Habituellement, le bureau de Mrs M. était fermé en son absence. Il s'agissait d'une large pièce constituée d'un grand bureau, un ordinateur qui y était accolé, fauteuils confortables pour les invités. Les placards étaient soigneusement fermés à clé, comme l'était le tiroir du bureau, et l'on pouvait penser qu'il y avait bien d'autres cachettes dans ce bureau qui avait pu héberger d'autres directeurs depuis cent ans.
L'ordinateur était bien entendu fermé par un mot de passe, l'on voyait sur l'écran verrouillé l'emblème de Prisme, le même corbeau qui apparaissait aussi sur le portail de l'entrée.
L'élite.
Sur les murs, quelques dessins d'enfants, dont un de Fairy, agrémenté de multiples paillettes, et ceux de divers gamins dont aux noms divers et variés.
La porte aurait dû être fermée, mais par un jeu de circonstances étranges, elle était ouverte.
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SE DONNER UNE CHANCE DE TOUT EFFACER, ON IRA ON SAURA SAUVER NOTRE EXISTENCE POUR REFAIIIIRE UN MONDE SANS DANGEEEEER
Muninn ouvre la porte, en essayant de la faire grincer le moins possible pour rester discrète. Elle observe le bureau qu’elle a visité quelques fois avant, souvent synonyme de mauvaises nouvelles. Le déluge qui tombe dehors ne fait qu’ajouter à l’atmosphère presque sordide de la situation.
Elle n’aurait jamais pensé un jour s’introduire dans le bureau de la directrice durant son absence, bien trop stressée par sa place dans le classement pour prendre le risque de la faire dégringoler encore plus. Mais c’est Castor qui a fini par proposer l’idée, en suggérant que ça ferait un super article pour le journal de l’école. Et il faut admettre qu’il n’avait pas tort. Surtout avec toutes ces rumeurs qui circulent en ce moment sur un gamin mort. Déjà, glauque. Et surtout, Muninn n’a pas l’habitude d’entendre des rumeurs qu’elle n’a pas fait circuler elle-même, et elle est plus que curieuse de savoir de qui ça vient, maintenant.
Alors la voilà, dans le bureau de la directrice miraculeusement ouvert alors que cette dernière est absente, à observer autour d’elle et à se demander par où elle devrait commencer.
“Ferme doucement la porte derrière toi.” elle chuchote à Castor, de peur que quelqu’un ne les entende. Muninn se met à fouiller rapidement, et se rend compte que tous les tiroirs et placards étaient fermés à clef. Le contraire l’aurait étonné, honnêtement. Elle décide de s’asseoir devant l’écran d’ordinateur, lui aussi verrouillé par un mot de passe. Et merde, comment ils font les hackers dans les films, déjà ?
“Qu’est-ce que ça pourrait être, son mot de passe…?” elle se demande à voix haute, n’attendant pas vraiment une réponse de Castor. Souvent, les gens choisissent des choses qu’ils aiment comme mot de passe, non ? Alors elle tente de taper classement, corbeau, et même tortured’enfant. Mais non, rien ne marche. Elle observe autour d’elle, cherchant une solution qui lui tomberait du ciel. Mais à part des livres et des dessins d’enfants accrochés au mur, pas grand chose.
“Hey, t’as une idée de ce que ça pourrait être, le mot de passe de son ordi ?” elle demande à Castor. “Ou encore mieux, des talents de hacker cachés ?”
Le sale gosse tient plus en place – elle arrive son heure de gloire, le reportage qui lancera sa carrière. Ou celui le fera virer de l’orphelinat, au choix. Mais Castor ne pense pas aux conséquences. Les rumeurs qui circulent dans les couloirs l’obsèdent. Gamin mort ou assassiné ? Les informations trop vagues laissent une place débordante à l’imagination délirante des orphelins trop habitués au macabre. Ils sont à Prisme, et ici tout est possible, non ?
Jamais il ne l’avouera, jamais la présence de Muninn le rassure. La présidente du club de journalisme participe à cette expédition dans l’antre du démon, et sa présence ne sera pas de trop pour résoudre les énigmes qui se cachent dans le bureau centenaire. Le gamin refrène difficilement son énergie, mais il est aujourd’hui question de discrétion.
— J’en sais rien. T’as essayé classement ou torture ? demande-t-il en observant la bibliothèque à toute épreuve. Si ça se trouve, c’est comme dans les films et la réponse est dans la pièce.
C’est faux. Aujourd’hui tout se résout grâce aux compétences informatiques du génie de la bande, celui capable de hacker la session en quelques clics. La réalité se heurte à ce mur de clichés, Castor pourrait appuyer sur toutes les touches que l’ordinateur resterait verrouiller. Muninn ne semble pas plus avancer.
— Il faut chercher un livre qui sort de l’ordinaire, qui devrait pas être ici, ou alors... Il parle vite Castor, trop vite. Il parle aussi vite qu’il réfléchit. Alors quand il bloque sur quelque chose d’illogique, le flux de parole incessant fait place au silence. Mrs M. est tout sauf sentimentale. Pourquoi elle garderait des dessins sur ses murs ? Pour faire bonne impression ou pour se rappeler de son mot de passe ? Essaie les pseudos dessins, non ? Enfin, j’suis pas sûr que ça serve, elle aime trop nous appeler par nos prénoms.
Raisonnement digne d’un dessin animé pour gosse ou d’un escape game. Il n’y a aucune chance que cela fonctionne, mais au moins, il aura essayé. Le gamin bouge pour venir se placer derrière Muninn. Il veut être aux premières loges si par miracle l’ordinateur se déverrouille, si par magie ils trouvent quelque chose.
HRP : merci beaucoup pour le générique de code lyoko, deux jours que ça fait ma journée quand je lis ton rp.
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Jeu 21 Jan - 13:36
Trouver le A
Sifflotant en rentrant de sa pause cigarette secrète, Clown marchait joyeusement vers le bureau de Mrs M. Il devait l'informer de quelques dossiers comportant de nouveaux éléments, comme fréquemment. De manière générale, il ne se passait rien de bien alarmant alors il n'y allait jamais en pressant le pas ou en pleine détresse. Clown n'avait aujourd'hui qu'à signaler quelques cas de rhumes, il s'en voyait ravi.
Les quelques dossiers en main, il prenait son temps, discutant avec quelques élèves le temps d'y aller, même s'il avait un peu hâte de prendre un petit café avec Mercury. Cela dit, une fois arrivé devant la porte, il entendit quelques bruits discrets : il ne faisait nul doute qu'il s'agissait de voix. Clown était peut-être mal tombé, mais il n'avait pas fait tout ce chemin pour rien alors il resterait planté là le temps qu'il faut. Cela dit, il n'entendit à aucun moment sa supérieure, mais bel et bien deux jeunes prépubères discuter. La tirade que Castor avait faite l'avait conforté dans son idée, c'est en fronçant les sourcils qu'il avait vivement ouvert la porte.
- Qu'est-ce que vous faites là, les mioches ?
Il aurait peut-être aimé être professeur pour voir ce genre de scènes saugrenues plus souvent, quoi que, il était déjà plutôt bien servi là où il est finalement. Il se retint de rire en fermant la porte, fixant les deux énergumènes chacun leur tour.
- Rho ça vaaa, je déconne !
Il posa les dossiers à côté de Muninn puis s'accroupit à ses côtés pour regarder ce qu'elle pouvait bien traficoter ici. Se massant légèrement les tempes, il fit mine de réfléchir.
- Vous avez essayé Clown ?
Il savait bien qu'ils ne risqueraient pas de trouver le code et la situation l'amusait particulièrement. À vrai dire, ce n'est pas tout à fait son genre de sermonner ou de dénoncer, mais il redoutait un peu ce qui allait se passer ensuite. Tout dépendait de ce qu'ils allaient dire et faire, sa décision n'était pas encore prise, il agirait en conséquence quand son choix sera fait, mais alerter la directrice semblait néanmoins inévitable.
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Avant même d’avoir pu essayer l’idée de Castor, la porte s’ouvre d’un coup et Muninn hurle. Les jumpscares, ça a jamais été son truc. Elle observe l’infirmier et le reconnait directement. Elle a tendance à l'éviter, parce que les clowns, ça la fait flipper. En le voyant, son sang ne fait qu’un tour. Oh non. Voilà qui posait un gros problème dans leur mission. Vite, une excuse.
“On est là pour interviewer la directrice pour euh… Le journal, mais elle est absente, alors on l’attend, haha…” elle essaie de faire croire avec un petit rire gêné et la confiance en soi d’une moule. Elle sait très bien que ça a très peu de chances de passer, mais qui ne tente rien n’a rien. Clown vient s’accroupir à ses côtés, et Muninn se demande si en se tapant la tête contre le bureau assez de fois elle pourrait peut-être s’assommer. Parce que l’infirmier allait finir par tout raconter à Mrs M., et autant Castor n’a pas grand chose à perdre, autant Muninn redoute déjà sa chute au classement.
Elle essaie de taper “Clown” pour lui faire plaisir, mais sans succès. Ça commence à lui taper sur les nerfs, cette histoire de mot de passe. “Ils sont pas censés donner un indice après un certains nombre de mauvais essais ? Au cas-où on aurait oublié le mot de passe ?” Muninn laisse tomber les mensonges face à l’infirmier. Elle et Castor étaient déjà dans le pétrin de toute façon, alors autant aller au fond de cette histoire. Elle n’avait pas eu beaucoup d’occasions de se servir d’un ordinateur dans sa vie, se contentant de son téléphone pour faire tout ce dont elle a besoin, mais elle connait quand même les bases de l’informatique.
Elle se souvient de l’idée de Castor et plisse les yeux pour discerner les pseudos écrits sur les dessins accrochés au mur. Elle en essaie quelques-uns, dont “Fairy”, qui est le pseudo qui revient le plus sur les dessins, en espérant que l’un d’entre eux fonctionne.
hrp: c'est court désolée, mais je veux pas bloquer le rp ;;
Le hurlement le fait sursauter. Plus que la présence de Clown, plus que la possibilité d’être puni jusqu’à la fin de l’année scolaire. L’espace d’un instant, il se dit qu’elle doit être une sorcière pour hurler aussi fort. Puis il se rappelle des biais sexistes qu’il peut y avoir derrière cette rhétorique et s’en veut beaucoup. Il faut se concentrer.
Ils en ont de la chance les gamins. De tous les adultes qui auraient pu débarquer, ils sont tombés sur le plus cool, celui qui ne va pas courir appelé Mrs M à la seconde. Parce qu’il y aura des conséquences, Castor le sait. Mais ce serait stupide de faire tout ça pour rien, d’être puni sans avoir réussi à dénicher la moindre information.
— Salut Clown, la forme ? Le mensonge de Muninn n’a aucune chance de passer, et le gamin préfère ne même pas s’y aventurer. Rester simple, c’est la solution à toute épreuve. Ah ouais ? J’savais pas que t’avais des vues sur Mrs M. Tu veux que je t’arrange un coup la prochaine fois que je serais convoqué dans son bureau ? Pas sûr que ses blagues détendent l’atmosphère, pas sûr que ça aide qui que ce soit dans la pièce.
Ses yeux font des allers-retours entre l’ordinateur et le reste de la pièce. Échec après échec, la liste d’idée périt, et l’écran reste verrouillé. Castor commence à avoir la bougeotte. Il faut trouver autre chose. Ouvrir ce placard. Trouver le salle cachée dans laquelle se trouve les plus noirs secrets de l’institut.
— Bon. On se sépare pour chercher des indices. Clown, vu que t’es géant, tu regardes en haut des meubles. Je vais regarder dessous. Et Muninn, essaye de fouiller partout. On cherche une clé, ou n’importe quoi pour ouvrir les placards. Le gamin a conscience qu’ils doivent réussir. Ils vont être punis, ce serait stupide de n’avoir rien retour.
Il n’attend pas de réponse, et se glisse sous le bureau à la recherche d’indices. Peu importe ce que les autres penses. Peu importe s’il vient de donner un ordre à l’infirmier qui n’a rien à voir avec leurs recherches.
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Lun 25 Jan - 13:50
Trouver le A
Une interview ? Clown ne prit même pas la peine de relever mais daigna tout de même afficher une moue pour indiquer que "peut mieux faire", puis soupira lorsqu'il vu que "Clown" ne fonctionnait pas, bizarre. Néanmoins il était ravi que Castor s'inquiète pour sa forme, c'est un bon gamin n'empêche.
- Non mais t'embête pas va, je sais bien qu'elle est déjà sous mon charme, normal.
Clown se redresse et plisse les yeux pour observer tout autour, c'est la première fois qu'il se retrouve de ce côté du bureau et ça l'amuse un peu. En un sens ça lui aurait plu d'être un élève à cet instant, parce qu'il est un peu tiraillé entre les convenances que lui imposent son statut et le mal que se donnent ces petits pour trouver je-ne-sais-quoi. C'est peut-être un peu grotesque comme histoire, mais il sait très bien qu'ils vivent dans un environnement stressant alors si ça peut leur faire plaisir pourquoi pas, il se dit que s'il peut réussir à satisfaire leurs envies c'est ce qui l'importe le plus, finalement.
- Rho, j'suis sur que c'est plein de poussière là-haut...
Il hausse les épaules et s'y met quand même, après tout c'est lui qui s'est mis d'accord tout seul pour participer à cette chasse au trésor sans queue ni tête. Se dirigeant vers le coin de la pièce pour être sur de ne rien rater et d'en faire le tour complet, il se lance dans une tirade que lui même n'écoute pas, glissant sa main le long des meubles.
- Mais qu'est ce que vous cherchez les minus, en vrai ? Non parce que d'accord, j'vous aide, pourquoi pas. Vous vous êtes fait confisquer vos téléphones c'est ça ? Les jeunes... Y'a pas que les écrans dans la vie quoi, je sais pas, allez jouer dans l'herbe ou.. Des trucs... Faites un Monopoly ? OU MIEUX ! Révisez ! Ah ouais parce que, hein.. haha...
Il secoue sa main, laissant les bourres de poussières virevolter jusqu'au sol. Dégueu. En plus ça commence a lui chatouiller la respiration.. Il sent que ça vient, alors en catastrophe il balance vivement son nez rouge sans chercher à savoir ou est-ce qu'il pourra bien atterrir.
- AATCHOUM !!
Si quelqu'un veut se le prendre la la figure, ou que ça active un piège MDRR.... PARDON
Autumn PNJ
PNJ astucieux
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Autumn PNJ
Lun 25 Jan - 16:26
MJ : Muninn : le mot de passe ne marche pas. Castor. Sous le bureau, encore un dessin de Fairy et sans doute des petites bricoles offertes par elle.
Il y eut sans doute de drôles de bruits de pas. Lents et silencieux.
Le couloir semblait pourtant désert, Mercury semblait pourtant absente pour la journée, ne serait-ce que l'heure.
Mais ce n'était pas elle, le pas semblait plus léger, comme s'il ne portait pas de chaussures.
Il eut l'air de s'arrêter pendant quelques secondes sur le côté de la porte, puis la saisit, en assez de temps pour qu'un œil averti puisse apercevoir une silhouette assez grande au visage caché par une capuche, des vêtements qui faisaient plus masculins que féminins, claquer la porte et se dépêcher de la fermer à clé.
Comme il était venu, il s'en alla.
Ce petit escape game motiverait peut-être les enfants à trouver des indices plus rapidement.
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Pour une fois, Muninn est contente de laisser quelqu’un d’autre donner les ordres, parce qu’après avoir tapé un énième mot de passe sans succès, elle n’a vraiment aucune idée de comment avancer dans cette situation. Alors elle se lève de la chaise de bureau et se met à fouiller de partout. Elle ne trouve pas grand chose pour l’instant, comme la plupart des tiroirs et placards sont fermés à clé. Elle cherche dans les pots à crayons, sous le clavier et retire la plupart des livres sur une étagère, au cas-où il y aurait quelque chose de caché derrière l’un d’entre eux. Elle entend Clown les sermonner sur les méfaits des écrans sans vraiment l’écouter non plus, trop concentrée à chercher un détail qui lui aurait échappé.Jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus l’ignorer lorsqu’elle se prend son nez rouge en plein dans le front. “Mais AÏEUH !” elle s’exclame, un peu trop fort pour la situation dans laquelle ils sont. Mais c’est un réflexe, alors est-ce vraiment de sa faute ? Puis d’un seul coup elle se fige, entendant des bruits de pas venant du couloir, et se demande si c’est Mrs M. auquel cas elle a vraiment merdé sur ce coup-là. Elle échange un regard avec Clown et Castor, essayant de leur demander par télépathie s’ils devraient se cacher ou fuir par la fenêtre. Au final, elle reste bloquée sur place, comme paralysée par la peur d’être découverts. Puis la porte se referme dans un claquement, suivi d’un petit clic. Silence. “... C’est une blague ?” parce que c’est tellement absurde que c’est forcément une blague. Quelqu’un vient vraiment de les enfermer dans le bureau de Mrs M. Si ça se trouve, c’est la directrice elle-même qui est venue fermer son bureau après s’être rappelée l’avoir laissé ouvert. Dans tous les cas, ils étaient dans la merde jusqu’au coup. Muninn se retourne vers Castor une fois le choc passé, n’étant plus très sûre de ce qu’ils étaient censés faire dans une situation. “On fait quoi ?” elle lui chuchote. “On cherche d’abord ce pourquoi on est ici, ou on cherche d’abord une issue ?”
Abandonner n’est pas une option. Pas après avoir pris autant de risques. Pas après avoir embarqué Muninn et Clown dans son obsession pour sa quête d’indice. Ils ne peuvent pas abandonner maintenant. Qu’ils soient coincés dans cette salle iconique de l’orphelinat ne change rien : Mrs M. est absente et ce serait folie de ne pas en profiter.
— On continue à chercher, ça va aller Mun. Le gamin fait preuve d’un calme à toute épreuve. Trop habitué au stress des conneries, ou réellement préparé aux missions pleines d’imprévus, il se bat pour ne pas sombrer à la panique. Il a toujours détesté être enfermé, souvenirs douloureux du sol espagnol. Et puis, on l’a notre issue. On aura qu’à sortir par la fenêtre. Heureusement qu’ils sont au rez-de-chaussé.
Le gamin lâche un soupir. Il examine sa trouvaille sans grands espoirs. Le dessin, une nouvelle fois signé de la main de Fairy l’interpelle. À croire que la directrice aime beaucoup la petite fée, à croire qu’elle a un cœur caché sous son obsession pour la torture. Il lâche un soupir désespéré.
Puis il trouve la clé. Cachée dans le bordel sans nom de bricoles d’enfants, elle apparaît comme la délivrance. Les recherches continuent.
— Meuf, j’ai trouvé une clé !! Sous un énième dessin de Fairy. C’est grave une obsession non ? Il parle vite, trop vite, mais il met déjà toute son énergie à ne pas sauter sur place, à ne pas danser pour signifier à quel point il est heureux. Bref, tu penses qu’elle ouvre quoi ? Il n’attend quelques secondes avant d’essayer d’ouvrir le bureau, sans succès. Nouveau soupir. Tiens Clown, essaye d’ouvrir le placard, non ? dit-il en lui tendant la fameuse clé.
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