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 :: Après le rp :: Archives :: RPs archivés
La faute à pas d'chance #Soup
Thorn
Darwin's game
Thorn
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Thorn
Sam 19 Déc - 16:33
Eden l'énervait.

Il l'énervait, cet avorton de prof' aux cheveux fourchues, toujours le sourire aux lèvres, toujours une remarque pour sa paume. L'autre jour, ça avait été « son non futur dans la section athlétisme », là c'était « vous voyez, Thorn mettez-vous en duo avec votre camarade », elle a les jambes faites pour la course, vous apprendrez beaucoup.

De loin, Thorn avait observer la longue silhouette de Soup en train de courir. Il avait le souffle court dû à plusieurs tours de stade et, les mains sur des genoux, cheveux à moitié dans les yeux, observait la longue silhouette faire des enjambées quasiment irréelles.

Il était jaloux. Ses joues étaient mouillées par la sueur et ses yeux fusillaient la jeune fille, pleins de jalousie. Elle courait vite, elle courait bien et Eden la voudrait sans doute dans son option, elle. Le prof' faisait à peine sa taille mais il réussissait déjà à provoquer en lui des torrents de sentiments contradictoire : jalousie, haine, violence. Il s'en éloigna immédiatement, recommençant à courir. Accélérant à petites foulées, il rattrapa la fille et se hissa à sa hauteur, même si cela signifiait qu'il devait accélérer pour pouvoir le faire.

Ils étaient en plein air et le ciel s'obscurcissait considérablement. S'il n'avait pas été aussi occupé à réfléchir de si oui ou non, il allait sauter sur Soup pour lui arracher les cheveux, Thorn aurait sûrement reniflé et trouvé l'air un poil humide. Après avoir fait un tour de stade, le chemin les menait vers la forêt – Eden était un petit sadique qui ne se contentait pas de leur faire faire des tours de stades, qu'ils leur faisaient aussi emprunter des chemins escarpés qui mettaient leurs poumons à mal. Il ne vit bientôt plus le ciel, les sommets des arbres étouffaient le ciel.

Il n'allait pas la frapper. Non. On ne frappait pas une fille, c'était Castor qui lui avait appris. On ne lui tirait pas les cheveux non plus même s'il en avait très franchement envie, à présent. Thorn soupira, tentant de maîtriser ses sentiments. Ce n'était pas comme s'il aimait bien Soup, ce n'était pas comme s'il ne l'aimait pas non plus, disons qu'elle était une partenaire utile en chimie, qu'elle.

Il avala sa salive, prêt à lui sortir une méchanceté digne de lui, lorsqu'un autre bruit sortit de sa bouche : il avait le hoquet.

« PUTAIIIN...hic ! », gueula-t-il en s'arrêtant, n'arrivant pas à contrôler les ridicules soubresauts qui le prenait de manière non contrôlée.

Ce fut à ce moment qu'une pluie diluvienne choisit de se déclencher. Que la terre devint boue et à moitié caoutchouteuse.

« PUTAIN hic ARRETE TOI MERDE !!! », jura-t-il dans un ensemble de mots qui contenait plus de grossièretés que de mots normaux. Thorn se colla à un tronc, le temps de voir passer la pluie. Il shoota d'ailleurs dedans, acte qui fut suivi par un cri de douleur à moitié recouvert par le bruit de l'eau.

« Putain de bordel de merde !!! »
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Lun 21 Déc - 0:17
LA FAUTE À PAS D'CHANCE ft. Thorn

         Les nuages avaient pris d’assaut l’entièreté du paysage et les cieux menaçaient de s’effondrer. Un pied devant l’autre, Soup est rapidement passée de liquide à mécanique ; elle avait commencé le cours d’athlétisme assise en tailleur, les jambes molles et ennuyées dans son legging vert d’eau un poil trop court, et s’était retrouvée ce qui a semblé être l’instant d’après à enchaîner des foulées rocambolesques autour du stade. Les cuisses brûlantes, les pieds presque complètement engourdis et les poumons portés à incandescence par les aiguilles invisibles de l’air d’hiver, Soup n’avait plus que sa tête pour penser.

         Eden n’eut nul besoin de lui dire quoi faire ou de la reprendre, elle avait vu dans son regard qu’il lui vouait totale confiance et se concentrait essentiellement sur les autres élèves ; comme Thorn, qu’il semblait avoir pris en grippe ces dernières semaines. Encore une fois, il avait interrompu la petite tempête rousse et l’avait gardée quelques minutes à part — Soup aurait pu jurer que Thorn était sur le point d’exploser, soit il était abattu par l’effort, soit il était rouge de rage. Son visage ne faisait presque plus qu’un avec ses cheveux, et de l’autre bout du stade il avait l’air d’une tomate démesurément grande (compte tenu que Soup avait, comme à son habitude, laissé ses lunettes dans les vestiaires, il avait plutôt l’allure d’une fraise coulante dans laquelle on aurait plongé l’index).

         Un pied devant l’autre. Respire, expire. Respire. Expire. Respire. Aiguilles.
         Le froid n’était pas plus indulgent avec elle qu’avec les autres, elle fut obligée de ralentir la cadence un instant pour remettre ses bronches en état. La symphonie militaire des semelles contre le goudron sonna soudainement faux, une arythmie particulière et désagréablement dissonante ; ce n’était pas elle, c’étaient des petits pas, rapides et déterminés, persistants, qui frappaient le sol avec fougue et se rapprochaient dangereusement.

           Respire, expire. Respire. Expire. Hop, hop, hop.
         Thorn l’avait rattrapée, allait-elle si lentement ? Elle jeta un oeil à ses pieds — elle était tellement détachée du reste de son corps, plongée dans une transe lymphatique qui lui embrumait l’esprit, qu’elle aurait pu s’immobiliser sans s’en rendre compte. Non, ses jambes avançaient toujours, et toujours aussi vite. Le petit s’était propulsé de l’autre bout du stade jusqu’à elle. Chapeau. Elle lui lança un sourire fier, mais il semblait distrait lui aussi, et toujours aussi écarlate.

          Respire, expire. Respire. Expire. Plop, plop, plop.
         Les pieds quittèrent le goudron pour rejoindre la terre mollasse de la forêt. Les enjambées avaient beau être plus douloureuses, elle étaient néanmoins plus agréables ; l’air assassin de décembre, adouci par l’humidité ambiante, semblait avoir été troqué pour le vent cotonneux des printemps du Cambridgeshire.

          Respire, expire. Respire. Expire. Respire. Hic. Pluie.
         Si elle n’avait pas été lucide, Soup aurait très certainement cru que Thorn (dont elle avait par ailleurs oublié la présence) avait invoqué les cieux — les nuages s’étaient décidés à pleuvoir au moment précis où le petit s’était mis à hoqueter.

          Respire, ex—Cri.
         Thorn lui hurla de s’arrêter, ou peut-être s’adressait-il à son hoquet ? Quoi qu’il en fut, il pleuvait, alors Soup s’arrêta de courir et revint sur ses pas, et tandis qu’elle traversait le feuillage du saule sous lequel il s’était réfugié, il donna un coup de pied dans le tronc et les arrosa tous les deux.

         — C’est malin ça, p’tite tempête, lui dit-elle en essuyant son visage trempé.

         Elle s’approcha de lui, et le regarda de haut en bas — ou de bas en bas, puisqu’il lui arrivait à peine à la poitrine. Il avait toujours le visage rougi, et la pluie avait plaqué ses cheveux sur son front et ses joues.

         — T’as vraiment l’air d’une fraise, rigola-t-elle.

         Elle écarta les feuilles de l’arbre et jeta un oeil au chemin boueux ; personne à l’horizon, pas de bruit autre que les gouttes qui plongent tête la première dans les flaques, les autres étaient sûrement encore loin derrière.

         — Je ne suis pas sûre que ça soit judicieux de me coller aux basques comme ça.

         Elle se retourna vers lui.

         — Non pas que je doute de ta motivation, je dis ça pour ta jambe, surtout.
   
Faniahh/Lala/Cyalana
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Thorn
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Thorn
Mar 22 Déc - 11:12
Entends-tu le son de la pluie qui s'écrase sur le sol, celui des feuilles qui bougent et du vent qui virevoltent ?

La rage de Thorn se voyait à un point que son entière figure était rouge. Soup avait raison, ça lui donnait l'air d'une fraise gigantesque. Ou d'une pomme. Ou d'une pivoine d'un rouge transcendant tous les rouges. On lui avait déjà donné s'il se teignait ses cheveux pour donner cette impression plus rouge que rouge, s'il trichait. Ça mettait rarement Thorn de très bonne humeur, et ses interlocuteurs appréciaient rarement la conversation.

La pluie tombait. Ce grand saule semblait être un refuge parmi les autres arbres de la forêt. Pour avoir déjà subi des situations comme celles-ci, Thorn savait qu'il valait mieux ne pas bouger jusqu'à la fin du cataclysme.

En soit, ils auraient pu ; Soup et lui auraient pu s'éloigner de l'arbre en courant et regagner les murs de l'orphelinat. Ils auraient aussi pu courir jusqu'au gymnase qui n'était pas si loin que ça, mais ils auraient sans doute été trempés jusqu'aux os. Ce serait sûrement ce qu'ils feraient, d'ailleurs, si la pluie durait trop longtemps.

« Une p'tite fraise. Et toi une grande asperge hein, faut te calmer sur les surnoms, ou j'peux t'appeler patates-oignons-poireau en purée ! », répéta-t-il, pas vraiment content d'être traité de la sorte. Il avait voulu la protéger en lui indiquant de s'arrêter là avant que ça ne se déchaîne que plus, et voilà ce qu'il ramassait. Ça lui apprendrait.

« Ma jambe t'emmerde. », ajouta-t-il très poliment avant de se masser l'articulation. Non mais elle se prenait pour sa mère ou quoi ? Il détourna le regard, il n'avait en aucun cas envie de croiser ses yeux de taupe ou qu'elle ne croit que le rouge aux joues qui était dû à l'effervescence du sport, c'était parce qu'il rougissait. Il ne rougissait jamais, jamais. Et puis il était assez emmerdé par l'aile médical et Eden pour que sa jambe, ça va.

« C'est pas une foulure, y'a pas de danger hein. Mais j'vois pas en quoi ça te regarde. », balança-t-il, se demandant si Soup avait déjà vu la morsure, la manque ignoble de peau et de muscles sur sa cuisse. La plupart des gens grimaçaient et détournaient le regard.

À deux centimètres de son visage, l'eau tombait toujours, imperturbable. Il se souvenait d'une fois, en troisième année, où Eden les avait fait courir sous la flotte « pour les endurcir un peu », tiens. Ce prof était un putain de taré, et encore, il maîtrisait ses mots.

Lorsqu'il faisait un temps comme celui-ci, on se plaisait à être plutôt en intérieur pour voir la pluie tomber de loin. Mais. En soit, il devait y avoir une espèce de libération à se balader sous cette eau tombant dru.

À tendre la main vers les gouttes qui perçaient à travers les branches. Se surprendre à vouloir partir de cet abri providentiel et enchaîner les tours sur lui-même sous la flotte.

« Tu veux quoi pour Noël ? »

Il n'était pas son Secret Santa, loin de là, mais il avait actuellement envie d'un peu de légèreté. Pas envie de parler d'Eden qui lui mettait les nerfs en pelote ou de Five qui était présente dans ses pensées quoiqu'il arrivait. Non, Thorn aimait bien, Soup, au fond, et il fallait admettre que la plupart du temps elle s'en prenait plein la gueule de sa part de manière très injuste.
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