Bienvenue sur le campus de Prisme !

Prisme est un orphelinat fondé en 1902. Dès son ouverture, il a eu pour but d'accueillir des enfants ayant une intelligence peu commune, de 10 à 18 ans.

Prisme n'accueille cependant que des génies. Ils sont évalués par un test et chaque enfant est encouragé à se surpasser pour atteindre la première place. Le premier pourra être pressenti pour avoir de grande responsabilités au sein du gouvernement, voire même une carrière de consultant pour le premier ministre. Les autres ne seront pas en manque non plus, même s'ils ne pourront pas prétendre à ce rôle.

Un pseudonyme est attribué par la direction aux enfants qui rejoignent l'orphelinat, souvent aléatoirement, mais de la même lettre que son prénom la plupart du temps. L'usage de leurs véritables noms est prohibé, le but étant que ces êtres ne se concentrent que sur Prisme et oublient qui ils étaient avant.

Vers douze ans, l'orphelinat encourage ses élèves à rejoindre différents cercles, en plus des habituels clubs. Ceux-ci pourront amener les étudiants à rencontrer et se faire des relations selon leurs affinités.

Enfin, l'orphelinat se targue d'une éducation à la pointe, avec les meilleurs professeurs, avec les meilleures spécialités. Il est possible d'étudier le droit, la médecine ou encore de se spécialiser dans une matière du tronc commun. Le campus dispose d'une piscine, d'un terrain d'athlétisme et est traversé par une rivière, utilisée par certains pour l'entraînement d'aviron.

Bonne chance !

D'autres enfants ont fréquenté les couloirs de l'orphelinat. D'eux, il reste quelques traces, des archives éparses, ci et là. Il y a eu Orchid, Jarvis ou encore War. Mais nous ne nous sommes pas attardés sur le premier, même s’il  a eu une carrière exemplaire sous un autre nom et a remporté de nombreux prix dans le domaine de la botanique. Encore moins sur le deuxième, pilote automobile de renom. Pas non plus sur le troisième, héros anonyme parmi les héros, qui a péri sur une plage pendant le débarquement.

Le cas qui nous intéresse est celui d'Autumn, un individu de passage, il y a de cela une dizaine d'années et qui semble provoquer quelques remous.

Autumn était-il un enfant comme les autres ? Comme les autres, non, ou alors, il faudrait admettre que tous les enfants ont jadis été premier depuis leur entrée à l'orphelinat. Autumn avait mis une distance entre lui et les autres. Fils d'un ambassadeur, il est arrivé à Prisme une belle journée de printemps où il a fait la connaissance de Backup et Fever qui deviendrait ses plus proches amis. Un garçon influençable, aux cheveux blancs comme la neige, japonais.

Et pourtant, un jour, Autumn a disparu avant de finir sa scolarité et de son souvenir n'est resté que celui d'un garçon un peu effacé, ne faisant partie d'aucun cercle, pour ensuite s'évanouir totalement.

Le temps a fait son œuvre et pourtant, quelqu'un, quelque part, semble ne pas l'oublier et cherche à rappeler son souvenir à la direction, veut la titiller. Il semble que l’orphelinat ne veuille pas rappeler le souvenir de A, même si Prisme a fait des progrès : dans sa manière de traiter les élèves, de leur accorder des vacances providentielles ou des rendez-vous réguliers avec des psychothérapeutes compétents. Quelqu’un, là, est décidé à remuer les souvenirs, de leur faire se souvenir des circonstances exactes de la mort de A.

Le venger, peut-être ?

Plus d'informations sur l'affaire Autumn en annexe.