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[Alpes] des vacances bien fraîches !
Thorn
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Thorn
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Thorn
Ven 26 Fév - 19:11


@Castor @Hedgehog @Zen @Crocodile @Scaramouch @Orque @Basked @Libellule

Il y avait finalement peu de moments où ils pouvaient partir tous ensemble et décompresser. Les sorties entre membres des Cercles en faisaient partie et Thorn les attendait pour cela.

Depuis qu'il était trésorier, c'était en partie lui qui validait les sorties du groupe et alors qu'il en séchait la majorité, celle-ci lui donnait envie depuis des semaines. Des mois plutôt.

Il fallait dire que partir dans les Alpes et sentir de nouveau la neige sur ses mollets, le froid envahir tout son corps, c'était une envie tellement pressante qu'il avait tout fait pour que cela se réalise. Surveiller la météo, jusqu'à organiser le projet et parler avec beaucoup de sérieux avec les autres membres du bureau qu'il se faisait, en temps normal, un plaisir de semer dans l'orphelinat lorsqu'ils avaient une question pour lui.

Oh, Thorn n'en était pas devenu plus sociable, ni gentil, il faisait juste ce qu'on lui demandait sans émettre de son, dès qu'il s'agissait de partager des choses, il redevenait bougon et fuyard.

Ils avaient pris le train pour aller à Paris, puis un autre qui les avaient mené à Chamonix, après quelques correspondances. Lorsqu'ils étaient arrivés à destination, Thorn avait ouvert la bouche en grand lorsqu'ils étaient arrivé à destination, commençant à en avoir marrer d'être coincé dans ce train étroit, collé à Castor et condamné à jouer avec lui et quelques autres à un jeu de cartes stupide. Il avait eu beau râler, ils ne pouvaient pas sortir de ce machin roulant, alors il ne faisait qu'embêter ses camarades.

Thorn se rendit plusieurs fois aux toilettes, pour souffler, et passa pas mal de temps entre les wagons à regarder le paysage passer. L'auberge dans laquelle ils logèrent dès leur arrivée était pittoresque. Le professeur de sport, Eden, les abandonna rapidement pour aller squatter le bar local, mais de toute façon, il était de coutume que pendant les activités des cercles, les professeurs laissent les les élèves tranquilles ; ils étaient surtout présents si jamais quelque chose se produisait.

Enfin, ils pouvaient se reposer. Le premier jour, ils empruntèrent des skis et purent librement dévaler les pistes sans se soucier de qui allait où. Après une bonne fondue dans la soirée (sans compter l'utilisation du spa de l'endroit), ils enchaînèrent sur une deuxième journée de ski. Les plus motivés d'entre eux pouvaient choisir entre le ski (ou le snow) ou s'inscrire pour une super balade qui leur permettrait de passer la nuit dans un refuge de montagne. Un guide de haute montagne devait les guider, ils avaient piolet et chaussures à crochets, l'équipement nécessaire pour, non pas venir à bout du Mont Blanc, mais grimper sur un sommet.

Décidé, Thorn avait attaché ses cheveux, avait étiré sa jambe puis avait rejoint les autres au pied du chalet. Très rapidement, ils avaient commencé la balade, les pattes dans la neiges et les mains crispés sur les bâtons.

Ça ne faisait que commencer à grimper.

Il inspira un bon coup, se disant que Hector aurait sûrement voulu être présent pour photographier quelques dahut et yéti. Il eut un bref sourire en pensant à l'insouciance du garçon et se demanda même pourquoi il ne rejoignait pas le Cercle de Mars.

Il pourrait lui proposer, tiens.

Le guide semblait connaître les sentiers, ils durent même mettre les raquettes, sans quoi leurs pas s'enfonçaient trop et ils mettaient un siècle à avancer. Le type parlait français, lui pas du tout, il espérait au moins qu'il y en avait un dans l'assemblée qui pigerait son charabia.

Lançant un coup d’œil à Castor, puis aux autres dans le groupe, dont certaines filles un peu en retard, il ne se gêna pas pour lui dire, se moquant un peu trop fort :

« On tente de semer Zen et Crocodile avant la fin de la journée ? Genre test de survie, haha ! »
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Castor
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Castor
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Castor
Dim 7 Mar - 22:29
C’est donc ça, la France ?
Cette grisaille qui stagne, cette grisaille qui rend misérable le quotidien du pauvre, du marginal, de tous ceux qui luttent contre une machine trop grosse, contre un système qui oppresse ceux qui n’ont pas la bonne éducation, la bonne couleur, la bonne religion. Pollution étouffante qui asphyxie le pays des droits de l’homme. Les gens s’entassent dans les transports, les gens marchent vite, trop vite, sans un sourire.  C’est donc ça, la France ?

Terre d’accueil, terre promise, destination ultime d’un chemin trop long. Le sale gosse regarde les paysages qui se succèdent avec une certaine aigreur. Parce que ce devrait être chez lui ; chez lui et chez sa mère, vivante, un petit coin de paradis loin des guerres, loin de la peur quotidienne de mourir dans un conflit trop dur, trop brutal, trop sale.

Et il y a tout ce vert qui défile le long des chemins de fers, tout ce vert qui tranche avec la laideur des villes, ce vert qui a longtemps fait rêver sa mère. Il est bien loin, le jaune du désert qui l’a vu naître, ce désert étouffant, ce désert rouge sang.
Aujourd’hui, la France bicolore, la France grise et verte ne le fait plus rêver. Et peu importe tout ce blanc qui cache la misère, ce blanc presque féerique qui recouvre ses champs et ses montagnes. Castor ne se laissera pas avoir.

La rancune ne l’empêche pas de sourire. Elle ne l’empêche pas de sortir trop de mots à la minute, de profiter de chaque instant en compagnie de sa princesse. Parce dans les Alpes, loin de prisme, tout semble plus simple. La colère et les poèmes ne sont que de mauvais souvenirs qu’on laisse dans un coin, comme une douleur qui attend sagement la rentrée pour se réveiller.
Castor ne veut que profiter. De la nature, des limites à repousser, d’une nuit près de son meilleur ami, de son cercle. De cette nouvelle famille dysfonctionnelle qu’ils créent autour d’un repas chaud.

Le froid glacial lui fait presque regretter d’être là, d’avoir été l’un des premiers volontaires pour cette randonnée dans la neige. La perspective d’une nuit au refuge reste une motivation suffisante.

▬ T’es pas cool avec elles, princesse. Le gamin lève les yeux au ciel. Il a toujours été comme ça, sa princesse, à agir comme si le monde lui est dû, à ne pas vouloir partager. En plus, t’as pas écouté ce qu’a dit le guide ou quoi ? Il faut rester les uns avec les autres, pas s’éloigner du groupe. C’est presque drôle venant de lui, presque inattendu. Parce que Castor ne respecte jamais les règles, il va au-delà des limites. Mais les conditions ne lui inspirent pas confiance, il n’a pas toute son assurance. Il a expliqué qu’on pouvait se perdre, et franchement j’ai pas envie de crever de froid moi.

Il adresse à Thorn un regard presque dépité. Décidément, il préfère les sorties en été, quand le soleil réchauffe sa peau et son cœur.
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Zen
Zen
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Zen
Lun 8 Mar - 22:25
Zen avait encore du mal à réaliser. Ils allaient en France. Ils quittaient l'Angleterre pour un autre pays. Elle était surexcitée et elle avait tellement hâte d'arriver dans les Alpes. Bien évidemment, cette excitation ne se voyait pas. On voyait de Zen quelqu'un de calme qui lisait tranquillement dans son coin en envoyant quelquefois des regards noirs en direction de Thorn qui faisait le con, comme à son habitude. Mais tout le monde autour d'eux se fichait pas mal du comportement du rouquin. Ils étaient tous relativement impatients aussi d'arriver pour pouvoir skier.

Et une fois arrivés, l'Écossaise ne pouvait que regarder le paysage bouche bée. C'était magnifique ! Ce paysage quasi blanc avec quelques touches de couleurs par-ci, par-là rendait la chose plus belle encore. Elle déposa rapidement ses affaires et enfila la combinaison et le reste du matos important pour la montagne et se mit en piste sur des skis. La sensation était merveilleuse et lorsqu'elle dévala une pente à toute vitesse, tout en faisant attention à ne bousculer personne, elle laissa échapper un cri de joie. Elle avait les joues rouges et ses cheveux se retrouvaient parsemés de neige. Elle continua encore et encore avant de vouloir s'essayer au snowboard qui était bien plus drôle encore que le ski. Elle ne vit pas le temps passer et fut déçue lorsqu'ils durent rentrer. Mais se réchauffer ne fit que du bien et enlever la combinaison qui pesait tout de même un peu, permis à se libérer et de se sentir plus léger. Zen secoua ses cheveux pour enlever la neige restée collée et alla rejoindre les autres devant un bon repas.

Elle dormait comme une souche (et rêva même qu'elle avait échappé à la vigilance d'Eden et qu'elle avait réussi à s'enfuir et qu'elle vivait sa meilleure vie loin de l'orphelinat, enfin libre de tout) et le lendemain, elle se réveilla de très bonne humeur et son visage rayonnait. Elle n'était pas du genre à sourire à tout bout de champ – du moins, pas avec un aussi grand sourire. Rien ne semblait la perturber et elle se dépêcha de prendre un petit déjeuner avant de rejoindre les autres pour une promenade des plus neigeuses.

L'ascension était très difficile et plus ils montaient, plus la difficulté augmentait. Zen regrettait quelque peu de ne pas avoir profité du spa un petit peu avant. Elle n'allait pas extrêmement vite, certes, mais elle économisait surtout ses forces. Cela ne servait à rien d'aller vite tout de suite car c'était de quoi devenir une loque à la fin de la promenade. Mais ça, Thorn ne semblait pas s'en soucier, lui qui se trouvait un peu plus loin devant et qu'il s'amusait à la provoquer. Elle grogna et parla fort pour qu'il puisse l'entendre de là où il était.


- Il se croit marrant en plus poil-de-carotte. Il a des progrès à faire. Ce serait bête qu'il se mange un tronc d'arbre en si bon chemin ou qu'il soit retrouvé étouffé par son propre oreiller. Quoi que, ça, ça serait des vacances pour nous.

Et si jamais Thorn se retournait pour la fusiller du regard à son tour, il risquait de la voir lui tendre son majeur en lui faisant un beau doigt d'honneur, sourire aux lèvres. Ensuite elle se pencha vers Crocodile.

- Avec un peu de chance, il déchantera rapidement et il sera celui qui trainera la patte et il soufflera comme un bœuf. Fit-elle en chuchotant et en lançant un clin d'œil à la demoiselle.
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Mar 23 Mar - 17:39
Elle n’avait jamais eu l’occasion de voyager, hormis pour se rendre à l’orphelinat, et se contentait souvent de regarder des vidéos – car lire des livres sans images c’est ennuyant à mourir – pour s’imaginer visiter les villes qui l’attirent. Basked ne connaissait que peu de choses sur la France. Elle savait que l’un de ses grand-oncle vivait à Paris et a épousé une Française (le chanceux, pensait-elle souvent), que l’on mangeait des omelettes (du fromage) et des croissants… Non en fait elle connaissait vraiment que dalle.

La jeune fille ne savait pas trop à quoi s’attendre avec les Alpes… La seule certitude pour elle, c’était que tant qu’il y avait de la neige elle s’amuserait. Lors du long, très long trajet, son regard s’était mainte fois dirigé vers celui qui serait sa cible favorite – en l’occurrence Thorn, qui ne semblait pas de bonne humeur. Quoi de nouveau. Basked quant à elle ne tenait pas vraiment en place dans le train. Elle changeait souvent de siège pour coller son nez à la vitre, hurlait au reste de son Cercle que l’on pouvait voir la tour Eiffel alors qu’il ne s’agissait que l’un des nombreux pylônes électriques qui ornaient le bord de la route ; elle avait même, à un moment, fini au sol avec les pieds sur le siège pour se plaindre de son ennui. Heureusement pour ses camarades, elle finit par s’endormir jusqu’à la fin du voyage.

Une fois arrivée, elle dû faire un violent effort pour ne pas courir et se jeter dans la neige… Elle avait cependant peut-être ou peut-être pas jeter une petite boule en direction de Thorn… Et elle avait peut-être ou peut-être pas atteint un autre de ses camarades à la place… Bon il y avait du vent ! Ce n’était pas sa faute !

Elle appréciait grandement le sky, et avait même eu une petite pensée pour son frère aîné sportif… Avec cette expression typiquement française qu’elle avait réussi à capter malgré son manque flagrant de vocabulaire : « cheh ». Le deuxième jour, ce fût après une grande hésitation qu’elle opta finalement pour la promenade en montagne. Son premier réflexe lorsqu’on lui donna son piolet, fût de faire tourner ce dernier grâce à la dragonne, mimant les héros très badass qu’elle avait pu voir dans les films. Elle abandonna quelques secondes après, avec un cri plus aigu que sa voix habituelle, lorsqu’elle failli se le planter.

Elle marchait un peu en fin de fil, non pas par manque de motivation, ou parce qu’elle trouvait l’ascension difficile. Elle admirait tout simplement ce qui l’entourait, se demandant ce qui se trouvait en dessous de la neige, ou ébahit lorsqu’un écureuil détala en les entendant arriver.

- C’est pas gentil d’être méchant Thorn !

Fit-elle, bonne philosophe qu’elle était. Elle avança un peu plus vite – facile avec ses longues jambes - pour arriver à hauteur des deux garçons, regardant Castor admiration.

- Tu comprends le français ?!
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Thorn
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Thorn
Dim 28 Mar - 22:54
HRP : déso pas déso. *sort* Si vous n'avez pas posté au premier tour, en revanche, n'hésitez pas à le faire ! [Alpes] des vacances bien fraîches ! 4157489632

Il faisait froid, sacrément froid et même sous ses moufles, Thorn avait du mal à mobiliser l'intégralité de ses membres.

C'était sacrément étrange, comme les différences de climat pouvaient (ou non) les réduire à l'état de simples humains et pour tenter de se surpasser, le garçon aurait voulu passer des jours, des semaines peut-être dans cette montagne pourtant hostile.

Râlant un peu pour la forme, il avait sorti les raquettes et les avait fixées à ses pieds, puis avait envoyé un regard noir de chez noir à Castor. Parfois, il ne savait pas ce qui déconnait chez son ami, pourquoi il arrivait à détecter l'humour chez les autres, mais pas chez lui. Ce n'était pourtant pas si dur, si ?

Et puis la simple mention du mot princesse suffit pour mettre Thorn de plus mauvaise humeur qu'il ne l'était déjà. Il baissait son écharpe, pour articuler quelques mots méchants avec plus de véhémence lorsque Zen prit son parti, suivie de prêt par Basked.

Alors, le rouquin aurait pu répondre, il aurait pu gueuler, même, mais il ne le fit pas. Il était simple de trouver qu'ils étaient tous contre lui, celle qui l'était un peu moins était sans doute Basked, qui avait l'air d'être impressionnée des capacités de Castor à maîtriser le français.

Thorn se renfrogna, légèrement jaloux. Ses pieds avancèrent l'un devant l'autre, il se mordit une lèvre et continua à avancer en suivant le guide. En tant normal, il leur aurait sans doute répondu, bien sûr, mais à quoi bon s'ils se leaguaient tous contre lui ?

Il eut l'impression de se sentir seul. Seul et incompris. Regarda le ciel, il était si bleu, sans leurs lunettes de soleil, ils seraient probablement tous éblouis. Douloureusement, Thorn avala sa salive avant de poursuivre sa route : ils avaient encore du trajet avant d'arriver au refuge et il était suffisamment intelligent pour savoir que se disputer ici ne servirait strictement à rien.
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Castor
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Castor
Mer 31 Mar - 7:27
Il rêve de camaraderie, que chacun se sente parfaitement à sa place au sein du cercle de mars. La cohésion d’équipe est fragile, peu importe le nombre d’heures qu’ils passent ensemble, peu importe les sorties, les entraînements spéciaux ou autres lubies de leur professeur de sport.

Il rêve que chacun s’épanouisse, trouve une nouvelle famille dans ce groupe éclectique ; qu’ils puissent voir le monde comme lui, d’un espoir démesuré, persuadé que les choses vont s’arranger et que dans cinquante ans, ils seront encore heureux ensemble.
Il rêve d’un cercle où Thorn se sentirait apaisé, où il ne se braquerait pas à la première remarque, où il contemplerait son avenir rayonnant, avec lui ou sans lui, peu importe tant qu’il sourie.

La réalité est bien différente, et il se promet d’en parler à Eden à leur retour à prisme, pas persuadé que ces vacances alpines soient le meilleur moment pour aborder une telle question avec le professeur. Le gamin est persuadé qu’il est de leur devoir collectif d’agir pour que les choses changent. Il compte sur l’oreille bienveillante de leur responsable pour le guider.

Et le sale gosse culpabilise.
Le froid de la montagne est supportable comparé à la douleur de voir Thorn se renfermer sur lui. La princesse ne dit rien, il intériorise encore et toujours pour mieux exploser ensuite.
Castor s’en veut. Peut-être n’aurait-il dû rien dire, ne pas relever la blague de Thorn, lui donner l’impression de cautionner cette blague. Mais est-ce qu’agir d’une telle façon l’aide vraiment ? Est-ce que toujours prendre le parti de son meilleur ami lui permettra d’accéder au bonheur, au vrai, à celui qui est permanent et non plus éphémère ?

▬ Oui, le français est la langue officielle de mon pays natal. Il se retient de mentionner la colonisation et toutes ces choses qui le révoltent, qui font qu’il boue de colère d’être en France, d’avoir pu passer la frontière aujourd’hui sans problème quand le pays continue à nier tout le mal qu’il a fait chez lui. Puis j’aime bien les langues, alors je continue à l’étudier. Parfois, il a même peur d’en oublier sa langue maternelle, qu’il ne pratique plus depuis cinq ans.

Il adresse un sourire rayonnant à Basked. Cette fille est vraiment gentille, ce qui le pousse à l’apprécier d’autant plus. Il est content qu’elle soit venue avec eux, peut-être pourra-t-elle apporter un peu de joie entre Thorn et Zen ?

▬ La vue sera si belle au refuge, j’ai hâte ! Pas vous ? Le gamin est impatient, ce n’est pas nouveau. Il profite de la question pour lancer un regard d’encouragement à Thorn, espérant que son ami prendra part à la conversation.

Il rêve de lui attraper la main pour lui signifier qu’il est là, que tout ira bien, qu’il n’est pas seul. Mais ils ne sont pas seuls, et il doute que son meilleur ami apprécie de se livrer aux regards des autres.
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Zen
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Zen
Jeu 27 Mai - 22:29
Zen s'attendait à ce que Thorn réplique aussi sec, comme il le faisait toujours, il ne laissait jamais une occasion d'humilier qui que ce soit et il ne supportait pas qu'on lui tienne tête. Mais aujourd'hui... il ne dit strictement plus rien. C'était vraiment étrange. Les pics que les deux adolescents se lançaient étaient comme un jeu pour eux – ou du moins pour Zen – alors ne pas entendre Thorn s'énerver davantage, ce n'était pas normal. Elle pourrait presque être inquiète. La jeune Écossaise essaya de reprendre contenance en ne laissant pas afficher la moindre marque d'inquiétude sur son visage. Plutôt mourir que de laisser quelqu'un penser qu'elle était inquiète pour Thorn.

Mais si le garçon continuait à ne rien dire, elle allait devoir en parler à Castor. Cela passerait mieux avec lui. Si elle osait aller voir le rouquin pour voir s'il allait bien, elle risquait de le regretter. Il pourrait la rembarrer aussitôt et elle sera en rogne, soit il attendra d'aller mieux pour la taquiner sournoisement sur son élan de sentimentalisme. Grrrr... Ce gamin avait le don de l'exaspérer, même lorsqu'il ne disait rien.

Elle préféra donc se concentrer sur Cas et Basked qui discutaient de la langue française. Zen ne connaissait pas vraiment la vie de Cas avant Prisme – tout comme lui ne savait rien de son passé à elle – mais elle remarqua un tic, lorsqu'il parla du français. Un tic douloureux. Elle se mordit la lèvre, s'approcha plus et posa une main sur l'épaule de son ami et lui lança un doux sourire.

- Je suis d'accord avec toi, apprendre une langue, c'est très intéressant ! J'apprends le suédois, ce n'est pas que pour le plaisir de la culture, c'est aussi pour la complexité de la langue et de son écriture. Et apprendre les runes c'est trop cool je trouve aussi.

Tandis qu'ils continuaient à marcher, Zen commençait peu à peu à avoir faim. Elle s'était un tout petit peu renseignée sur la culture française et sur la nourriture locale. Et autant vous dire, elle en avait salivé. Et maintenant qu'elle y pensait, elle avait doublement faim.

- Dites, les amis, sans vouloir me faire passer pour la morfale de service, vous pensez qu'on aura le droit à... attendez que je retrouve... une foulue ? Non... Une fonlue ? Bordel... Elle était en train de se ridiculiser, car elle ne trouvait pas le nom du plat et en plus, son français était horrible. Elle eut un éclair et répondit en français avec l'accent d'un Écossais qui n'avait jamais appris à parler français de sa vie (ce qui était le cas pour Zen d'ailleurs). Une fondue ! Je dois avouer que ce plat doit être excellent !
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Thorn
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Thorn
Lun 21 Juin - 17:01

La neige crissait sous leurs pas, et petit à petit, alors qu'ils prenaient de l'altitude, la respiration devenait compliquée, les pas hésitant. Thorn avait bien fait de se taire, et même s'il exprimait une frustration assez profonde envers ses camarades, il comprenait malgré tout qu'il n'était pas en terrain conquis (il ne s'était jamais bien entendu avec Zen) et qu'il avait peut-être été un poil méprisant envers celle-ci.

Le garçon grogna, se contentant d'avancer tout en les écouter parler.

Il s'était rapproché du guide mais ne le comprenait pas, ne parlant pas un mot de français, alors, le pauvre homme tentait maladroitement de s'exprimer dans un anglais approximatif, ce à quoi Thorn répondait par des bougonnement, plus encouragés par l'effort et l'économie d'air qu'il souhaitait faire qu'une quelconque colère.

Car monter la montagne était difficile, compliqué. Chacun de leur pas lui donnait l'impression de faire des milliers de kilomètres et il s'était déjà arrêté pour enlever une partie de sa combinaison, ayant beaucoup trop chaud pour continuer de la sorte. Ce n'était pas comme s'il était seulement en tee-shirt et, une fois son pullover enlevé et sa combinaison imperméable remise, passé la sensation de froid qu'il avait eu en le faisant, Thorn se sentit tellement mieux.

Il ne sut pas vraiment pourquoi, mais le type qui leur servait de guide ne le quitta pas d'une seule semelle, semblait motivé à l'idée de lui faire la conversation en anglais. Il y répondait de temps en temps, plus par politesse qu'autre chose. Au bout d'une heure ou deux de marche (il perdait un peu la notion du temps), son estomac commençait à le travailler. Il repensa à cette histoire de fondue dont avait parlé Zen (il l'avait écouté discrètement, se disant qu'un plat avec ce nom ne pouvait qu'être bon) et avait posé la question au guide.

« C'est...beaucoup de fromage spécial. On plonge du pain dedans par exemple. Tu vas voir. », avait-il tenté d'expliquer, mais sans véritable dessin, Thorn avait eu du mal à visualiser. Le principe d'une assiette remplie de fromage fondue avec des bouts de pain y flottant n'était pas très ragoûtant, il dût lancer un regard un peu flippé à Castor avant de continuer la montée.

Tous les quatre (oui, c'était leur nombre), ils atteignirent un refuge l'estomac dans les talons. Ils avaient fait un pique nique à flan de montagne le midi et à ce moment, il avait envié Eden, probablement au chaud en aval. Le refuge était sommaire, mais après une journée de marche, alors que la sueur coulait sur leur froid et que leurs muscles commençaient à s'ankyloser, un palace était inutile. Thorn aurait probablement pu s'allonger sur le sol et s'endormir, mais c'était sans compter le bruit de son ventre et la faim, elle, qui le gardait bien éveiller.

Le rouquin commença à se déshabiller, se retrouvant sans aucune pudeur en slip et tee-shirt devant ses camarades, profitant de la chaleur du refuge. Il sentait la transpiration, mais quelque part, il s'était rarement senti aussi bien que maintenant alors qu'il soupira, avant de s'étirer.

« C'était cool. Grave cool. »

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Le repas avait été étrange, la soirée tout autant. Thorn n'avait pas dit un mot plus haut que l'autre au court de cette soirée, tentant par moment d'adresser quelques mots, quelque ancien délire à Castor quand il s'en sentait l'humeur.

La soirée se termina tout aussi bizarrement que cette drôle de journée et ils finirent par rentrer à la station retrouver leurs camarades de mars et Eden, les joues bien roses.

Ainsi se termina ce drôle de séjour, Thorn ne sut pas trop ce qu'il devait en retirer mais, quelque part, il se dit que c'était tout de même très bizarre. Un jour, il tenterait de parler à Castor.

Un jour.
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