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there's something in the backroom — ft Hector
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Dim 31 Jan - 11:52

there's something in the backroom

Les couloirs de l'orphelinat serpentaient sur plusieurs mètres, présentant à intervalles réguliers de lourdes portes menant aux différentes salles de classe. A seize heures cependant, la plupart des élèves se dirigeaient vers la cafétéria - le gouter étant une excellente pause dans les révisions -  et désertaient cette partie de l'établissement. C'était pour cette raison-là que le milieu de l'après-midi était devenu ton moment de révisions préféré.

Tu pris une grande respiration. Ton torse se gonfla et s'affaissa délicatement. Tu savourais ces moments de contrôle total sur ta respiration. Tu jetas un dernier coup d'œil vers la porte, vérifiant que tu l'aies bien fermée. Tu ne pouvais pas la verrouiller entièrement - tu n'as jamais osé demander un double de clés - mais tu espérais que l'épaisseur de la porte, associée au regroupement dans la cafétaria, étaient suffisants pour t'assurer un peu de tranquillité. Les fois où tu avais été dérangé en plein jeu se comptaient sur les doigts d'une main, après tout.

Tu fis tourner dans tes mains l'archet, comme on le ferait avec un stylo, avec une dextérité témoignant de tes années d'entraînement. T'esquisses un sourire. A l'ancien conservatoire, on te disait toujours de ne pas jouer avec l'archet; ici, tu soupçonnais que le professeur de musique n'en avait rien à faire. C'était une petite victoire qui ne manquait pas de te faire rire.

Plaçant le violon dans le creux de ton cou, le son de ta respiration fut camouflée par celle de ton instrument. C'était un morceau que tu jouais beaucoup avec ta mère, quand celle-ci t'accompagnait au piano. La mélodie était engravée dans ton esprit depuis des années déjà. Aucune partition n'était nécessaire.

Quand le morceau s'emballa, tu te mis à marcher à travers la salle de classe, dansant entre les tables et les chaises; tu laissais la musique de guider. Tout était calme. Tout était paisible. Les bruits du monde extérieur étaient engloutis par chaque note. C'était ton petit paradis.

Après la dernière note, tu restas figé, l'archet toujours délicatement posé sur les cordes. Tu relâchas tes muscles involontairement contractés, observant Lynn - ton violon - dans tes mains.

Un craquement du parquet te fit te retourner violemment. Tu serras l'instrument plus fort contre toi. Dans ton esprit, plusieurs scénarios s'enchaînèrent. Le professeur de musique ? Un camarade de classe ? La direction ? Ton cœur battait une mélodie régulière mais effrénée, jusqu'à l'apparition d'un visage familier. Reconnaître Hector ne fut pas suffisant pour calmer les palpitations dans ta poitrine. C'était la réalisation soudaine que tu étais toujours à Prisme. Que tu n'étais plus à Londres. Que ton cocon était illusoire.

Après quelques instant, tu hochas la tête poliment pour le saluer, Lynn toujours contre ton torse.
Awful
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Hector
Hector
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Présentation : Fiche ici !
Âge : 16 ans
Classe : 6ème année
Place dans le classement : Numéro 5

Messages : 62
Hector
Ven 5 Fév - 2:11


Feat Peaky.











Il était content. Le club commençait déjà à intéresser certains et ce malgré qu’il soit tourné vers la cryptozoologie, une science qui n’était pas prise au sérieux. Mieux-même, avait-il commencé à insérer la cryptobotanique, un domaine très peu apprécié et pourtant qui méritait l’intérêt de n’importe qui. Certes des arbres mangeurs d’Hommes et autres plantes à l’étrange profil ne pouvaient pas être respectés de ses camarades, néanmoins Hector était persuadé de leur existence. Si des plantes « tue-mouches » pouvaient se trouver en jardinerie, alors des arbres sanguinaires pouvaient se cacher dans la nature en attente d’explorateurs à se mettre sous la dent… ou sous les racines. L’imagination débordante d’Hector l’avait laissé à maintes fois imaginer son club à la recherche d’animaux et de plantes légendaires dans des jungles encore inexplorées, de simples élèves découvrant ou prouvant l’existences d’espèces animales ou végétales. Les fous qu’ils auraient été aux yeux de leurs autres camarades devenaient dans son imagination fertile de grands scientifiques au fort potentiel et avec un avenir prometteur. Cela changerait des moqueries et il était fort à parier que les rares membres de la Chambre des Curiosités seraient heureux d’un tel moment de gloire.

Ce fut une douce musique qui parvint à faire sortir Jonathan du monde des songes ; une musique délicate comme il les appréciait énormément. Si les vieillards et adultes avaient tendance à dire que les adolescents de nos jours n’aimaient que les musiques « de dégénérés » en parlant du rap, du métal et autres, ils seraient sans doute surpris de découvrir qu’encore aujourd’hui certains appréciaient la musique classique, au violon comme au piano, dont notre futur scientifique. Qui était donc cet étrange musicien ? Cet artiste -qu’il devinait être l’un de ses camarades- semblait être doué. Sans doute était-il seul pour pratiquer, néanmoins Hector avait envie de l’applaudir et l’encourager ; chacun méritait un peu d’amour et de soutien. Ainsi donc, avec un grand sourire et un livre de cryptozoologie en mains, le jeune homme chercha la source de l’agréable son.

Arrivé devant une salle de classe, Jonathan hésita un bref moment, posant tout d’abord sa main sur la poignée en pesant le pour et le contre ; ne risquait-il pas de déranger son camarade dans son exercice ? Malheureusement, rester là devant la porte serait embêtant car non seulement il ne pourrait pas l’applaudir et lui dire en face que c’était agréable de l’écouter mais en plus il aurait l’air d’un espion. Tant pis si son camarade le grondait, énervé qu’on l’ait entendu, de toute façon le scientifique en herbe savait se défendre. Ce fut sans faire de bruit qu’il se glissa dans la salle en fermant la porte derrière lui pour reconnaître Peaky, quelqu’un qui avait à peu près son âge mais qui était seulement dans les premières années. Quelquefois Hector se demandait s’il ne s’ennuyait pas avec des camarades de classe plus jeunes et ce que lui aurait fait dans ce cas. Fort heureusement il était arrivé à ses dix ans à Prismes et par conséquent savait qu’il partirait d’ici à dix-huit ans. Il alla se mettre dans un coin afin d’écouter la mélodieuse musique du violoniste qui semblait être dans son petit monde. Cela fascina Hector qui sentait que Peaky aimait ce qu’il faisait et ce dernier lui rappelait son oncle quand il se mettait autrefois à ses recherches sans voir les heures passer et son neveu qui fouillait dans ses affaires.  

Voulant aller s’asseoir, le parquet craqua sous le poids d’Hector qui se braqua un instant, manquant au passage de trébucher sur sa cape, avant qu’il ne remarque le regard de Peaky. S’en mordant les doigts, regrettant d’avoir dérangé le musicien dans sa prestation, il se redressa et applaudit.

« Bonjour, je suis désolé… Je me demandais qui jouait, mais je ne souhaitais pas te déranger. »

Oh que non, il aurait attendu la fin de la musique pour applaudir et se laisser aller à quelques compliments, toutefois, il ne pouvait que les faire maintenant puisqu’il avait déjà déranger son pauvre camarade.

« C’est magnifique ! Je veux dire, tu joues vraiment bien ! Je pense que plus tard tu seras un très grand violoniste si c’est cela ton souhait. Tu penses entrer au conservatoire ? Il y en a à la capitale, si tu es intéressé. Je suis sûr et certain qu’ils accepteraient de prendre un tel prodige tel que toi. »  



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Dim 14 Fév - 12:03

there's something in the backroom

Ton cœur bat dans ta poitrine,
Contre ton torse,
Tu le sens, encore et encore.
Tu as l'impression qu'il pourrait briser une de tes cotes, s'échapper de ta cage thoracique.
Qu'il pourrait, à l'inverse, s'arrêter d'un coup.
Brutal.

Tu n'arrives pas à le calmer. Même sentir Lynn contre ta chemise ne suffit pas à le ramener à la raison.

L'oiseau que tu es a été pris par surprise, alors qu'il se pensait dans son cocon.
Il a envie de s'envoler, de s'éloigner du danger. Mais Peaky, tu n'as pas d'ailes.

Tu ne comprends pas tout ce qu'il dit. Plutôt, tu ne l'entends pas. Ton cerveau ne reconnait que quelques mots, des extraits à première vue incompréhensibles. On te parle de violoniste, de conservatoire, de prodige. Bien sûr; on te parle rarement pour te dire autre chose. Les morceaux de phrases que tu entends te suffisent à retrouver le contexte.

Tu prends un instant pour regarder Hector, son allure, sa cape qui vole derrière lui partout où il va. Tu ne mémorises pas beaucoup de noms au sein de l'orphelinat, mais lui, il est difficile à oublier. Tu te rappelles, le cryptogram- non, cryptid- cryptozoologie. Tu retrouves le nom après quelques efforts.

A ce moment, tu te rends compte à sa posture qu'il attend quelque chose. Une réponse. Tu aimerais pouvoir en formuler une, mais tu sens une corde autour de ton cou, t'empêchant de parler. Parfois, elle est si serrée que tu ne peux pas respirer. Mais là, avec lui, tu remarques que ton rythme cardiaque a enfin ralenti. Quand tu joues de la musique, tu as l'impression d'être en apnée. Tu aimerais pouvoir avoir ce calme avec certains membres de l'orphelinat, parfois.

Tu hoches encore la tête, augmentant l'amplitude de ton mouvement pour être sûr qu'il voit le mouvement. Tu souris avec difficulté. Tu espères qu'il comprend ton sourire pour ce qu'il veut dire. Qu'il peut rester, qu'il peut s'asseoir.

La présence d'Hector n'est pas étouffante comme celles d'autres élèves. Si tu prends ton temps, tu as l'impression que tu pourrais réussir à tolérer cet échange.
Il va bien le falloir.

Tu desserres Lynn et la pointe du doigt en regardant Hector. Façon de dire, maintenant, je vais jouer, si ça ne te dérange pas. Et puis, si ça le dérange, il ne fallait pas venir et l'interrompre.

Doucement, tu reprends le même morceau que tu étais en train de jouer. A la différence près que tu as un auditoire, maintenant.
feat HECTOR
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