Delta
Feat Lauren Sinclair - Purple Hyacinth Pseudonyme Delta
Prénom et nom : Suzie Diem
Âge et date d'anniversaire : 17ans 11.10
Manie : On la retrouve souvent en train de mâchonner le bout d’un stylo quand elle tente d’être entièrement focalisée sur un problème.
Cercle : Venus
Âge d'arrivée : 12 ans
Classe : 5e années
Spécialité : Biologie / Médecine
Classement : 16e
Physique & caractère
Des caractéristiques physiques ?
Il est incertain si cela relève de la fainéantise ou d’un simple manque d’intérêt mais ses cheveux n’ont que très rarement une apparence correcte. Généralement en bataille ,parfois amenés en une (très) rapide queue de cheval ayant pour seul réel intérêt de dégager au mieux son visage , ne pas être dérangé dans son travail, ses recherches.
Il n’y a donc rien de réellement discret dans son apparence. Sa tignasse rouge est si souvent facilement repérable dans les couloirs, soulignée de ses iris dorés et de son mètre quatre-vingt. Même les habits aux tons plus neutres (voir ennuyants) et aux coupes très basiques (encore plus ennuyantes) , ne suffisent pas à masquer le reste de son visuel.
Caractère :
Delta est souvent associé aux airs rêveurs. Aux désintérêts des conversations animées d’un simple “bonjour” allant tout au plus vers un “comment ça va”, préfère garder ces discussions là sous silence. Les évite même sans réelle difficulté. Il ne faut pas se tromper pourtant , la jeune femme n’a pas grand chose d’introverti. Elle est seulement de ceux qui jugent et catégorisent avant chaque prise de parole. En étudie les paramètres, s’assure qu’ils ne lui feront pas défaut avant de s’autoriser une réponse, la perfectionne toujours, supprime les erreurs parasites aux dépens de temps de réponse parfois longs , trop longs , gênants pour certains.
Pour ces traits-là, il lui semble souvent logique de se considérer comme mature. Elle ne court pas en hurlant à tue-tête dans les couloirs, apprécie pouvoir évoluer dans un environnement calme , parfaitement organisé et chérit l’ordre apporté par le personnel de l’institut. Rappelle ceux qui agissent contre ses principes, parfois en cherchant la culpabilité quand l’interlocuteur s’y prête , employant un de ses airs fatigués , ou en réciproque un simple air ennuyé si l’envie d’un effort est découragée . Mais dans chacun de ces deux cas, elle continue toujours son chemin sans remarque complémentaire. Préfère souligner les colères douces par le frappement de ses talonnettes contre le sol, laisse l’impression d’un départ aux mécanismes d’un métronome, dérangeant parfois , mais complètement contrôlé . Depuis longtemps, elle apprécie cette image , volée aux clichés des contes et légendes , amusée de ces démarches associées aux grands antagonistes.
Opinion sur le classement et NOWHERE :
Le système de classement ne la dérange pas , ne l’intéresse pas tant que ça même , l’effet se mérite pour les nowhere. Tant qu’ils ne lui attirent pas de problèmes, elle ne s’en soucie pas. S’amuse de temps à autre quand on vient lui demander son classement répondant souvent une place totalement absurde pour faire marcher les autres souvent considérés comme trop naïfs.
Avant
Ville et pays d'origine : Keighley
Comment êtes-vous arrivé ?
Il serait beau de croire que tous les internats sont comme Prisme. Possède ce même luxe de vie , de ressources , de connaissances entre quatre murs.. Dans les campagnes désintéressées du pays où l’on ne voit que difficilement quelques éclats d’espoir d’un avenir plus lumineux, les réalités sont bien plus sobres- ennuyeuses.
Il ne semble pas surprenant alors , que lorsque le test a été passé par tous les enfants de son orphelinat, seul Suzie ait pu en tirer des résultats positifs. Les autres semblent trop paresseux , trop oubliés , alors qu’elle , elle ne se gêne pas de rendre visible son besoin de s’extirper de cette situation pittoresque.
Quitte les lieux sans regret, adieux éclipsés , sa valise toute légère , il n’y a pas grand chose à emporter , pas de souvenirs larmoyants , seuls quelques vêtements ainsi qu'un paquet de tabac caché entre deux vêtements , seul le nécessaire et rien de plus, inutile de s’alourdir dans son ascension .
Autre ? Quand on m’a proposé de venir, je n’ai pas hésité.
Je n’avais pas eu de doute même.
Je ne voyais même pas ce qui aurait pu être hésité .
Qui aurait dit non ? Quitter les cadres sans but des villes oubliés.
Trop de gens , non , tout mon entourage , incapable de penser à un futur, à l’espoir d’une carrière trop “dépaysante” . Préfèrent se rassurer en s’assurant que quelqu’un viendra pour eux un jour. Perte de temps , d’avenir, d’ambitions.
Mais ils ne m’ont jamais demandé mon avis , préférant ignorer mes remarques , préférant me faire taire de leurs méthodes “douces”.
Je ne suis pas sûre pourtant , que par pure comparaison , j’en vienne à me satisfaire des contours plus luxueux de Prisme.
Quel caprice, n’est-ce-pas ?
L’image ne me plaît pas , d’être ainsi cachée des regards pour ne fumer ne serait-ce qu’une simple cigarette. Ne serait-ce qu’au profit de ma bonne conscience , faire genre d’essayer d’éclaircir mes pensées pour être capable de dormir cette nuit. Se poser contre le rebord de ma fenêtre semble tellement plus simple- plus efficace.
Mais la routine s’est imposée, dès que les vices d’addiction et d’envie ressortent, l’alcool , tabac et toutes celles moins douces. Il faut inclure le respect de la discrétion au profit du futur , ne pas le ternir est la règle d’or.
Ridicule pourtant , il ne reste que quelques mois avant ma majorité mais il restera toujours deux années parsemées d’interdits.
Belle affaire et belle apparence.
Inattention.
J’ai failli cramer mes cheveux avec le briquet.
Je croyais pas que c’était celui que j’avais cru bon de bidouiller sur un coup de tête. Mais qui n’aurait pas voulu un briquet insensible aux rafales de vent. Mais mes cheveux sont intacts , l’essentiel au fond. J’aurais coupé sinon, fait croire aux plus jeunes que c’est ça la nouvelle mode, ils y auraient sûrement cru même... Par pure logique finalement,dans un système où malgré leurs âges on les oblige tant à se côtoyer , la formation d’une confiance envers les plus âgés est évidente. Ne devrait pas venir questionner les conseils , idées , remarques donnés par ceux qui sont aînés.
Presque, le théorème est moins stable entre ses murs.
Tout le monde ici réfléchit trop.
Un autre choc aussi les premiers jours.
De l’environnement où je n’attendais rien de personne. Où mes demandes , toujours devaient être simplifiées à l’extrême pour s'assurer d'obtenir ce que je souhaitais.
C’était comme amusant au début, ne plus autant réfléchir inutilement , dérangeant par la suite, voir même désagréable. Savoir que d’autres étaient tout aussi capables de déranger par le biais de quelques mots bien pointés.
J’étais ignorante de tout quand je suis arrivée ici, mais la plupart des pièges , je crois avoir été capable de les éviter, déclinant le système de mentor ou peu importe la manière dont ils ont voulu appeler ça. Volontariat rimait si bien avec rejet.
A l'époque , tout ce que je souhaitais était de me consacrer aux sciences , si longtemps idéalisées par la lecture des livres de la bibliothèque du quartier. Le reste m’intéressait peu , pas pour être honnête. Totalement biaisée et illusionnée par l’envie de savoir , savoir plus.
Je le suis moins maintenant, c’est ce que je tends à croire du moins. Espère que je n’ai plus l’apparence de cette fillette sans histoire , sans objectif, mais la tête parsemée de rêves.
Les impressions d’apparence sont meilleures maintenant.
On ne m’apparente plus à cette enfant oubliée , élevée dans ses cadres désintéressés. Si un calmant permettait de rendre les enfants moins contraignants alors on le calmait. Je parlais trop , ils aimaient bien me calmer. On comprit pourtant qu’il en faudrait plus pour me garder sous silence.
Je m’étonne presque , que ces gens là puissent s’endormir le soir, quelle conscience ont-ils à garder un travail pareil face à leur manque de compétence totale.
Je crois que je leur en veux.. Au moins un peu.
Ces choses-là, j'aurais souhaité les découvrir sans eux, sous ma volonté.
Je sais pourtant qu’à présent , même si nous avons les mêmes problèmes, dans ce face à face, oubliant tous ces kilomètres d’écart, ma carrière sera contraire à la leur.
Sera digne de prestige.
Les fera regretter.
J’en suis certaine, j’y oppose tout doute.
C’est le seul souhait que je me permets, croire que notre société suit ce beau modèle de méritocratie, et qu’en sortant d’ici je ne serai pas vouée à revenir m’enfermer dans les allées vides des campagnes délavées, que mon avenir pourra prendre des teintes plus pigmentées.
Parfois on peut se le permettre d’être naïf.
J'admet ce défaut , il vaut mieux ne pas être dupe.
Mais ses confidences se réservent à l'abri des regards.
Vous ?
Votre pseudo :Agrums mais pas amer
Comment êtes-vous arrivé ici ?l'envie de tester le forum
Un petit mot ?: ) trombone :D