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 :: Après le rp :: Archives :: RPs archivés
Et il se cassa le bout du nez # Hume
Thorn
Darwin's game
Thorn
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Thorn
Jeu 31 Déc - 15:08
Les mains de Thorn s'agitaient, ses doigts galéraient malgré l'épaisseur des moufles qui étaient faites pour le petit froid d'Angleterre et non pour la fabrication d'igloo. Ses doigts étaient gelés à l'intérieur et on voyait son souffle marquer l'air par une buée dense assez régulièrement pour que ses joues soient rouges malgré le froid.

Ses oreilles étaient habilement camouflées et protégées par un cache-oreille en peaux de lapin, si performant qu'il avait l'impression que sa tête entière était protégée par un épais cocon duveteux. Un peu pensif, regrettant son coup d'éclat de l'autre soir, surtout qu'il était dirigé contre un professeur qui n'était pas si méchant que ça (et plutôt apprécié en plus), Thorn râla une fois de plus en amassant la neige pour faire un bloc de glace. Il ne savait pas ce qu'il lui avait pris, mais à lire le message de Dorémi, son sang s'était mis à bouillonner. Thorn se félicitait de ne pas l'avoir croisé où il lui aurait sûrement pété la gueule, prof ou pas prof.

Travailler la neige avait suffi à apaiser la verve qui l'avait animé et depuis son arrivée près du igloo, Thorn avait empilé une dizaine de blocs de neige serrée. Le igloo commençait à prendre forme, c'était vraiment beau, il voulait en faire la surprise à Hume quand elle arriverait ici – car il le savait, qu'elle viendrait. Il lui avait promis un cadeau en échange du cache-oreille, mais la vérité, c'était qu'il n'avait aucune idée, et surtout pas le temps de faire un aller retour à Cambridge pour lui acheter quelque chose.

Enfin, Thorn n'avait aucune envie d'aller acheter quelque chose à Hume. Il voulait faire quelque chose pour elle, comme elle l'avait elle-même fait, il lui avait fait tellement faux bond ces derniers temps que bâtir le igloo, enfin continuer, ça devait être une bonne idée. Les autres années, ils l'avaient fait à deux, donc ce n'était pas comme s'il ne savait pas faire, c'était juste que c'était crevant. Il ne sentait plus ses doigts et son souffle était court. Lorsqu'il eut bien abusé et fut à bout, Thorn posa ses mains sur ses genoux, tentant de reprendre son souffle. Il sentit une forme familière se coller à ses jambes et miauler amicalement.

« Ah. », un léger nuage d'espoir naquit dans son cœur. « Tu es là, toi. Tu m'as manqué. »

Il se baissa et enfila ses gants – de toute façon, le froid les transperçaient et ils étaient plus mouillés qu'autre chose. Ses doigts se glissèrent dans la fourrure du chat, chaud malgré l'hiver, au cœur palpitant. Thorn eut un sourire, un petit rire comme confus de la crise qu'il avait fait.

« Ah mais ! »

Il sortit la boîte de thon donnée par Hume qu'il avait mis dans une de ses poches et l'ouvrit, la posant sur le son. Affamé, le chat commença à se bâfrer comme si quelqu'un risquait de lui voler ces précieux bouts de thon, alors que Thorn s'était assis dans la neige molle, crevé et pensif, l'observant comme si c'était la chose la plus précieuse qu'il avait au monde.
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Invité
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Jeu 31 Déc - 16:38

Fin de semaine, Thorn qui continuait à bouder ou faire, on ne sait quoi, certes, il présenta ses excuses par écrit, mais rien ne vaut les paroles, les vrais. Hume n’aimait pas sa journée, pas du tout, tout le monde l’ennuyait, parlait trop fort, bref journée noire. Sourcils froncés, tête baissée et grognements imperceptibles. Elle murmurait, à chaque fois qu’on essayait de l’approcher d’un peu trop près un “laisse-moi tranquille”. Quand il ou elle insistait, les insultes fusaient, sans faire attention si un prof passait à côté d’eux. Certes, elle comme lui ne passait pas la journée collé l’un à l’autre, déjà parce que leurs classes étaient différentes, mais ne pas lui parler pesait sur son cœur.

Afin de se changer les idées, la petite se promena autour du pensionnat, sa tête dodelinant au rythme de ses pas. Il faut avouer que cela l’amusait beaucoup de sentir sa queue-de-cheval effectuer des mouvements rappelant le balancier. Exceptionnellement, son bandeau ne cachait pas son front, après le déjeuner, il lui aurait suffi de faire un détour par sa chambre pour le récupérer, pas envie aujourd’hui. Avec ses bottes, elle balançait de la neige un peu partout, avec ses gants elle ramassait des cailloux et les jetait dans la rivière. Le bruit de la roche qui ricoche à la surface de l’eau l’apaisait.

La jeune fille s’accroupit et se laissa bercer par les bruits environnants : le chant de certains oiseaux, les pattes des lapins qui devaient fuir un renard, les pommes de pins qui tombaient. Le paradis, sa jupe par contre l’empêchait de s’asseoir et ça, c’était vraiment gênant. Après une dizaine de minutes sans bouger, la gamine se secoua le popotin et s’engouffra encore un peu plus à l’intérieur de son manteau : sa chemise ne se révélait pas très efficace par ce temps. Puis d’un coup, l’image de l’igloo apparut, enfin l’image de son igloo inachevé, voilà là une activité qui ferait fuir une bonne fois pour toute sa colère.

Elle rejoint son emplacement au pas de course tant l’excitation lui prit au ventre, mais s’arrêta à quelques mètres ; Thorn s’y trouvait avec le chat. Enfin, non, plus exactement, l’animal venait de faire son entrée et son ami, après l’avoir caressé sortit une boîte, une boîte de thon. Sa boite de thon, celle qu’elle glissa dans son casier, donc il avait lu sa dernière lettre le gredin. Le rouquin ne méritait pas toutes ses petites intentions, il ne méritait que des baffes là, tout de suite. Pour éviter de se faire découvrir, l’aïnou s’avança à quatre pattes, jusqu’à être suffisamment près.

Une fois, cela fait, elle lui sauta dessus, comme un félin saute sur sa proie sans lui laisser aucune chance de fuir. Par le biais de ses jambes, sa minuscule collègue l’empêchait de bouger, parce qu’en tant que poids plume ce ne sont pas ses fesses sur son ventre qui l’aiderait. Et sans attendre qu’il ne réplique, elle mit à mal ses pauvres joues transies par le froid. De cette manière, son visage passa par toutes les grimaces possibles et inimaginables. Hume finit par prendre ses mains toutes rouges et les plaquer contre ses joues à elle, complètement morte de rire. Le retrouver, lui, son odeur, sa présence, ses longs cheveux rougeoyants et son regard attendrissant… Tout cela lui mit du baume au cœur. Entre deux rires, elle tenta d’articuler quelques mots :

“Mais qu’est-ce que tu fais là ? Tu termines l’igloo ou au contraire, tu le rends moche ? Tu appelles ça du bon travail ? Oh mon dieu, ce n’est pas avec tes mains de fillettes que tu vas faire quoi que ce soit, heureusement que je suis arrivée.”
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Thorn
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Thorn
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Thorn
Sam 2 Jan - 14:37
Pour un chasseur, Thorn ne méritait pas le titre : il ne s'était pas du tout rendu compte que Hume était dans le coin à l'observer. Pourtant, s'il avait fait plus attention, certains détails ne trompaient pas : il y avait le chat qui était plus alerte, un oiseau posé sur une branche qui s'était envolé brusquement : non, Thorn devait être bien exténué pour ne faire attention à tous ces détails gros comme des maisons qui criaient que quelqu'un était en train de l'observer. Fatigué, aussi bien par la journée d'hier qui avait été exténuante à cause de sa colère que parce qu'il avait entrepris de bâtir la suite du igloo tout seul, Thorn ne comprit pas.

Il se fit donc bondir dessus par une Hume sans doute furieuse qu'il ait tout continué sans elle, une Hume qui lui tira les joues, ce qui le fit hurler – surtout avec le froid, c'était sensible, une Hume qui lui tint les mains – ce qu'elles étaient chaudes.

Thorn se souvint brutalement des paroles de Dorémi, puis ce qu'il avait dit sur le fait qu'il ne la considérait pas comme son amie, puis il rougit soudainement.

« C'était un cadeau en échange des cache-oreilles ! Et lâche-moi, putain ! », glapit-il avant de la pousser dans la neige pour se relever, se frottant les mains comme si elles le brûlaient. Et elles le brûlaient, il s'en était éloigné car il était devenu encore plus rouge, son souffle encore plus court et son cœur qui battait à un rythme effréné.

Le chat avait eu l'air d'avoir eu peur, il s'était momentanément éloigné de la boîte de thon pour regarder les deux individus prêts à se mettre sur la gueule. Thorn et sa tête aussi rouge que ses cheveux, Hume sans doute prête à lui bondir dessus de nouveau. Il ne lui dirait pas ce qu'il avait exactement ressenti lorsque Dorémi lui avait écrit, ni l'envie de la protéger qu'il avait eue car il savait qu'elle lui en voudrait. Elle le frapperait sans doute et Thorn savait qu'à ce petit jeu, Hume était bien plus forte que lui.

« Si tu veux pas que je sois là, je me tire hein ! », il ne savait pas vraiment comment réagir, il était beaucoup trop paniqué pour agir de manière performante. Le chat profita de cette accalmie pour remettre le nez dans la boîte de thon, se délectant de cette nourriture providentielle. « Tu veux te battre, hein, c'est ça ? »

Pourvu que non, il était bien trop claqué pour pouvoir réussir à la mettre à terre, elle le dominerait et...la honte quoi. Il se préparait déjà à s'esquisser en courant, rouge de honte.

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