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 :: L'extérieur :: Le complexe sportif
(Sun) Coup de soleil et collision
Sibéria
Paranormal inactivity
Sibéria
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Sibéria
Sam 20 Fév - 23:50

Siberia & Sun
Coup de soleil et collision ;;

Oh, comme tu es tombée bien bas, Sibé.

Tu ne sais pas vraiment depuis quand cette habitude est apparue, et tu aimerais pouvoir t'en débarrasser rapidement mais ça n'est pas aussi simple. Il y a quelque chose d'exaltant pour toi, de te servir de ta discrétion à ton avantage, pour une fois. Ca n'est pas réellement pour une bonne raison, au contraire, mais... Au moins, ça t'est utile, c'est déjà une première étape.

Le regard rivé sur le Soleil,
tu en aurais presque mal aux yeux – pourtant, il ne fait pas grand chose.
Faut vraiment être asociable pour faire des lancers de paniers seul après les cours.
Peux-tu vraiment critiquer, cela dit ? (Absolument pas)

Il est beau et tu n'es rien – c'est ce que tu te dis à chaque fois que tu le suis, juste pour en savoir un peu plus, juste un peu plus, sur lui et ses habitudes. Il est beau et tu n'es rien alors pourquoi continues-tu ces habitudes ridicules ? Tu ne le fais même pas si souvent que ça, deux à trois fois par mois à peine, c'est pas grand chose. Juste quand tu t'ennuies, quand tu n'as pas le club à gérer et des leçons à réviser. Tu ne peux même pas dire que ça vire à l'obsession, avec un rythme pareil. C'est à peine un passe-temps. Un truc dont tu pourrais te passer en un instant. Il suffit d'arrêter – ça n'est pas si compliqué.

N'est-ce pas ?
N'est-ce pas ?
Tu n'en as pas envie.
On a beau attraper des coups de soleil, on finit toujours par revenir sur la plage et toi
tu manques cruellement de
chaleur.

Ton regard glisse sur son corps, il t'aveugle pratiquement par sa prestance alors qu'il s'essaie à un nouveau lancer. Sa poitrine se soulève rapidement à force d'efforts et tu te demandes bien pourquoi il fait tout ça. Le basket est censé être un sport d'équipe mais il ne fait que des lancers de paniers seul dans son coin. Ca a quelque chose de triste, ça pèse dans ta poitrine, pourtant tu es bien placée pour savoir qu'il feule sur toutes les nouvelles personnes qui peuvent s'approcher de lui. Sun, il a quelque chose de sauvage, d'un peu violent, des cris dans la gorge que tu ne peux qu'écouter en silence car tu n'as jamais rien connu d'autre que le silence. Tu ne sais pas crier comme lui et parfois tu aimerais te positionner à ses côtés pour hurler aussi fort que lui, tout brûler sur votre passage mais
tu n'as pas
le courage
tu devrais t'exposer à la face du monde et un fantôme est fait pour
hanter
discrètement
son lieu de prédilection.

A force de l'observer, tes yeux te font réellement mal. On a pas idée de regarder le soleil sans protection, Sibé. Tu le sais, pourtant, que sa lumière finit par te brûler la rétine. Tu retires tes lunettes pour te les frotter, la fatigue et la honte te prennent aux tripes et tu soupires. Tu vois sa silhouette s'éloigner vers la réserve, t'indiquant qu'il remet le ballon à sa place et qu'il ne tardera pas à passer par le couloir dans lequel tu t'es planquée. Tu te redresses alors, prête à partir. Dans le couloir, il fait un peu sombre, tu notes les lunettes restées au sol uniquement lorsque tu atteins la porte d'entrée du complexe et que la poignée t'apparaît en très flou. « Putain, merde, merde » Pestes-tu, le français revenant naturellement sur ta langue lorsque tu es paniquée ou agacée. Tes dents s'enfoncent dans tes lèvres comme une punition, l'adrénaline fuse dans ton corps encore plus rapidement qu'une coulée de lave le long d'un volcan. Tu dois faire vite, avant qu'il ne les repère ou ne marche dessus ; dans le premier cas, il pourrait se foutre de ta gueule et dans le deuxième cas, tu vas avoir du mal à revenir à ta chambre pour récupérer ta deuxième paire de secours.

Déterminée, tu te détournes et t'engouffres de nouveau dans le couloir. Lancée dans ton élan, le regard flou et le couloir sombre, tu captes la silhouette devant toi bien trop tard ; pas le temps de freiner, tu te prends le corps en face de toi en pleine poire. Tu rebondis et manques de t'étaler en arrière, mais tu te rééquilibres au même moment. Tu restes figée sur place, car cette odeur, tu l'as reconnue ; et tu ne vois peut-être pas grand chose dans cette pénombre, mais son poing fermé sur quelque chose ne t'indique rien de bon.

Il t'a remarquée, oui.
Mais à quel prix ?
Tu préférais encore son ignorance.
(Tu voudrais qu'il te brûle sur place
qu'il parvienne à te réduire en cendres –
là, maintenant, tout de suite.)
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Sun
Sun
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Sun
Ven 26 Fév - 13:35

   
(Sun) Coup de soleil et collision 2629d84dc1bd550e65665ccd1020060e

Coup de soleil et collision

Feat Sibéria


Quelques fois, il t’arrive de te comporter comme un ado normal Sun.

Tu es sur le terrain, la balle de basket dans les mains. Aujourd’hui, tu veux courir à en cracher les poumons, à sauter en espérant arriver un peu plus haut à chaque fois. Alors tu t’élances et tes pas suivent le rythme de l’impact du ballon. Tu ne comptes pas le nombre de fois que tu répètes cet enchaînement. La sueur coule sur ton front, inodore. Tu brûles les calories et tu t’arraches de la terre comme tu veux t’arracher de ce monde. Tu es loin du au panier, mais il te suffit d’un geste précis pour marquer.

Toi aussi, tu te crèves pour oublier cette vie que tu mènes. Tu répètes le même petit manège encore et encore, jusqu’à que tes poignets te crient d’arrêter. Tu souffles un bon coup et tu sens vidé, mais dans le bon sens du terme. Plus calme qu’à l’accoutumé, tu retournes à la réserve pour poser la balle. En temps normal, tu l’aurais gardé, mais tu es de trop bonne humeur pour un larcin. Tu te sens creux, et tu apprécies que pour une fois, tu n’en veuilles pas au monde entier. Cela ne durera pas, mais juste là, tu profites. Tu fermes les yeux et tu mets tes lunettes de soleil après t’être étiré. Tu sais que le couloir est un peu sombre, mais tu veux profiter un peu d’avoir ta rage ankylosée pour sentir tous tes joints.

Peut-être que sans cela, tu aurais pu prévoir l’impact.

Tu te crois seul, alors t’es surpris quand l’adolescente déboule en face de toi. Le contact est court, mais tu as un mouvement de recul. Tu enlèves tes lunettes que tu mets à ton col et tu reconnais cette silhouette. Sibéria, elle est dans ton cours de littérature. Tu ne la connais pas plus que cela, mais maintenant t’es agacé.

« Qu’est-ce que tu fous là Sibéria ? »

Tu l’agresses presque, puis tu remarques quelque chose, ou plutôt l’absence de quelque chose. Tu te courbes légèrement et tu penches la tête, scrutant le visage de la Française. Te voilà plus calme, parce que tu vois qu’elle lui manque ces verres qui lui permettent de voir. Ceci explique peut-être la situation. Tu es peut-être allé un peu vite en besogne.

« Tu t’es mise aux lentilles de contact ? »

Tu peux empêcher la pointe d’ironie. Sibéria et ses lunettes, c’est un peu comme une série coréenne. Elles se perdent et se retrouvent inlassablement, c’est ce que tu sais sur elle. Dommage, elle est mignonne sans, mais cela n’est plus Sibéria dans ce cas.

« Tu les as laissées pas loin ? Tu veux que je t’aide ? »

Tu es d’humeur magnanime, puis elle doit se sentir perdue et déstabilisée. Tu ne peux pas la laisser dans cet état, elle pas choisie d’être myope.

Y’a pas besoin d’une autre raison pour que tu sois décent pour une fois.
   
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Sibéria
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Sibéria
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Sibéria
Sam 13 Mar - 10:10

Siberia & Sun
Coup de soleil et collision ;;

Contact d'un millième de secondes et te voilà déjà brûlée pour les dix prochaines années.

Parfois, tu te demandes quel genre d'esprits tu as pu réveiller en bouquinant, tant ton karma est négatif. Sûrement des esprits frappeurs, farceurs, qui prennent un malin plaisir à te voir galérer dans ton quotidien, et qui te mettent dans des situations les plus improbables. Il est toujours préférable de blamer les fantômes plutôt que ta maladresse et ton manque de mémoire, n'est-ce pas Sibé ? Morte de honte, les joues aussi rouges que lorsque tu allais sur la plage de Toulon en été, tu gardes la tête baissée alors que la langue de Sun claque sa première remarque agacée. Tu as voulu être la plus invisible du monde et te voilà en plein phare de celui que tu estimes sûrement le plus dans cet orphelinat – cela t'apprendra à jouer ton espionne creepy. Tête baissée vers le sol, tu te mets à triturer tes doigts nerveusement. « Je-euh je... »  Tu ne sais pas trop quoi répondre. Comment avouer que tu étais là parce que tu le stalkais sans aucune vergogne ?

Incapable de le regarder dans les yeux – de toute façon, tu le verrais flou -, le rouge de tes joues s'accentue un peu plus lorsque Sun se penche vers toi en te dévisageant. Il notifie clairement l'absence de tes lunettes sur ton nez et tu ne sais pas si tu dois être ravie qu'il connaisse ton existence au point de savoir que tu portes des lunettes, ou si tu dois être terrifiée à l'idée que ça te mette encore plus dans la merde. Sa pointe d'ironie t'arrache cependant un sourire un peu blasé de ta bêtise. « J'aurais aimé, mais je ne les supporte pas. » Que tu marmonnes, désespérée de la situation. De toute façon, tu es sûrement trop négligeante pour porter des lentilles qui demandent une hygiène irréprochable. Surprise, surprise alors qu'il te propose son aide pour retrouver tes lunettes. Tellement surprise que ta tête se redrese d'un seul coup, les yeux légèrement écarquillés comme si tu avais appris la vérité sur les fantômes.

Sun ?
T'aider à retrouver tes lunettes ?
Tu as dû tomber dans une sacré seconde dimension.

Tu restes plantée là comme une idiote quelques secondes, le dévisageant comme si on l'avait échangé durant la nuit. Tu dois te secouer, Sibé ; tu ne vas pas rester dans cet état de choc des millénaires, il va te prendre pour une folle. « Euuh oui ! Oui ! Si ça te dérange pas ! Mais si tu as d'autres choses à faire c'est ok aussi ! Enfin, je veux dire- » En fait, il aurait mieux valu que tu te taises. C'est mieux, quand tu te fais discrète, quand tu n'ouvres pas ta bouche, quand tu acquiesces silencieusement. « Je les ai sûrement laissées dans une des salles annexes, ou peut-être dans le couloir... » Tu pinces tes lèvres, en vrai tu sais que tu les as laissées dans le couloir. « Je me suis assise au sol pour reprendre mon souffle à un moment, ahah ! » Tu n'es pas à l'aise quand tu mens, Sibéria. Alors, pour éviter de t'enfoncer un peu plus, tu le contournes et entres dans un petit bureau annexe, sûrement celui du gardien du gymnase, afin de te mettre à le fouiller – même si tu sais que tu le fais en vain.
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Sun
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Sun
Dim 20 Juin - 19:00

   
(Sun) Coup de soleil et collision 2629d84dc1bd550e65665ccd1020060e

Coup de soleil et collision

Feat Sibéria



Tu la fixes et elle bégaie. Tes yeux tentent de capter son regard qui s’esquive. Tu ne la sens pas à l’aise, mais tu ne fais aucun effort pour ça, tu te rapproches un peu. Tu n’es pas vraiment sérieux, mais ta remarque semble est presque prise au premier degré. Sibéria ne pourra donc qu’être une binoclarde, à moins de se tenter à la chirurgie laser.

Mais enfin elle te regarde.

Cela te met étrangement en joie de la voir aussi perturbée de ton altruiste. Tu as presque envie de lui faire faux bon, pour voir. Mais tu n’es quand même pas aussi mesquin, tu as presque peur qu’elle ne puisse plus jamais sortir du complexe sans ton aide.

Tu ne peux pas laisser une brebis égarée.

Elle accepte ton aide, non pas en étant horripilante à te faire des courbettes. Cela se voit sur ton visage que ça t’agace.

« Pas besoin d’en faire autant. Si je dis que je t’aide, je le fais, point. Ne me fais pas regretter mon assistance.  »

Mais tu écoutes ces pistes, mais tu la vois se pincer les lèvres. Tu sens l'anguille sous roche. Y’a un truc qu’elle te cache, tu le sens dans tes tripes. Mais tu la laisses se dérober, la suivant non loin derrière. Il te suffit d’un coup d’oeil pour savoir que ce n’est pas là qu’elle n’a pas laissé ses lunettes sur ce bureau, c’est l’avantage de pouvoir voir.

« Tu perds ton temps, y’a rien ici. C’est pas non plus dans la réserve. »

Tu marques la pause, juste pour l’effet dramatique. Alors tu commenças, avec un air faussement interloqué :

« C’est quand même bizarre, j’étais dans le coin pendant un bon moment et je t’ai pas vu… »

C’est, en effet, très suspect. Il te semble que Sibéria n’est pas une fan de sport, ce qui rend sa présence encore plus surprenante. Mais tu ne la connais pas assez, elle peut avoir des aspects d’elle insoupçonnée. Malgré tout, un truc cloche. Tu penses à voix haute :

« Le couloir ensuite, c’est ça ? »


Tu laisses la graine du doute germer en paix, et déjà, tu faisais demi-tour. Si tu trouves son bien en premier, tu auras tout le loisir de la questionner. Tu n’y crois pas vraiment, qui laisserait un objet aussi précieux dans un lieu sans rebord, mais sait-on jamais. Il ne te faut pas longtemps pour reconnaître les verres à même le sol. « Trouvé. », murmures-tu. Heureusement que tu l’as croisé, sinon tu aurais pu tellement marcher dessus et cela t’aurait bien fait chier.

Tu t’accroupis et récupères le bien inestimable, mais t’es pensif Sun. Machinalement, tes lèvres touchent les branches en métal. Tu sens que quelque chose cloche et tu sais que tu n’aimes pas ne pas savoir. Sibérie est tête en l’air, mais de là à les laisser dans une position aussi vulnérable… Il te manque un truc, un tout petit truc.

Mais en te redressant, tes yeux de sang voient ce que tu dois voir. En même temps qu’une piste, tu ne peux t’empêcher d’avoir un sourire malicieux. Sibéria est peut-être plus intéressante que prévu.

Car de là où tu es, tu peux voir le panier de basket.

   
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Sibéria
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Sibéria
Lun 12 Juil - 17:47

Siberia & Sun
Coup de soleil et collision ;;

Tu n'as jamais été très douée pour la comédie, Sibéria. Peu habituée à mentir, tu détestes de toute façon ça et préfère toujours être honnête pour éviter toute prise de tête et culpabilité. Malheureusement, il est impossible que tu assumes tes vices, encore moins devant celui qui en est la victime. Tu n'es pas prête, tu ne le serais probablement jamais, alors tu prends sur toi et tentes de sauver les apparences, aussi maladroit que ça paraisse. En même temps, tu ne t'attendais pas à ce qu'il te propose sérieusement son aide. Vous n'êtes pas ami.e.s et tu sais pertinemment (pour l'avoir observé de loin depuis... Trop longtemps, en toute franchise) qu'il n'est réellement sympa qu'avec ses proches – alors tu te demandes pourquoi, pourquoi maintenant, pourquoi aujourd'hui (pourquoi le seul jour où tu voudrais juste qu'il t'ignore et s'en aille). Complètement sur le cul, tu bafouilles donc des remerciements et d'autres politesses, ce qui... Ne fait que l'agacer.

Ouais, ben il n'avait qu'à pas te prendre de court, aussi. Parfois, t'as l'impression que le monde entier vient te reprocher d'être gentille et polie (les cris de maman peu importe à quel point tu faisais des efforts – peu importe à quel point tu pouvais t'excuser, lutter, pleurer ta culpabilité), mais c'est probablement juste la panique qui te fait voir tout en noir. Tu lui énonces là où pourraient se cacher tes lunettes, histoire de lui donner de fausses pistes et faire semblant de les retrouver dans le couloir ensuite. Tu pensais qu'il allait t'aider à fouiller le bureau, afin de l'éloigner de ce fameux corridor maudit et de pouvoir t'y rendre en première ; mais il ne fait que jeter un simple coup d’œil à la salle avant de déclarer qu'elles n'étaient pas ici et que tu perdais ton temps à le fouiller. Je le sais, bordel ! Crie ton for intérieur, rageant de ta propre bêtise et paniquant à l'idée d'être découverte.

« Attends, je - » Trop tard. Sun se détourne et s'engage dans le couloir. Tu te précipites un peu trop, te mangeant le coin du bureau en bois en pensant être un peu plus décalée que ça – tu étouffes un grognement alors que l'éclair de douleur traverse ton corps pendant quelques instants et viens frotter le côté gauche de ton bas-ventre devenu sensible. Une fois que tu peux de nouveau bouger, une trentaine de secondes plus tard, une minute peut-être, il est trop tard. Tu le découvres debout, tes lunettes dans la main, un sourire malicieux collé aux lèvres. Il sait, n'est-ce pas ? Il a compris. Si tu n'avais pas l'impression de chuter au fond d'un gouffre, tu aurais pu inventer d'autres mensonges – que tu as entendu du bruit, que tu es venue voir, que ça n'a pas duré longtemps, juste de la simple curiosité. Rien de plus. Que tu as voulu partir une fois que tu as découvert qui jouait dans ce gymnase vide. Oui, tu aurais pu, mais en cet instant, tu ne vois plus que le pire des scénarios, celui qui te hurle qu'il sait, qu'il a découvert ton vice, que tu ne peux plus fuir.

Dans les comédies romantiques, les filles se détournent toujours et prennent la fuite lorsque ce genre de découvertes ont lieu. Toi, tu ne peux pas. Tu ne vois pas plus loin qu'à un mètre, tu t'es déjà mangé le bureau, tu risques de te prendre d'autres murs, d'autres portes et d'autres poteaux si tu décides de t'enfuir en courant hors du complexe. Une partie de toi en a envie, pourtant, terriblement envie. Une autre, encore, a envie de se recroqueviller dans un coin dans une litanie d'excuses, espérant secrètement se fondre avec le mur et disparaître. Et enfin, la dernière.

La dernière est complètement partie en couilles, apparemment. Car tu ouvres les lèvres et lâches un « Je t'ai trouvé beau quand tu jouais alors je suis restée. » qui te semble être avoué par une autre personne que toi. Comme si quelqu'un d'autre a prit possession de ton corps pour te faire dire cette chose embarrassante. Certains parleront d'un élan de courage, toi tu parlerais plutôt d'un élan de panique. Cela ne t'empêche cependant pas de devenir cramoisie et de baisser de nouveau la tête, les yeux écarquillés, en train de te demander pourquoi tu avais lancé une bombe pareille. « Tu savais qu'il existe un objet SCP d'une vidéo d'un match de NBA ? Celui de l'ouverture de la saison 2010-2011, entre les Celtics de Boston et les Heat de Miami. Il s'appelle SCP-1733, de classe sûre. A chaque nouvel enregistrement, des détails sont modifiés, et toutes les entités de l'enregistrement se souvienne de chaque modification. Elles ont fini par arrêter de jouer, sachant exactement quelle stratégie l'équipe adverse allait suivre. Puis, elles ont compris qu'elles étaient prisonnières de l'enregistrement. Il y a alors eu des rebellions, puis des sacrifices de certaines de ces entités. A chaque nouvel enregistrement, les personnes sacrifiées réapparaissaient, peu importe comment elles sont mortes dans l'enregistrement précédent. » Les mots défilent à toute vitesse, tu n'es même pas certaine qu'il y comprenne quelque chose, mais tu as besoin de te raccrocher à ce que tu connais le mieux – le paranormal. Tu as découvert cet SCP quand tu as commencé à t'intéresser à Sun, retenant la moindre information à ce propos pour espérer, un jour, avoir le courage de l'approcher et de lui raconter cette anecdote.

Tu n'aurais jamais imaginé devoir en parler là, maintenant, dans ces circonstances. Tu aurais préféré, vraiment préféré, qu'il continue de t'ignorer encore aujourd'hui.
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Sun
Sun
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Sun
Mer 14 Juil - 15:25

   
(Sun) Coup de soleil et collision 2629d84dc1bd550e65665ccd1020060e

Coup de soleil et collision

Feat Sibéria



Tu as prévu de la faire chanter à l’instant où tu as compris qu’elle est venue là pour te voir Sun. Tu n’es pas une bonne personne, même si tu le peux des fois le penser. Tu aimes les réactions de tes semblables, encore plus quand il s’agit d’une jolie fille angoissée. Malgré toutes tes mauvaises intentions, tu ne voudrais pas la pousser trop loin. En réalité, tu es curieux, tellement curieux.

Que peut-elle trouver en toi qui fais qu’un être aussi craintif se risquerait à t’observer ?

Mais voilà, quelques fois, cette chienne de vie t’offre de belles surprises. Tu n’as pas prévu qu’elle soit honnête dans ses intentions. A vrai dire, ça te fait perdre ton sourire tellement tu es ahuri de la situation. C’est bien la même Sibéria qui s’est perdu dans ses mots jusqu'à quelques minutes avant ? A vrai dire, elle a réussi à te couper le sifflet, alors que c’est normalement toi qui fait ce genre d’effet.

Tu te rappelleras longtemps de ce moment, parce que le plus hallucinant ne s’est pas encore passé.

Elle baisse la tête, tu penses que tu peux reprendre le contrôle, mais il n’en n’est rien. Cet instant de répit, ce n’est que le calme avant la tempête.La lycéenne ne s’arrête pas, et à vrai dire tu n’as jamais pensé qu’elle aurait un tel débit. Elle ne te regarde pas, le rouge colore ses oreilles, mais tu n’en tiens pas rien rigueur. Toi t’es figé, parce que tu ne comprends pas vraiment sa tirade.

Et t’aime étrangement ça.

Tu avales tous ses mots et si elle pouvait voir tes yeux, elle pourrait y déceler cette lumière qui brillait durant ta jeunesse.

« SCP ? Classe sûre ? »

Ta voix n’a aucune malice, juste interrogatif. Tu t’approches un peu plus, mais suffisamment proche pour ne pas la brusquer. Elle est une mine de savoir inconnu et tu ne veux pas qu’elle se tarisse.
« Qu’est-ce que cela signifie ? Il y en a combien en tout ? Y’a combien de classe ? Le chiffre est juste par ordre chronologique ou il y a plus de sens ? »Tu commences à t’exciter malgré toi. Ses connaissances te paraissent inutiles, aucune application possible, c’est pour ça qu’elles sont fabuleuses à tes yeux.

«  Ah , attends. » Délicatement, tu lui remets ses verres et accueilles sa vision retrouvée par un sourire sincère. «  C’est mieux comme ça. » Cela ne doit pas être agréable d’avoir son interlocuteur dans le flou. Tu veux qu’elle soit dans les meilleures dispositions possibles pour répondre à ta requête. Après tout, les lunettes lui vont mieux, parce que c’est cette Sibé là qui a pu te surprendre.

« Dis-moi tout, c'est des fantômes? »


Tu gardes de côté qu'elle t'a dans l'oeil, tu n'oublies pas. Mais pour une fois t'es pas le gosse chiant. Tu en oublierais presque la rage qui gronde dans tes entrailles.

   
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