intérêt est devenu obsession et il a plongé, gueule ouverte, dans le mystère d’un murmure qui résonne entre les murs, depuis quelques temps.

Un pensionnaire est mort, dix ans auparavant, et Crow veut savoir ce qui s’est passé.

Il n’a pas le droit d’être là, et Crow a laissé derrière lui la bibliothéque et les mails fantômes. Couvert dans le noir de ces heures nocturnes, à marcher le long des couloirs qu’il ne devrait pas explorer, Crow a remonté le batîment des dortoirs jusqu’à parvenir à la pièce qui l’intéresse. Chambre numéro sept, au chiffre incurvé dans des éclats trop droits, il fait glisser sa main sur la surface de la porte. S’il ne se trompe pas, -et il ne se trompe pas, il ne se trompe jamais-, c’est derrière cette porte qu’il y a une possibilité sur laquelle il veut enfoncer ses dents. À défaut, ses ambitions. Alors il ouvre la porte, et animal méfiant, animal silencieux, se glisse lentement dedans. On ne l’attaque pas, on ne se jette pas sur lui : « on » est en train de dormir. Pas glissant, dméarche tueuse, Crow vient submergé la forme allongé du pensionnaire sur qui, cette nuit, il a jeté son dévolu. Il ne le touche pas, il ne le touche pas, par prudence de ne pas se faire atrracher les doigts. Ici, dans cette pièce, Kitten est seul, Kitten est le maître de son domaine, et Crow lui allume la lampe torche de son téléphone dans la gueule.

« Kitten. Joshua. Wake up. »

Bonjour chéri, bonjour sweetie : avec un mouvement du poignet, Crow s’écarte et relève la lumière. Ils se connaissent, ils se voient, parfois ils se mordent et parfois ils se sourient. Kitten est un éclat de couleur opposé à ses propres nuances, et Crow sait, il sait, que même s’il n’a âs le droit d’être là, son choix ce soir est le plus calculé. Parce que c’est ce gosse là, c’est celui qu’il a choisi, pour praticité et curiosité. Il siffle, entre ses dents, et lorsqu’il est assuré que l’autre est réveillé, lorsqu’il a vu ses yeux s’ouvrir, Crow se rend jusqu’à l’interrupteur et allume lentement la lumière qui pend. Des yeux noirs et des yeux noirs, des cheveux blancs et des cheveux sombres. Crow le fixe.

« Wake up. I heard a rumor- …  »

Le lancer est bref, précis : et la parabole de son cellulaire décrit une courbe légère jusqu’au lit du concerné. Son mouvement a été décisif : c'est une invitation. Une invitation pixellisée qui présente une suite de screenshots prises avec sa caméra, depuis l’ordinateur de la bibliothèque. Une invitation à aller enfoncer leurs dents un peu plus loin, dans ce fruit pourri qu'entretient Mercury, à le conserver dans le joli plat coloré de la popularité efficace et immaculée de l'image de son établissement.
Crow veut savoir. Crow doit savoir.

« -That if I needed to open some doors, you’ll have the keys. »

Il veut aller fouiller les réserves et ces portes trop régulièrement fermées.


Codage par Libella sur Graphiorum
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