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sweet ■ ft. orque
Yin
Yin
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Présentation : www

Âge : 16 ans
Classe : 6e année
Place dans le classement : 13e

Messages : 42
Yin
Jeu 14 Jan - 9:41
crois-moi
ça se joue
au millimètre
ne tremble pas
arme ton sourire
ferme un œil
vise la passion
sweetLes bras fins et la passion si lourde.
Naturellement ;
la colère pointa le bout de son nez.

- Merde, cria la jeune fille.

La noiraude se laissa tomber sur le sol, prenant le temps de retenir un cri de rage. Elle coinça ses mains sur sa nuque, soufflant longuement.
Étrangère dans son propre corps, elle avait dû apprendre à cohabiter avec sa passion mais celle-ci commençait à prendre un peu trop de place dans sa vie. Plus les jours passés et plus les repas étaient oubliés, laissés de côté afin de ne pas perdre une seconde de son temps si, si précieux. C'étaient pourtant ces moments-là qui la laissaient prendre conscience de son inconscience : elle n'arrivait même plus à déplacer ses propres projets tant ils étaient lourds.

Ce projet en particulier, elle y tenait. Taillé dans le verre, il était foncièrement fragile et précieux.
Il avait dévoré des heures ;
des journées
des nuits entières. On pouvait presque voir les contours de l'amour qu'elle y avait déversé. On pouvait presque voir les contours de son talent. On pouvait presque voir les contours de cernes sur sa jolie peau.

- Excuse-moi, demanda-t-elle à un jeune homme qui passa devant elle. Est-ce que tu pourrais m'aider avec ça ?

Il y avait ces yeux. Ces yeux presque à l'allure fous. Il y avait cette sueur – essuyée à la hâte. Cette sueur qui, déjà, dégageait l'odeur que tous détestaient. Et ce sourire. Ce sourire décomplexé et presque trop éclatant pour son propre bien.
Voilà un tableau suffisamment lamentable pour espérer attirer sa pitié, faute de pouvoir obtenir plus.

Comme de la compassion, par exemple, songea-t-elle.
Faniahh/Lala/Cyalana


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Invité
Invité
Anonymous
Invité
Jeu 21 Jan - 22:42
Il aurait voulu être un félin, qui parcourt les murs en les effleurant sans un bruit. Une tâche floue dans le coin de la rétine qui apparaît aussi rapidement qu’elle disparait, une affaire classée sans suite. Un fantôme, s’ils n’en avaient déjà pas leur compte à Prisme.

Parce qu’admettre avoir été témoin de la détresse des autres, c’est terriblement impossible.

Il s’est arrêté derrière cette fille qui se prenait la tête, il avait l’impression qu’elle se tordait de douleur, les mains crispées et la tête baissée en signe d’accablement. De toute évidence elle était torturée, s’était presque jetée au sol. Orque avait été surpris par cette réaction qu’il avait, au début, jugé théâtrale. Dans l’enchaînement des évènements, il se tint là, discret, à afficher ce sourire très timide qui se voulait un peu bienveillant. De quoi permettre à l’ordre de toute chose dans l’univers de poursuivre son cours normal, il faut voir, ici, son ticket pour continuer sa route sans être pris par le guilt trip. Sauf que cette fille, l’objet de toutes ces considérations, elle ne l’avait pas vu. Elle ne l’avait pas vu sourire et s’excuser dans le regard du “non désolée poulette je peux rien faire pour toi”, s’était juste aperçue de lui qui passait à côté d’elle comme un vulgaire passant, reniant par la même occasion l’existence de sa prévenance. Et maintenant, il fallait faire exactement comme s’il n’avait pas vu la scène, jouer le jeu à fond. Faire à nouveau preuve de cette gentillesse qui l’épuise, mais bon, c’est plus fort que lui.

Fucking idiot. En fait, je me demande pourquoi je m’emmerde au final.

Il sourit à la jeune fille, mais pendant le mouvement de ses muscles pour acquiescer, l’odeur lui agressa le nez, rendant l’expression laide d’une vulgaire grimace. Oh cette effluve, Yin, très chère Yin, n’apprendras-tu donc jamais ? À épargner tes pauvres camarades, il voulait crier.
Il reconnaissait maintenant la présidente aux bras d’un stupide projet d’art plastique, celui au centre de tous les émois. Contempla un instant les réponses qu’il pouvait lui offrir, décida finalement de continuer sur sa lancée d’être un être humain décent.

« Ah. Ouais pas de soucis, bien sûr. sa réponse est un peu absente. Il est trop focalisé sur l’odeur, il se rend compte.
Il se permet de rectifier le tir par cet échange dont on pourra encore applaudir la fluidité des années plus tard.
Tu as du mal à tout porter ? Ouais. Ouais, je peux t’aider. »

Maintenant ses yeux rencontrent enfin ceux de l'élève de septième année, et l’espace d’un instant il se voit tous deux là, au milieu du couloir, deux ados perdus et à l’allure sauvage.
La chose improbable c’est qu’il se retrouve dans cette allure débraillée qu’est la sienne, elle est familière, il s’avoue avec un pincement au cœur. Soudainement, il est très difficile d’être médisant. Dans la détresse de la pose et la force du regard qui lui rappelle le radeau de la méduse, théodore géricault, Orque éprouve presque un peu de pitié. Celle qui est douce et qui veut réconforter les cœurs.

Malheureusement, il a vite fait de se débarrasser de cette vulnérabilité. Elle lui laisse un goût amer, désagréable dans la bouche. C’est pas lui, c’est tout. Il tourne la page, pose la main sur le carton qui contient le projet d’art ; un geste prévenant, mais calculé pour établir le moins de proximité possible avec Yin. Il a peur de s’être perceptiblement ouvert. Et puis, il faut bien dire qu’il n’est pas très à l’aise à s’agenouiller là, venir en aide à une fille plus âgée et faire un bout de trajet avec elle. Non, c’est pas l’idéal.
Orque se rend compte qu’il n’est même pas sûr qu’elle connaisse son nom. C’est bien la première fois qu’ils se parlent depuis… leur arrivée, en fait.

« Et donc, qu’est-ce que c’est dans cette caisse ? »
(après tout, c’était lui qui allait se la farcir. au moins, ça le dérangeait pas plus que ce qu’il essayait de se persuader.)

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Yin
Yin
sweet ■ ft. orque D4e06664e1e5373736b17d9d3138bf94
Présentation : www

Âge : 16 ans
Classe : 6e année
Place dans le classement : 13e

Messages : 42
Yin
Lun 25 Jan - 22:21
crois-moi
ça se joue
au millimètre
ne tremble pas
arme ton sourire
ferme un œil
vise la passion
sweetLe sourire était son arme.
Sa plus grande arme, même.
Solaire et innocent, il donnait l'illusion d'une naïveté à toutes épreuves.

Toutefois ;
certains regards ne trompent pas.
Il avait cette pitié au bout des yeux. Cette façon de dire, certainement initialement avec bienveillance : « pauvre créature ». C'était ce mépris apitoyé qui élargissaient toujours un peu plus son sourire radieux comme si ce n'était pas l'intention qui était le plus important pour elle.

- Une sculpture de verre qui s'illumine d'une certaine façon, s'exclama-t-elle joyeusement. Imagine seulement son potentiel sous la lumière du Soleil. J'en frissonne !

Presque trop discrètement pour être bienveillant, son sourire faiblit.
Oh, bien sûr, rien que légèrement.
Frugalement. Imperceptiblement.

Et puis, elle avait appuyé si, si subtilement sur le mot verre. Ses yeux étaient alors soudainement apparus bien moins aliénés. Son sourire, également, certainement bien moins solaire.
Yin, ou plutôt Yu O. Jia, venait sans l'ombre d'un doute d'avertir, de menacer un élève. Qui plus est un de ces Mars, bien qu'elle ne s'en rendait certainement pas encore compte. Il y avait de ces choses, de ces erreurs qu'elle parvenait difficilement à pardonner. Or, Yin ne s'énerve jamais. C'est une vérité immuable.

Alors finalement, ce n'était peut-être que des avertissements sourds.

- Argh, mais le façonnage par usure mécanique...

Elle ria.
De ces rires presque trop imposants pour être sincère. Et puis, elle présenta, sous son nez, ses vilaines cicatrices.
En affichant ainsi fièrement ses mains, Yin donnait l'impression d'exposer ses faiblesses. Elle paraissait affirmer que les génies n'existaient pas, que ces gens-là n'étaient que de travailleurs acharnés, de grands amoureux de leur passion. En exposant ses mains, elle avait l'air d'avancer l'idée que cette école n'était remplie que de futurs déments, certains plus que d'autres.

Certains, comme Yin.

- Heureusement que mon travail est plus important. J'aurai été embêtée si j'avais peur d'attraper des cicatrices.

Voyez, la voilà qui en oublie même de remercier le gentil bonhomme. N'est-ce pas une preuve de son inconscience ? Et si, finalement, elle n'avait pas conscience de l'air solitaire qu'elle respirait ?
Comme une maladie qui la laissait imaginer que chacune de ses créations était la plus belle d'entre tous.
Faniahh/Lala/Cyalana


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