Ces papiers ont été découverts dans un carton fermé, sans doute oublié là dans le déménagement de l'aile médicale. Il contient des données confidentielle, dont des séances de psychothérapie datant d'il y a environ dix années avec le psychologue de l'époque, Agamemnon (imaginez Jim Hopper de Stranger Things).
Janvier 2005
Citation :
Agamemnon : Bonjour Autumn. Je vois que vos résultats sont...impressionnants. Mais parlons plutôt de ce qui vous a amené ici. Tout se passe bien ?
Autumn : Les cours sont intéressants, les journées bien occupées. Donc oui, on peut dire que tout se passe bien.
Agamemnon : Très bien. Je voulais revenir sur votre passé...nous avions parlé lors de notre dernière séance de vos parents. Les voyez-vous toujours en rêve ?
Autumn : Toujours, oui. Je suppose que c'est parce qu'ils me manquent.
Agamemnon : Vous les avez pourtant vu lors des dernières vacances, non ? Vous avez de la chance, comparé à vos camarades.
Autumn : Je me compare pas aux autres, mais ils me manquent. Ils m'ont abandonné. Et puis ils ont changé, ils veulent toujours que je fasse mieux.
Agamemnon : Mieux. Par mieux, qu’entendez-vous par là ?
Autumn : Que j'améliore mes résultats, que j'atteigne l'excellence.
Agamemnon : C’est le but de l’orphelinat, vous en avez conscience, non ? Je pense que vous avez atteint l’excellence. Il suffit de ne pas vous relâcher. Avez-vous amis ici ?
Autumn : Oui bien sûr. Enfin j'en ai quelques uns, mais je sais que je peux compter dessus, ils sont fidèles. Backup surtout.
Agamemnon : C’est bien, il faut des amis fidèles. Ce Backup, c’est ce garçon brun ? Vous avez l’air proches. Il est deuxième, je ne me trompe pas ? Tout va bien entre vous à ce niveau ?
Autumn : Mais je viens de vous dire que j'ai des amis fidèles… Oui, il est deuxième, mais ça va plutôt bien. Je veux dire, il a pas l'air de m'en vouloir, au contraire.
Agamemnon : Et tant mieux, Autumn. Avez-vous autre chose à me dire, par hasard ?
Autumn : Non monsieur.
Agamemnon : Très bien. Nous...mhh...nous nous revoyons dans un mois, n’est-ce pas ? N’hésitez pas à prendre rendez-vous si besoin.
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Sam 20 Mar - 22:57
Ces papiers ont été découverts dans un carton fermé, sans doute oublié là dans le déménagement de l'aile médicale. Il contient des données confidentielle, dont des séances de psychothérapie datant d'il y a environ dix années avec le psychologue de l'époque, Agamemnon (imaginez Jim Hopper de Stranger Things).
Janvier 2005
Citation :
Agamemnon : Bonjour Fever. Asseyez...une sucrerie ? Nous ne nous sommes pas vus depuis si longtemps maintenant...il serait bien de faire le point, il me semble.
Fever : Une sucrerie ? Vous savez qu’une telle proposition de la part d’un vieux bedonnant comme vous pourrait passer pour du harcèlement sexuel ?
Agamemnon : ...Je ne vois pas pourquoi vous sous-entendez cela, mademoiselle. M’est-il déjà arrivé d’avoir un geste déplacé envers vous ?
Fever : Je ne sais pas. Pensez-vous avoir déjà eu un geste déplacé envers moi ?
Agamemnon : ...Quelle drôle de question. Non, évidemment. A-t-on déjà eu un geste déplacé envers vous en général ?
Fever : Définissez “déplacé”, s’il vous plaît.
Agamemnon : Vous savez très bien ce que je sous-entends, Fever. Vous n’êtes pas de très bonne humeur, aujourd’hui, si ?
Fever : Comment pourrais-je être de bonne humeur alors que vous me demandez sans la moindre délicatesse si j’ai été abusé ? Ce qui, pour vos archives, n’est pas le cas d’ailleurs.
Agamemnon : Etant donné vos réponses, vous auriez pu...avoir besoin d’en parler. C’est mon devoir d’insister sur les points qui semblent délicats.
Fever : Quelle prévenance. On est vraiment chanceux d’avoir un psychologue aussi dévoué que vous.
Agamemnon : Je vois que vous n’avez guère envie de me répondre, aujourd’hui. Fever. Etes-vous heureuse d’être là ?
Fever : Dans votre bureau ? Non, pas du tout, mais ce n’est pas comme si j’avais le choix. Pour prisme, je crois que je ne me suis pas encore décidée.
Agamemnon : Pour Prisme, en effet. Je vois. Avez-vous des amis ?
Fever : Je ne suis pas seule, mais je doute qu’on puisse appeler ça des amis. Soyons réalistes, j’adore Autumn ou Backup mais des amis ? C’est peut-être trop tôt pour le dire.
Agamemnon : Je vois. Mais vous les adorez. Je peux donc considérer qu’ils sont vos amis, non ? Vous faites des sorties, ensemble, de temps à autre ?
Fever : Des sorties ? Vous nous prenez pour qui ? Des adolescents normaux ?
Agamemnon : Je vois que vous aimez bien répondre à mes questions par d’autres questions. Je retiendrais donc que non. Je pensais que vous sortiez parfois à Cambridge, de temps en temps. Il y a eu une sortie d’organisée, il n’y a pas si longtemps…
Fever : Ce que je fais de mon temps libre ne vous regarde pas.
Agamemnon : Bon. Je crois que si vous n’êtes pas d’humeur, Fever, cet entretien ne nous donnera rien. Vous pouvez partir.
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Sam 27 Mar - 23:02
Le 15 janvier 2005. Il neige à l’extérieur.
Citation :
Agamemnon : Bonjour Backup, nous voilà près pour notre rendez-vous mensuel. Comment allez-vous ?
Backup : Bien et je crois que c’est exactement pour ça que je suis ici.
Agamemnon : Car vous pensez que vous êtes obligé de venir ? Vous trouvez que nos séances ne sont pas essentielles ?
Backup : Bien sûr que non, je sais à quel point elles sont essentielles voyons.
Agamemnon : Je l’espère, je l’espère, jeune homme. Racontez-moi un peu comme cela se passe pour vous, en ce moment. Aimez-vous ce que vous apprenez ?
Backup : Je suis l’adolescent le plus épanoui au monde et c’est exactement grâce à ce que j’apprends.
Agamemnon : C’est de l’ironie, que je décerne ? Écoutez, Backup, j’aimerais que nous fassions cet entretien sérieusement. Je sais que vous êtes ami avec Autumn. Etant donné vos positions respectives, tout se passe bien ? Que ressentez-vous à son sujet ?
Backup : Je ne suis pas exactement ami avec Autumn et j’ai l’impression que vous essayez de me soutirer des informations, petit cachotier.
Agamemnon : (croise les genoux) Ce n’est pourtant pas ce que j’ai entendu. Mentez-vous à vos camarades, Backup ?
Backup : Je suis un mauvais garçon. (roulement des yeux)
Agamemnon : Vous en avez le droit, ceci dit, pourquoi faites-vous cela ?
Backup (rire étouffé) : Parce que je suis un badboy.
Agamemnon : Et vous vous sentez heureux de l’être ?
Backup : Ohoh, on ne se répèterait pas ?
Agamemnon : Vous ne répondez pas vraiment à mes questions, je les répète donc. Vous sentez-vous heureux ? Et ne répondez pas avec ironie à nouveau, soyez sérieux ou je pourrais croire que ce n’est qu’un façade pour cacher le véritable Backup. Vous avez peur de vous dévoiler ?
Backup : Dévoiler l’homme sensible qui se cache derrière le badboy. C’est presque poétique.
Agamemnon : C’est pourtant ce que je pense que vous êtes, non ? Que lisez-vous, Backup ? Backup : On s’améliore en terme de transition à ce que je vois. Je lis des magazines et je crois que vous savez de quel genre je parle. (clin d’oeil)
Agamemnon : (fronce les sourcils) Non, pas du tout : expliquez-moi avec vos mots ?
Backup : Oh, on est innocent.
Agamemnon : Je ne vous demande pas cela, je vous demande quel genre de magazines lisez-vous.
Backup : On peut revenir sur la partie “façade” ou “heureux” si vous voulez.
Agamemnon : Non, je veux que vous répondiez à ma question. Quel genre de magazines. Vous m’avez dit ça comme si leur genre était une évidence, or, je ne le pense pas.
Backup : Woow, on se détend. Faut pas crier comme ça, monsieur. Pour répondre à votre question, je crois effectivement qu’il s’agit d’une façade qui m’empêche d’atteindre la joie.
Agamemnon : Une façade qui vous empêche d’atteindre la joie ? Vous n’avez toujours pas répondu à ma question, d’ailleurs, je pense qu’elle doit vous gêner, c’est ça ? Vous n’êtes pas faible, Backup. Ce n’est pas en répondant à une question que vous passerez pour faible. Je souhaite vous aider à avancer, le savez-vous ?
Backup : Vous avez eu votre diplôme dans un kinder surprise, monsieur ?
Agamemnon : Vous avez gagné, sortez. Tout de suite.
Backup : Problème de colère, hein ?
Agamemnon : (se lève) Partez tout de suite ou j’en réfère au directeur. Vous me promenez depuis le début de cet entretien.
Backup : Je vous aurais bien dit d’aller voir un psy, mais… (se lève)
Agamemnon : (reste immobile) Nous nous reverrons quand vous serez de meilleure humeur. En attendant, si jamais vous en estimez le besoin, contactez-moi.
Backup : À bientôt, beauté.
Agamemnon : C’est c’là, au revoir.
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Autumn PNJ
Mer 7 Avr - 22:05
Le psychologue scolaire est un grand échalas répondant au pseudonyme d’Agamemnon. Rarement utile, il a néanmoins la charge de faire s’entretenir avec lui les élèves, environ une fois par mois.
Le 11 février 2005
Citation :
Agamemnon : Bonjour Red. Nous ne nous sommes pas vus depuis quelques mois déjà. Comment allez-vous ? Êtes-vous toujours intéressé par les études de psychologue ?
Red : Bonjour, Monsieur. -il hoche la tête avec un petit enthousiasme- Oui ! C’est toujours un peu compliqué… mais je m’adapte.
Agamemnon : (l’air d’être soulagé qu’on réponde enfin à ses questions) En effet, ce ne sont pas des études simples, mais vous semblez être un élève motivé. Qu’est-ce qui vous a donné envie d’aller dans cette voie ?
Red : Hmm… Je ne sais pas trop. -ses jambes se balancent très doucement et les pieds frottent contre le sol- Le reste ne m’intéresse pas, je crois. Et j’aime bien observer les gens.
Agamemnon : Le reste ne vous intéresse pas trop. Je n’ai pas votre dossier sous les yeux...Vous avez une deuxième spécialité ?
Red : -il secoue un peu la tête- Non ! La psychologie seulement, je trouve ça bien.
Agamemnon : (sourire) Continuez comme cela. Vous plaisez-vous dans cet institut ?
Red : Oui, beaucoup. -il sourit également- Je me sens bien, ici.
Agamemnon : Et nous sommes heureux d’avoir un élève tel que vous, vous inspirez confiance. Avez-vous quelque chose à dire ? Une demande particulière ?
Red : Hmm… -il semble vraiment chercher, histoire de ne pas non plus être venu pour… trois fois rien. Mais il a l’air un peu embarrassé en répondant- Non, pas vraiment… C’est comme chez moi, ici, et je n’ai rien à demander à mon chez moi…
Agamemnon : (sourire à nouveau) Très bien. Ne l’oubliez pas, si un jour vous venez à vous poser des questions, n’hésitez pas à frapper à ma porte à tout moment. Sinon, je vous souhaite un bon après-midi, Red.
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Mer 14 Avr - 18:34
Quatre ans plus tard, février 2009
Citation :
Agamemnon : Bonjour Autumn. Vous avez des cernes, je trouve.
Autumn : Des cernes ? Je ne sais pas, oui peut-être. Oui. Je dors pas beaucoup je crois, pas assez.
Agamemnon : Pas beaucoup ? Vous révisez beaucoup, si je ne me trompe ?
Autumn : Oui. Je dois travailler, pour rester numéro 1. Il ne reste plus longtemps vous savez, encore un an.
Agamemnon : Mais il me semble que vous avez de l’avance sur les autres élèves. Beaucoup d’avance. Que diriez-vous de vous reposer un peu. Quelques jours, des vacances ?
Autumn : Je ne peux pas.Ils vont me rattraper et… Mes parents… Non je ne peux pas.
Agamemnon : Vous attraper ? Vous savez, la première place ou la deuxième, même si vous baissez d’un cran, de belles offres vous seront offertes dans le futur. De quoi avez-vous peur ?
Autumn : Non, je peux pas baisser, je ne dois pas. Ils se moqueraient. Ils se moquent déjà tellement.
Agamemnon : Qui ? Qui se moque de vous ?
Autumn : Personne. Personne. Mais…
Agamemnon : Mais ? Quelqu’un se moque de vous, Autumn ? Quelqu’un vous dit de faire attention à vos arrières ?
Autumn : Mes arrières, oui. Je suis suivi, vous savez ? Suivi, mais personne n’y croit.
Agamemnon : Suivi ? Mh. (se frotte le menton) Je vous crois. Avez-vous tenté de prendre des photos, éventuellement ?
Autumn : Des photos ? Non, je ne peux pas. Je devrais me retourner pour ça, et… Non. Je dois oublier, me concentrer sur le classement. Vous me croyez, vous, n’est-ce pas ? Vous me croyez quand je dis que je suis suivi ?
Agamemnon : Je vous crois, Autumn. C’est aussi préoccupant pour moi, m’autorisez-vous à en parler à un surveillant de confiance, afin de faire attention à votre dos ?
Autumn : Oui ! Non, attendez. Ils ne doivent pas savoir, ils vont se moquer, ils disent que je suis parano. Je ne suis pas parano, on me suit.
Agamemnon : Vous dites encore “ils disent”. Qui ? Qui, Autumn ? Aucun adulte ne se permettrait de dire cela sur vous, vous savez.
Autumn : Personne. Personne. Ils ne sont pas mauvais. Je ne crois pas. Je ne sais plus.
Agamemnon : (réfléchit) Mh. Avez-vous encore vos amis, Autumn ? ...Backup et Fever, si je me souviens bien ?
Autumn : Des amis, oui. Je ne sais pas. Je leur fais confiance, mais ils disent que personne ne suit. Ils ont dit avoir surveillé, qu’il n’y a personne, que je devrais juste dormir. Mais on me suit, on me suit.
Agamemnon : Donc ils surveillent pour vous, c’est gentil de leur part, je suppose. Backup...Backup n’a pas eu de parole déplacée à votre sujet, non ?
Autumn : Backup est mon ami.
Agamemnon : Il peut être votre ami et vous dire des choses déplaisantes parfois. Je veux juste savoir si tout va bien entre vous.
Autumn : (secoue la tête) Backup est mon ami.
Agamemnon : Je vous crois. Si vous avez besoin d’en parler avec moi, n’hésitez surtout pas. D’accord ? Si vous changez d’avis concernant le surveillant également, nous pouvons nous le permettre. Prisme veut vous aider.
Autumn : Mes amis surveillent. J’ai confiance, confiance en eux. Il ne doit pas y avoir de surveillants, sinon ils se moqueront.
Agamemnon : Vos amis ? Ou les surveillants ?
Autumn : Ils se moqueront. Je dois y aller, il faut que je révise. Sinon, ils me rattraperont.
Agamemnon : (soupire) Très bien. Pouvons-nous nous revoir bientôt ? Dans une semaine peut-être ?
Autumn : Les examens arrivent.
Agamemnon : Après les examens alors. Bonne journée, Autumn.
Autumn : Bonne journée monsieur.
Agamemnon : (se lève) Autumn ?
Autumn : Oui ?
Agamemnon : Faites attention à vous. Soyez prudent. Même sans rendez-vous, vous pouvez frapper à ma porte. Autumn : D’accord. (s’en va)
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Autumn PNJ
Jeu 22 Avr - 11:26
Quelques jours plus tard.
Citation :
Agamemnon : Bonjour Fever. Comment allez-vous ?
Fever : Je ne sais pas, comment iriez-vous si vous étiez en train de perdre une heure de votre vie en compagnie d’un prédateur sexuel ?
Agamemnon : (soupire) Cette pensée vous obsède, on dirait. Pourriez-vous me parler un peu de votre passé ? De votre père, peut-être…
Fever : Pourquoi ? Vous voulez l’imiter ? C’est ça, qui vous fait bander ? Je ne suis pas très jeu de rôle, vous savez.
Agamemnon : Il avait des comportements violents avec vous ?
Fever : Du tout. Vous savez, vos questions sur un hypothétique traumatisme d’ordre sexuel durant mon enfance commencent à virer à l’obsession. Je ne comprends pas qu’on vous laisse encore exercer dans cet établissement.
Agamemnon : (croise les bras) Vous savez, Fever, c’est vous-même qui évoquez ces traumatismes. Je ne fais que rebondir sur vos paroles. Quelqu’un a-t-il eu un geste déplacé envers vous, donc ?
Fever : Je suis inquiète pour mes camarades. Savoir qu’ils doivent rester enfermés dans ce bureau avec vous, sans défense. Je crains toujours que vous leur fassiez du mal. Vous êtes un être si répugnant.
Agamemnon : Mh...si vous le dites. Si vous ne souhaitez pas répondre, tant pis. Vous êtes entourée, ici, je suppose. En bien, j’espère ?
Fever : Évidemment. Nous prenons soin les uns des autres. Mes amis peuvent compter sur moi pour les pousser jusqu’au bout.
Agamemnon : Les pousser jusqu’au bout ? Qu’entendez-vous par là ?
Fever : De leurs capacités, de leurs performances. Vous savez, toutes ces choses que vous n’avez pas et qui font de vous un psychologue aussi pathétique incapable d’aider ses élèves à aller mieux.
Agamemnon : Tout à fait, en effet. Vos amis...ce sont Autumn et Backup ?
Fever : Ce sont mes amis les plus précieux, les seuls avec qui je peux rester moi-même. Les autres sont bien trop faibles pour ça, ils ont besoin de filtres.
Agamemnon : Faibles. Je vois. Mh, Fever, je sais que nous allons sans doute nous disputer de nouveau après cela, mais même si vous les trouvez fort, pouvez-vous ménager vos amis ?
Fever : Sous-entendez-vous que je suis une mauvaise amie monsieur ?
Agamemnon : Non, pas du tout. Je sous-entends juste que je trouve que vos amis ont mauvaise mine en ce moment. Faites attention à eux.
Fever : Je fais particulièrement attention à eux. Vous savez, je ne suis pas fautive si Autumn fait preuve de faiblesse. Nous l’aidons, nous lui parlons. Nous n’y sommes pour rien s’il devient paranoïaque. Croyez-moi, nous sommes réellement préoccupés par son cas.
Agamemnon : Je ne vous ai jamais accusés vous savez. Je vous crois. Je vous demande juste de faire attention. Et ne le traitez pas de faible, s’il vous plaît.
Fever : Je ne suis pas étonnée que vous preniez sa défense. Mais ne dites pas que vous êtes suffisamment demeuré pour croire à ces histoires qu’il raconte ? Il est persuadé qu’on le suit, pauvre enfant. Tellement stressé qu’il a peur de son ombre.
Agamemnon : Je ne suis pas ici pour juger, Fever. Et vous n’en avez pas le droit non plus. Prenez soin de Autumn. Votre autre ami, Backup...le trouve-t-il faible aussi ?
Fever : Je juge qui je veux, à commencer par vous et vos airs de sale pervers. Et s’il vous plaît, pouvez-vous arrêter cette obsession avec Backup ? L’avez-vous seulement vu ? C’est un amour, comment pourriez-vous lui prêter de mauvaises intentions ? A moins que…
Agamemnon : A moins que ?
Fever : Vous ne soyez jaloux de lui ? Parce qu’il est divinement beau et que vous n’êtes qu’un vieux bedonnant ? Ou parce que c’est un véritable génie quand vous peinez à écrire votre propre nom ?
Agamemnon : (lassé) Et bien, vous m’inviterez à votre mariage. Il me semble que notre entretien se clôt, Fever. Bonne journée ?
Fever : Je préfère encore me faire torturer jusqu’à la fin de mes jours qu’avoir à vous adresser la parole une fois ma scolarité terminée.(se lève et part)
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Mer 28 Avr - 13:42
Note : ne pas répondre aux provocations de cet élève !
Citation :
Agamemnon : Bonjour Backup. Nous ne nous sommes pas vus depuis longtemps. Une année, peut-être ? Comment allez-vous ?
Backup : Que de nostalgie ! Ne pleurons pas trop de joie.
Agamemnon :Jamais. Vous avez bien grandi. Vous avez pris quelques centimètres, je trouve.
Backup : Quel œil de lynx ! Vous vous servez de cette capacité pour mater les étudiantes ? C'est ce que j'ai entendu dire de Fever.
Agamemnon : Je vois que vous avez toujours le même sens de la dérision, depuis un an, Backup. Parlons un peu. Vous considérez-vous comme un backup ?
Backup : Non. Pourquoi cette question ?
Agamemnon : Certains enfants s'associent fortement à leurs pseudonymes. L'appreciez-vous ?
Backup : Je vois exactement où vous voulez en venir, mais je ne rentrerai pas dans votre jeu. Il s’agit de Autumn, n’est-ce pas ?
Agamemnon : Autumn ? Pas du tout, nous parlions de vous, seulement de vous.
Backup : Oh ! Dans ce cas, vous êtes bien plus stupide que ce que je pensais.
Agamemnon : (il rit) C’est étrange, quand vous perdez le contrôle, quand vous sentez qu’on va vraiment parler de vous et que vous ne voulez pas vous échapper, vous insulter, vous provoquez. Je suis vraiment curieux de vous connaître, Backup et je pense très honnêtement que même vos amis n’ont pas toujours la chance de percer vos barrières.
Backup : Voulez-vous que je vous rappelle notre dernière entrevue, très cher ? Celle-là même où vous m’avez sommé de quitter votre bureau puisque vous n’arrivez pas à gérer les remarques d’un adolescent. Ou suis-je supposé feindre votre compétence quand bien même vous ne cessez de me montrer votre incompétence ?
Agamemnon : Encore une provocation. Elles ne me touchent pas, vous savez. Bref. Revenons à notre sujet. Avez-vous des amis ici ?
Backup : Oh, évidemment qu’elles ne vous touchent puisque je ne fais que dire la vérité. Pensez-vous réellement que je ne suis pas au courant de vos petites manigances ? Pensez-vous réellement que je ne sais pas que vous essayez de retourner Autumn contre moi ? Je risque de vous décevoir dans ce cas : je sais tout dans cet orphelinat. Par ailleurs, il ne serait pas très intelligent de votre part de vous attirer les foudres de personne comme moi, Fever ou même cet Autumn. Je pense que vous avez conscience de notre génie. Agamemnon : Conscience de votre génie ? Evidemment, vous êtes ici pour cela. Vous restez cependant des enfants, c’est notre rôle de vous protégez, aussi bien Autumn, que vous, ainsi que votre amie Fever. Même si je peux vous sembler hostile, je suis votre allié, Backup, vous pouvez me parler de ce que vous avez sur le coeur. Mais vous ne l’avez jamais fait, non ?
Backup : Mon allié ? (il rit) Y croyez-vous réellement ? Votre rôle n’a jamais été que d’enfoncer un peu plus ces enfants déjà suffisamment fous comme ça. Je ne crois pas qu’un “allié” s’amuserait à sapper mon autorité auprès de Autumn et de bien d’autres. Vous n’êtes rien, ne l’oubliez jamais.
Agamemnon : Vous n’avez pas à avoir d’autorité auprès de Autumn, ni de personne d’autre, Backup. Vous êtes juste un enfant, un enfant intelligent. Vous pensez que je vous rends fou ?
Backup : Des enfants ? Je vous en prie, il n’a jamais été question de ça. Je suis certain que vous en êtes conscient. Je n’ai pas besoin de vous rappeler l’épisode Fever/Backup, n’est-ce pas ?
Agamemnon : L’épisode Fever / Backup ? Vous voulez parler de cette fois où vous vous êtes comporté de manière indécente ? C’était ridicule. Je ne sais pas pourquoi on ne vous a pas virés à l’époque.
Backup : Un grand bonhomme comme vous est choqué par des relations sexuelles ? Je commence à croire ce que Fever nous répète. Il me semble qu’il ne s’agit plus d’une blague.
Agamemnon : Que Fever vous répète-t-elle ?
Backup : Des choses vraies, visiblement. Vous n’êtes rien d'autre qu’un déchet et je ne comprends pas pourquoi on m’oblige à vous voir.
Agamemnon : (il sourit, ne cédant visiblement pas aux provocations de Backup) Oui, oui, absolument, je serai un déchet, alors. Et vous, Backup. Vous considérez-vous comme un déchet ? Vous sentez-vous impacté vous-même par ces insultes ?
Backup : Prenez-vous en compte les paroles d’un être inférieur à vous ? En réalité, l’unique raison pour laquelle j’accepte ces entrevues, c’est pour vous rappeler votre place.
Agamemnon : Mais j’ai l’impression que vos paroles en révèlent tout de même beaucoup sur vous, ou plutôt sur ce que vous pensez de vous. N’ai-je pas raison ?
Backup : Libre à vous de penser pouvoir me discerner derrière ces questions très subtiles.
Agamemnon : (il sourit) J’aurais bien aimé faire durer un peu plus cet entretien, vous êtes une personne très intéressante, Backup, mais je crois que vous avez cours d’ici deux minutes. Le temps passe vite, n’est-ce pas ?
Backup : (crachat)
Agamemnon : (s’essuie le visage) Deux heures de colle. Salle de permanence. Tous les soirs de la semaine. Dehors, gamin. Crois pas que j’ai pas compris ton petit jeu.
Backup : C’est ça connard… (sort de la pièce)
Agamemnon : (va prendre deux ou trois cafés serrés d’affilée)
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Ven 7 Mai - 15:55
Mi décembre 2010
Citation :
Agamemnon : Bonjour Autumn. Vous avez de drôles de cernes, avez-vous bien dormi ?
Autumn : Très bien, merci.
Agamemnon : Comment allez-vous ? Parlez-moi un peu de votre journée.
Autumn : J’ai passé une excellente journée, merci.
Agamemnon : Je ne vous trouve pas très bavard, moins que dans nos derniers entretiens...ça va ?
Autumn : Je vais très bien. J’ai pas envie d’être ici, c’est tout. Je ne vous fait plus confiance…
Agamemnon : Plus confiance ? Vous ai-je dit quelque chose qui vous a brusqué ?
Autumn : Backup m’a raconté. Grâce à lui, j’ai ouvert les yeux sur vous. Vous n’êtes pas là pour nous aider monsieur.
Agamemnon : (a l’air étonné) Comment cela ? Qu’est-ce que j’ai fait ?
Autumn : Vous le savez très bien.
Agamemnon : Justement non. Nous nous sommes vus, avec Backup, et nous avons discuté de lui. C’était une séance tout à fait normale.
Autumn : Non. Il m’a dit toute la vérité. Vous voulez notre mal, vous êtes incapables de nous aider. Vous ne faîtes que nous embrouiller, et nous monter les uns contre les autres. Oui, c’est ça. Il m’a dit que vous feriez ça…
Agamemnon : (il penche la tête) Mh...Je vous ai déjà dit de vous éloigner de Backup ?
Autumn : Non, mais vous allez le faire. Parce que vous l’aimez pas.
Agamemnon : (il sourit) Backup est un patient. Je tente de parler avec lui comme je le fais avec vous. Je ne vous dirais pas de vous éloigner de lui, surtout s’il est un précieux ami. Il peut vous aider, non ?
Autumn : Il m’aide beaucoup. C’est la seule personne sur qui je peux compter. Lui, et lui seul.
Agamemnon : Vous aviez une autre amie. Fever, non ? Tout se passe bien avec elle aussi ?
Autumn : (hésite) Oui, tout se passe bien. Fever est gentille. Fever ne me veut pas de mal.
Agamemnon : ...Je vois...Fever est très proche de Backup, tout de même. Je sais que cette question peut vous secouer, mais est-ce la raison pour laquelle vous avez hésité à me répondre ?
Autumn : Je- Fever… Backup me préfère, vous savez ?
Agamemnon : Sans aucun doute. Vous l’aimez, c’est ça ? D’un amour pur et beau ?
Autumn : Et alors ? Ça vous dérange, c’est ça ? Vous pouvez pas comprendre.
Agamemnon : Non, cela ne me dérange pas. Je suis heureux pour vous si cette relation est réciproque. C’est un garçon qui en a besoin, je le pense. Il vous parle parfois de lui ?
Autumn : Ah, vous voyez ! Vous me manipulez pour l’atteindre ! Il m’avait dit que vous feriez ça, que vous nous vouliez du mal.
Agamemnon : (il secoue la tête) Non, pas du tout. J’essaie juste de faire en sorte qu’il aille mieux. Le comprendre. Il ne se livre pas facilement, vous devez le savoir. Sans me parler de ce qu’il vous a raconté, vous a-t-il un jour parlé de lui ?
Autumn : (hésitant) Oui, oui. Bien sûr. Enfin je crois… Non. Non. C’est pas possible. Arrêtez. Arrêtez de faire ça. Backup m’aime. Arrêtez de faire ça, vous voulez me retourner contre lui.
Agamemnon : Pas du tout, je vous le répète, je suis heureux que vous soyez ensemble et que cela vous donne à chacun un but. Êtes-vous heureux ?
Autumn : Oui.
Agamemnon : Tant mieux. Je voulais revenir sur un point en particulier. Backup était en colère contre moi parce qu’il a été collé, c’est cela ?
Autumn : Je n’ai pas à vous parler de Backup monsieur.
Agamemnon : Très bien, alors. Avez-vous quelque chose d’autre à me dire ?
Agamemnon : Mais puisque je vous dis que...Enfin. Autumn ?
Autumn : Quoi ?
Agamemnon : Si vous avez besoin d’aide, ou de repos, venez me voir.
Autumn : Ca ira. (s’en va)
[DOSSIER CLOS]
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Autumn PNJ
Mer 12 Mai - 21:33
Janvier 2011
Un nouveau psychologue est à la place d’Agamemnon. Il ne semble pas très sûr de lui, est vêtu d’un costume cravate et a l’air digne. (note : les deux dernières feuilles, concernant B et Fever, paraissent un tout petit plus récentes)
Citation :
Psychologue : Bonjour...vous êtes Fever ?
Fever : La seule, l’unique. Et vous êtes pathétique, enfin je veux dire le psychologue, c’est ça ?
Psychologue : Je. Je suis le remplaçant d’Agamemnon, je viens de récupérer les notes de mon prédécesseur. Nous devons parler ensemble de ces derniers mois. Comment vous sentez-vous ?
Fever : Je me sens parfaitement bien. Je suis ravie de voir que nous sommes enfin débarrassés de cet être abominable. Agamemnon j’entends.
Psychologue : J’ai entendu dire qu’il avait été licencié par Roger, mais je n’en sais pas plus. Je voulais revenir sur la question de votre camarade. Vous manque-t-il ?
Fever : Autumn ? D’après vous, est-ce une bonne question à poser à quelqu’un qui ne peut plus voir son meilleur ami ?
Psychologue : Sûrement pas. Je me doute que la réponse est positive, qu’il vous manque. Autumn..j’aurais apprécié le connaître, je n’ai de lui (il farfouille dans un tas de papiers) que ces entretiens retranscrits par le précédent psychologue. Il était d’une éthique douteuse, cet Agamemnon.
Fever : Je ne vous le fais pas dire. Je reste intimement persuadée qu’il s’agissait d’un prédateur sexuel.
Psychologue : (il la regarde, choquée, puis note quelque chose sur son calepin) Nous enquêterons sur ce sujet, mais je peux d’ores et déjà vous dire qu’après ce qu’il s’est passé, il n’aura plus le droit d’exercer.
Fever : Vous me rassurez réellement. Vous savez, j’ai bien peur que si Autumn ait écourté sa scolarité, ce soit à cause de tous ces entretiens qu’il lui imposait.
Psychologue : (tousse) J’ai bien peur qu’il ait cherché à l’éloigner de vous-même et de son petit ami, Backup, également. Tout ceci est vraiment moralement discutable.
Fever : Par contre, il faut arrêter avec cette idée absurde comme quoi Backup aurait pu sortir avec Autumn. C’est très clairement un fantasme d’Agamemnon entre vous et moi.
Psychologue : Je vous arrête tout de suite, Autumn a clairement parlé de cela, et ce n’était insinué par Agamemnon. Malgré tous les torts que nous pourrons lui trouver, il s’agit de quelque chose qui sort de la bouche du garçon.
Fever : (lisse sa jupe) Je vais être claire, alors prenez des notes. Autumn n’est qu’un misérable qui n’a eu cesse d’espérer recevoir de l’affection de Backup. Agamemnon n’a fait que l’encourager dans cette entreprise, et est donc responsable de cette folie des plus malsaines. Et croyez-moi, je pense savoir mieux que vous avec qui couche mon amant.
Psychologue : (il soupire) Je n’ai en réalité pas que cela à faire, vos petites histoires ne regardent que vous. (il se rapproche de Fever pour lui chuchoter à l’oreille quelques paroles)
Fever : (elle esquisse un sourire) Oh intéressant. Très intéressant. Dans ce cas, je vous remercie pour votre travail monsieur. Pour vos archives, sachez que je ne retire en rien le fait que je vous trouve pathétique, parce que vous devez être réellement insignifiant pour qu’on vous envoie régler une affaire pareille.
Psychologue : Pathétique. Je prendrais cela comme un compliment. Le pathétique transcende un peu toute cette affaire, Beethoven lui-même le disait. Vous êtes intelligente, Fever. Allez dans notre sens et continuez votre vie et vos études. Oubliez-le.
Fever : Pour l’oublier, il faudrait qu’il ait un jour compté.
Psychologue : Ceci vous regarde. Je vous encouragerai à voir un psychologue dès que l’orphelinat en aura recruté un.
Fever : (rigole) Plutôt mourir. Et croyez-moi, je n’aurais aucun scrupule à vous rajouter du travail.
L’homme : (se renfrogne, repose sa main sur l’épaule de Fever et serre fort, limite à lui faire mal) Au revoir, Fever. Soyez très prudente.
Fever : Vous aussi. (se lève et part)
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Autumn PNJ
Mer 19 Mai - 19:33
Janvier 2011, bureau du psy
Citation :
Un nouveau psychologue est à la place d’Agamemnon. Il ne semble pas très sûr de lui, est vêtu d’un costume cravate et a l’air digne. Il se lève lorsque l’élève entre dans la salle pour lui désigner le fauteuil.
Psychologue : Bonjour, vous êtes Backup, n’est-ce pas ?
Backup : Encore un illuminé. Oh, très cher…
Psychologue : Pardon ? Nous devons parler ensemble de ces derniers mois. J’ai repris les notes de votre précédent psychologue à votre sujet mais...je pense qu’il s’est beaucoup trompé. Pourrions-nous recommencer à zéro ?
Backup : Je vous en prie, faîtes.
Psychologue : Merci, Backup. Je suis sûr que nous pourrons nous entendre avec perfection. J’ai entendu dire qu’un de vos camarades était parti, récemment. Comment gérez-vous ce départ ?
Backup : Je vous déconseille de vous aventurer sur ce terrain.
Psychologue : Vos émotions sont compliquées à gérer à ce niveau-là ?
Backup (il feint un sourire) : Compliquées ?
Psychologue : Êtes-vous triste ? Vous arrive-t-il d’en rêver ? De rêver de sa présence ?
Backup : Vous savez, je crains que vous risquez de finir comme votre prédécesseur si vous persistez sur ce terrain pour le moins glissant. Je vous déconseille de continuer à poser des questions aussi ridicules que celles-ci.
Psychologue : J’ai vu qu’il ne se démontait pas, ceci dit. Vous avez eu des...si l’on puit dire, des conversations enflammées. Je n’ai pas apprécié tout le travail qu’il a pu faire, son rôle dans l’affaire est évidemment discutable, tentant de détourner un mineur aussi jeune, mais...Backup...ne jouez-vous jamais le jeu, chez le psychologue ?
Backup : Vous avez lu ses notes, n’est-ce pas ? Vous devez donc savoir que je ne souhaite pas me trouver ici. Il est évident que je ne répondrai pas aux questions qui n’ont aucun intérêt pour moi. Nous pouvons passer nos heures à nous regarder dans le blanc des yeux que cela me divertirait un peu plus.
Psychologue : Ce n’est pas ce que je veux, bien sûr. De quoi voulez-vous parler, Backup ?
Backup : Je ne souhaite pas parler, voilà tout le dilemme très cher. Essayez de me divertir si l’envie vous prend. Autrement, j’ai un livre de poche pouvant très bien faire l’affaire.
Psychologue : La météo d’hier était excellente, ne trouvez-vous pas ? Il paraît qu’elle l’est également à Londres, au siège du gouvernement. Comprenez-vous ?
Backup (se redresse) : Intéressant, mais… Je ne crois pas que vous soyez familier avec cette école. Il n’y a rien de plus ordinaire que ce type de temps.
Psychologue : (il secoue la tête puis se rapproche de lui pour lui murmurer quelque chose ) l’oreille)
Backup : J’avais très bien compris, espèce de connard. Je vous conseille maintenant de reprendre votre siège avant que je ne vous refasse le portrait. Je suis à la tête des Mars, vous ne voulez pas m’avoir comme ennemi.
Psychologue : Déjà les grands mots, Backup. Ecoutez mes paroles ou leader de Mars ou pas, nous nous arrangerons pour vous perdre. Soyez prudent.
Backup : Très cher, pensez-vous réellement être en mesure de me menacer ? Je ne crois pas que vous sachiez à qui vous vous adressez (il rit). Ils ne le savent jamais, au début, mais vous apprendrez, n’en doutez pas une seule seconde.
Psychologue (ou pas) : (l’homme appuie légèrement sur le thorax de Backup et l’enfonce sur sa chaise) Nous avons très bien ce que vous avez fait, ce que vous avez dit, ou ce qu’il a fait. Agamemnon est un bon bouc émissaire, mais tenez-vous tranquille, j’en ai assez de jouer au gentil psychologue, ce que je ne suis guère. Nous vous surveillons.
Backup (il sourit) : Oh, je vois exactement de quoi il retourne. Je suis presque déçu de moi-même de ne pas avoir compris un peu plus tôt. Il est évident que je sais très bien pour quelles raisons Agamemnon nous a servi de bouc émissaire. Vous nous surveillez certes, mais vous serez stupides de sous entendre que vous n’avez pas besoin de nous. Notre directeur, notre très cher directeur sait ce que nous représentons. Je sais qu’il ne se fiche pas de savoir ce que nous ferons une fois que nous aurons quitté l’orphelinat. Vous ne comprenez certainement pas, vous n’avez pas été élevé ici.
L’homme : Vous en doutez. C’est presque mignon. Un vrai débutant. J’envie votre jeunesse et votre naïveté, Backup. Je vous souhaite une bonne carrière, il est évident que nous vous empêcherons de rien. Tout ce que nous vous empêcherons, c’est de parler, c’est notre seule condition, pensez-y.
Backup : Il s’agirait donc de taire l’affaire. (il rit amèrement) Je n’en attendais pas moins de Prisme. Mais, ne soyez pas stupide, nous nous reverrons.
L’homme : Absolument (il rit franchement). J’espère juste que ce sera de manière positive, pour votre bien. Au revoir, Backup.
Backup : Pour mon bien, bien sûr… (il rit) On nous a tous appris l’orgueil, à ce que je vois.
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