Hume
Asirpa - Golden Kamui Pseudonyme Hume, comme le premier philosophe qu'elle découvrit.
Prénom et nom : Okumoto Rei.
Âge et date d'anniversaire : 14 ans, un 23 Mars.
Manie : Oublie de se pousser pour laisser passer les gens
crache par terre
renifle et garde les mouchoirs propres dans ses poches
jure comme personne et ne remarque pas qu'elle choque.
Cercle : Outsiders.
Âge d'arrivée : 11 ans.
Classe : 4ème année.
Spécialité : Philosophie et Théologie (animisme/shintoïsme).
Classement : 6ème.
Physique & caractère
Des caractéristiques physiques ?
On ne peut que remarquer Hume, minuscule -1m43-, très maigre, excentrique de par sa tenue traditionnelle. Ses longs, trop longs cheveux noirs flottent au vent, comme son regard semblable à l'océan. Ne le croisez pas, car ses prunelles, animées de volonté, vous sondent l’âme et alors plus aucun de vos mensonges ne passe. Cela fait peur, elle fait peur, des callosités jonchent la surface de ses mains, les mains d’une travailleuse.
Ici point de place pour la frivolité ou la féminité, elle n’a besoin de voir au travers de son reflet qu’un être fort et indépendant. Ses sourcils épais, souvent, se froncent, pour une enfant son expression faciale revêt le masque de la maturité. Le sérieux transpire de sa petite personne, à défaut d’un quelconque musc, pourtant, on remarque quelques incohérences. Sa chevelure ne présente aucun nœud, son front est habillé d’un bandeau soigneusement brodé, ses grandes oreilles sont percées.
Ne le lui faites pas remarquer cela la vexerait, vous ne voulez pas la voir vexée, l’animal ira vous grogner dessus et sa dentition parfaitement blanche étincellera. Une de ces incisives est cassée de moitié, résultat de son inconscience une fois arrivée sur l’île. Il faut dire que la petite détonne parmi le paysage britannique ; vêtue de sa peau de bête, parfois de son arc également les yeux rivés vers la mer.
Caractère :
“Ne pleure pas”, qui a le temps de pleurer ? Ceux qui ont le temps d’écouter leurs émotions, ceux qui n’ont rien de mieux à faire que de discuter avec leur âme. Hume déteste entendre son cœur se plaindre, il ne fait que geindre et exige d’elle un peu plus d’attention. On ne lui a pas appris à décoder son langage, alors l’ignorance avec le temps est devenue sa meilleure amie et conseillère.
“Reste sur tes gardes”, dehors le danger guette, partout les prédateurs attendent un signe de faiblesse pour bondir. La nature ne donne qu’une seule possibilité de s’en sortir, en un rien de temps votre vie peut s’éteindre et alors là si quelqu’un trouve votre carcasse estimez-vous heureux. Les gens civilisés ne se souviennent plus de cet enseignement fondamental, elle, si, parce que la mort lui rendit souvent visite. Donner la mort ou mourir, personne pour se rendre compte que rien n’a changé.
“Ta famille avant tout”, quand la famille n’est plus, qui pour la remplacer ? La sauvage ne s’y retrouve pas, ici l’amitié a un goût amer, presque fade. On voit à travers la fidélité, les personnages de ce drôle de conte se trahissent sans ressentir de remords. L’inconstance règne, l’égoïsme demeure enraciné, le partage se pervertit ; les intérêts de tout à chacun volettent et tentent de pénétrer la demeure d’autrui.
“Bats-toi”, pour ses rêves, pour son futur, pour atteindre ses objectifs. Peut-être que seul ce point trouve écho au pensionnat. Elle réussira, contre vents et marées rien ne l’arrêtera, sa volonté brûle la moindre parcelle de sa chair. Alors, fidèle à ses principes, toute pensée se traduit par des paroles directes, froides et dures. Ceux qui ne peuvent les encaisser, ceux qui lui en veulent de faire preuve d’une honnêteté limpide, elle leur rit au nez. Les regrets sont un fardeau trop lourd à porter.
Opinion sur le classement et NOWHERE :
Fadaise, qui s’en préoccupe ? Tout le monde. Ah bon, cela m’étonne, ce classement, je peux le déchirer. Il reste gravé dans les esprits. En ont-ils conscience ? Ils lui donnent trop d’importance. Qu’importe, rien que d’en parler cela lui donne de la consistance. Oublions-le, même s’il change toutes les semaines. Justement, ce détail permet d’assurer sa crédibilité auprès de tous. J’en doute, il y a plus important. À qui le dis-tu. Pourtant, la réalité est plus complexe. Les Hommes sont maîtres de leurs souffrances, s’ils le veulent, ils peuvent tout arrêter et se concentrer sur le plus important : le moment présent. Et s’ils refusent ? Alors je n’y peux rien et je m’en fiche, je me fiche même de tout le reste. Quelqu’un d’autre s’occupera de ses quelques têtes égarées. Pourquoi tu t’énerves alors ? Je me retiens de pleurer, de rage évidemment, si seulement ils arrêtaient de jouer les sourdes oreilles. Et cette rébellion qui gronde ? Une initiative prise trop tard, ridicule, donneuse d'espoir, peut-être déjà investie et pourrie par des vers.
Avant
Ville et pays d'origine :
Vladivostok en Russie.
Comment êtes-vous arrivé ?
Ils sont morts tous en même temps, les siens, une avalanche balaya les rêves de toute une famille en une fraction de seconde. Elle se souvient de sa grand-mère, chamane, qui dans un élan juste avant l’accident utilisa ses forces pour l’écarter précipitamment. Elle se souvient de sa longue nuit à traverser les dunes blanches, afin de retrouver le village de pêche. La neige grignotait ses joues petit à petit, sa raison s’envola au ciel et à l’intérieur de sa poitrine quelque chose s’éteint.
Plus de proches, on plaça donc la gamine amorphe dans un établissement pour les oubliés comme elle. Un jour, un livre entre ses mains atterrit, un livre sans images, avec beaucoup de textes, de la philosophie. Plus rien n’avait de l’importance, une flopée de papas s’occupaient de nouveau d’elle et c’était là le plus important. Puis, un jour le directeur lui annonça son transfert, son avenir se jouerait paraît-il à l’autre bout du monde. Pourquoi ? Satisfaire la mégalomanie des plus grands.
Vous ?
Votre pseudo : Hume.
Comment êtes-vous arrivé ici ? Quelqu'un m'en a parlé.
Un petit mot ? : ) Vous êtes très sympathiques.