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[Intrigue] Rat et chambre maudite
Autumn PNJ
PNJ astucieux
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Autumn PNJ
Lun 18 Jan - 14:01

La chambre 13 était bien vivante, elle. Elle était la demeure de Angst et de Castor, l'un connu pour ses fresques avec les morts, l'autre pour celles avec les vivants. Ils allaient bien ensemble, les deux compères, mais la chambre...la chambre avait connu d'autres occupants, quelques uns du moins, des enfants qui étaient passés par là, sans que ça n'ait trop d'importance.

La chambre 13 était comme les autres. On ne voyait pas quelque chose sur les murs, sur le sol qui la différencierait des autres.

La chambre 4, en revanche, elle, était différente. Une ambiance toute particulière qui la rendait unique, sans doute celle des premiers de la classe, car elle était celle des premiers de la classe. Le papier peint semblait être plus neuf que celui des autres chambres, la peinture sur le plafond aussi.


Feat Orque, Angst & River. Débute chambre 13.
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Anonymous
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Jeu 21 Jan - 20:10
Sur le pallier de sa porte, Orque marque un arrêt et contemple pendant un instant l’étendue des possibilités qui s’offrent à lui. Il allait retirer ses chaussures, se mettre à l’aise et profiter d’une petite soirée tranquille, peut-être regarder le coucher de soleil ou débuter un coma dans son lit. Profiter d’un peu de repos, la fin de journée quoi. Avec son coloc, ils sont très fort pour créer cet espace agréable où ils peuvent baigner dans un silence un tant soit peu confortable, donc il ne rechigne jamais à rejoindre le dortoir un peu plus tôt. Cependant, les évènements de la journée résonnent encore dans sa tête et semblent comme rester coincés dans sa gorge. Il peut juste pas déglutir et passer à autre chose, en fait. C’est un capharnaüm monstre d’appréhension et d’excitation qui le tracasse, le genre qui n’allait certainement pas lui laisser de répit s’il tentait de le faire taire. Donc ce qu’il fit sur un coup de tête, c’est balancer son sac à travers la pièce et tourner les talons sans s’inquiéter des affaires qu’il avait bien pu mettre en bordel.

Quelques pas plus tard, toujours dans ce même couloir sinistre et qui vraisemblablement adore dénoncer au monde les déplacements de tous sur le parquet grinçant, Orque se tient devant la chambre qui l’intéresse vraiment. Il ne prend pas la peine de s’annoncer ; sans un coup sur la porte il entre simplement dans la pièce, marchant jusqu’en son centre en étudiant les alentours du regard. Par la couleur des murs et le choix du mobilier, il la reconnaît en tout point identique avec sa propre chambre. Par contre, il n’y a pas un chat. Malheureusement pour lui, il semblerait que ses occupants soient absents pour le moment.

Il jette un coup d’œil au chiffre gravé dans le bois de la porte et vérifie s’il ne s’est pas trompé. C’est bien la chambre treize. Avec son numéro au centre de si nombreuses controverses, parfois synonyme de porte-bonheur, mais qui l’a surtout marqué pour avoir inspiré à lui seul une nouvelle phobie ; la triskaïdékaphobie (paye ton nom barbare). Ça lui arrive de venir ici pour voir Castor, lui gueuler qu’il lui rende ses cours ou juste lui demander du matériel de sport. Ce soir, il est pas là par contre, et ça l’étonne pas le moins du monde, déjà parce qu’il a la bougeotte mais aussi parce qu’il se doute que lui aussi est en train de mener sa petite enquête quelque part ailleurs dans Prisme. Mais il est pas venu pour le rongeur, cette fois. Celui qui l’intéresse, c’est son coloc de seconde année, un gamin avec une sacré réputation, pleins d’histoires de fantômes sur le dos et certainement beaucoup de problèmes, un peu parce que orque aurait juré l’avoir vu prendre peur de son ombre une fois.

Et il ne voyait pas meilleur partenaire que lui pour une affaire comme celle-ci.

Il y a pas mal de mystères qui entourent Prisme, ce n’est une révélation pour personne. Et se poser des questions sur l’enceinte de l’orphelinat et son histoire est inévitable, c’est un peu compris dans le lot et tout le monde y passe. Orque l’a très vite accepté et ne s’y est jamais attardé, aussi détaché soit-il de cet établissement pour surdoués. Mais ce message sur nowhere. Putain c’était un grondement, le genre de secousses que chacun peut ressentir sous ses pieds. Le genre de cri de colère qui appelle à la révolution. Et surtout, maintenant que tout ça vient de sortir de terre… ça donne naissance à un gigantesque jeu de piste ; taille : grandeur nature. Enjeux : plus réels que possible.

Orque soupire et s’étale sur le lit d’Angst, feuillette les livres qu’il peut trouver sur sa table de nuit à portée de bras. Ça l'intéresse à peine. Il sait déjà qu’il ne trouvera rien de suspect dans les affaires de la chambre treize, mais visiter une chambre avec un numéro aussi éloquent lui semblait être un bon début. Non ? De plus, il ne doute pas un seul instant que toute l’affaire intéresse beaucoup son jeune locataire. Qui sait, ce dernier lui apprendra peut-être que sa chambre est en réalité hantée ? ooouh. Bonus si c’est le spectre du mystérieux A. Bref. En tout cas, Orque s’est mis en tête de le persuader de coopérer avec lui. Parce qu'il ne prend pas l’énigme très au sérieux, à vrai dire. Là, tout de suite, ce qui l’intéresse c’est la tête d’Angst quand il verra son aîné vautré sur son matelas comme si la chambre lui appartenait. Hmph.

À voix haute, il échappe un :
«vite, qu'on m'achève. c'est l'ennui total là. »
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Angst
Angst
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Classe : 2ème année
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Angst
Sam 23 Jan - 18:56

La journée s'était écoulée curieusement, tantôt de façon interminable, tantôt à vive allure. Comme un élastique, le temps s'étirait, s'étendait aussi lentement que possible, jusqu'à se rompre brusquement et filer à toute vitesse pour rattraper son retard ; puis on tirait de nouveau sur l'élastique et Angst sombrait dans une sorte de langueur impatiente.
Les cours avaient semblé sans fin. Jamais à la hauteur de son intérêt – tout lui paraissait fade, inintéressant, indigne de son attention. La seule chose à laquelle il voulait songer,  vers laquelle ses pensées ne cessaient de se tourner, était l'étrange mission dont ils avaient été investis : « Trouvez A ».
Chaque fois qu'un répit était offert au garçon, son esprit s'envolait vers ces curieux messages sur Nowhere, vers cet inconnu qui menaçait Mrs M, vers Autumn... et là, sans avertissement, la cloche sonnait enfin l'arrêt du cours, ou bien un professeur l'interpellait d'un air las, ou bien un éternuement au fond de la bibliothèque le tirait de ses pensées et il s'apercevait qu'une demi-heure était passée sans qu'il n'avance d'un iota dans ses devoirs.
A passer sa journée ainsi, plongé dans ses réflexions et ramené à la surface de temps à autre pour se laisser porter par un morne quotidien, Angst se retrouva au premier étage sans même s'en rendre compte. A vrai dire, le garçon aurait pu traverser le couloir jusqu'à sa chambre, y entrer et poursuivre la soirée sans que quoique ce soit ne le sorte de cet état d'esprit, tant il était habitué à cet environnement – le chant grinçant du vieux parquet, le papier peint défraîchi devant lequel tourbillonnaient des grains de poussière dans les derniers rayons de soleil – si un élément inhabituel ne l'avait pas interpellé.

Angst se stoppa au milieu du couloir, à quelques pas de la chambre 13.

La porte était entrouverte.

Sans être alarmant, ce détail était inhabituel en soit. Castor et lui fermaient toujours soigneusement leur porte, qu'ils soient à l'intérieur de la chambre ou qu'ils en partent – quand quatre-vingt mômes cohabitent, ce genre de gestes devient très vite automatique et indispensable. Après tout, cette porte était l'unique rempart de leur maigre intimité.

Quelques bruits ténus lui indiquèrent alors qu'il y avait quelqu'un à l'intérieur de sa chambre. Et, surtout, une voix plaintive s'éleva, qui n'était pas celle de son colocataire, et qui ne reçut aucune réponse en retour.
Un inconnu était dans leur chambre, visiblement seul.

Un court instant, Angst fixa l'interstice incongru, perplexe. Puis il fronça les sourcils, franchit les quelques pas qui le séparait de sa chambre et poussa la porte.

Un adolescent était venu s'échouer sur son lit.

« … Non mais ça va, tranquille ? »

Il avait parlé un peu fort. La plupart des amis de Castor étaient bruyants et sans-gênes, et le garçon avait appris à ne pas se laisser marcher sur les pieds. Il fit glisser son sac de son épaule et le laissa tomber négligemment au sol, sans cesser de dévisager l'autre. Il l'avait déjà vu, avec ses yeux très noirs et sa coupe au bol plutôt reconnaissable. C'était un camarade de classe de Castor – quel était son nom, déjà ?

« Ça sert à rien d'attendre Castor, il est pas prêt de rentrer. Il est sûrement dehors, ou peut-être à la bibliothèque » grogna-t-il en indiquant la porte à l'adolescent pour l'inviter à sortir.

Ce qui, en l’occurrence, n'était pas un geste très aimable.
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