Eden
Feat Feitan, Hunter x Hunter Pseudonyme Eden
Prénom et nom : Edgar Lucian Cross
Âge et date d'anniversaire : 30 ans le 12 septembre
Arrivée à Prisme : 5 ans
Métier : Professeur de sport, responsable de la 6e année. Il est censé enseigner à la spécialité athlétisme mais le fait de temps à autre pour la spé sports de combat car c'est quelque chose qui lui plaît. (ainsi que pour les spécialités qui n'ont pas encore de profs référents, ça lui fait du fric en plus)
Physique & caractère
Des caractéristiques physiques ?
On raconte qu'Eden participerait à des matchs de free fight dans des coins obscurs de Cambridge.
C'est vrai. Ses poings sont souvent abîmés par de multiples plaies, ses bras et ses jambes victimes de bleus à répétition.
Eden aime se battre, Eden est agile, il est peut-être petit, mais il sait se servir de son corps. Ses adversaires ne se méfient pas assez de lui, c'est une cruelle erreur.
Eden n'a ni les cheveux courts, ni les cheveux longs, ils sont à la longueur qu'il faut.
Il est difficile de devenir d'où il pourrait être originaire. Russe, en réalité, mais avec des origines anglaises de par son père, d'où son nom.
Il plisse souvent les yeux pour comprendre ce qu'il voit, un défaut qu'il a car il refuse de porter des lunettes. Ce n'est pas bien malin, peut-être qu'un jour, Eden se décidera à passer une commande de lentilles.
Caractère :
Eden, Ô Eden...certains enfants vous diraient qu'ils ne pouvaient pas supporter ce professeur dont l'humeur n'était souvent pas au beau fixe, les autres qu'au moins, lui participait au cours et ne se contentait pas de rester dans un coin sans agir.
Eden aimait le sport. Si l'enseignement, il était vrai, n'était pas son point fort, il savait distinguer ce qui pouvait faire, chez l'un ou l'autre, un sportif de haut niveau. S'il vous avait dans son estime, vous pouviez aller loin, sinon...Eden savait refuser des options, argumenter et être intransigeant. L'avis qu'on pouvait avoir sur lui, il s'en foutait un peu.
On pouvait dire d'Eden qu'il avait un fichu mauvais caractère et c'était la réalité. On l'avait déjà vu jeter un plateau en plein réfectoire sous le prétexte que « bordel, vos navets sentent vraiment la merde ! », mais ce n'était pas la caractéristique principale du bonhomme. S'il pouvait prendre certains élèves en grippe, il restait la plupart du temps relativement bienveillant à sa manière. Il encourageait, prenait du temps pour les conseiller, surtout quand ça concernait leur orientation si précieuse.
Parfois, Eden jurait en russe. D'autres fois, il lui arrivait de chanter sous la douche des vestiaires. Il courait souvent avec les gamins, rien que pour observer de plus près leurs foulées – il n'avait pas une si bonne vue et de loin, il n'aurait pas su distinguer un pied plat d'une foulée correcte.
Au dehors de son boulot de professeur, Eden redevenait Edgar. Il boxait, jurait un peu. Buvait parfois quelques bières dans son bar préféré, jouait aux fléchettes. Il adorait le jeu des fléchettes, plus on avait bu, plus il devenait fascinant.
Par dessus tout, Eden était quelqu'un de fidèle. Ce n'était pas le genre à parler si facilement et pour lui faire lâcher quelque chose, il fallait se lever tôt. Depuis son arrivée ici, il avait juste été dégoûté par quelque chose : le jeune professeur avait tenté de faire pousser des pieds de cannabis dans la serre et avait été dégoûté de ne pas les retrouver à leur place. Il voyait désormais d'un autre œil, un peu dégoûté, la professeure de botanique, Tsubaki, et avait entamé une autre plantation dans sa cave sous des lumières artificielles – sa mère vivait à deux pâtés de maison de là.
Eden allait bien, Eden allait mieux.
Eden respirait.
Il était presque heureux, ici.
Opinion sur le classement et NOWHERE :Ben c'est là, on s'en fiche un peu, hein ? Autant que ça serve. Nowhere ? Connais pas.
Avant
Ville et pays d'origine : Moscou, Russie
Comment êtes-vous arrivé ?Après une promotion, il a eu ce poste. N'a pas vraiment compris pourquoi, à part que ses employeurs avaient besoin de ses compétences par ici et d'une réelle expérience des services secrets.
Autre ? « Hey dégage p'tit con ! »
S'appeler Edgar en plein Moscou n'était pas forcément une bonne idée, c'était sûrement le pire truc qu'il avait dû subir. Il en avait pris des coups à cause de ça, il en avait vu des vertes et des pas mûres. Il n'avait jamais prétendu s'appeler autrement, jamais. Il l'aimait, sa mère, et même si elle avait des origines qui ne plaisait pas, il avait souvent préféré faire jouer ses poings et plus tenté de se justifier.
« Elle est anglais, ma mère, sale con, pas américaine putain ! »
Enfant, puis adolescent, il avait pu être colérique, pas facile. Il avait fait des sales coups, s'était fourré dans de sales histoires en lieu avec la mafia. À 16 ans, il avait déjà tué un homme et en cauchemardait chaque nuit. À 17 ans, il dealait dans les cités tout en faisant des combats clandestins qui le faisaient rentrer dans un état pitoyable chez lui.
Lorsqu'elle le voyait dans cet état, sa mère avait les larmes aux yeux. Elle se souvenait du petit garçon souriant qu'il avait été, riant, regardant des petits dessins animés avec elle. Tous les deux, ils habitaient dans un appartement au sommet d'une tour dans un quartier populaire de Moscou. Elle avait été le premier témoin de la dégringolade des notes d'Edgar, de sa mauvaise humeur l'enveloppant comme une fumée mortifère, elle avait vu les premiers signes de violence.
Parfois, il s'arrêtait brusquement, souvent après une crise de violence. Il la regardait, elle, dans les yeux puis s'excusait en anglais. L'anglais, c'était leur langue à eux deux, quelque chose qui les mettait dans un petit cocon tout duveteux.
Edgar ne parlait plus, Edgar s'enfermait dans une routine abominable. Quand il partait, elle avait peur de savoir où il traînait, quand elle voyait ses cernes sous les yeux, elle avait peur de savoir ce que son gamin, la chair de sa chair vivait. Elle avait peur qu'un jour, il n'en revienne pas. Elle avait trouvé un flingue dans ses affaires, un couteau sous son oreiller, alors qu'elle était venue faire le ménage dans sa chambre.
Elle avait eu peur, elle était terrifiée.
Elle refusait de quitter cet appartement, ses courses, c'était la gentille voisine qui les livraient, elle était terrifiée. La même routine la gangrenait chaque jour et la venue d'Edgar la faisait à peine revivre.
Edgar ne sut pas vraiment ce qui le sauvait. Sans doute était-ce sa mère, toujours là pour l'aider, le nourrir ou que sais-je encore, à moins que ce fut cette annonce. Alors que tout était au plus bas, on le contacta. Par « on », il s'agissait d'un interlocuteur inconnu. C'était quelqu'un avec un fort accent anglais. Il avait été approché après un combat qui avait particulièrement mal tourné et l'homme s'était présenté à lui comme un mécène qui était capable de résoudre ses dettes assez facilement. Il ne demandait qu'une seule chose : travailler pour lui.
Ça aurait pu être une arnaque, mais ce n'en était pas une. En une seule seconde, ses soucis avec la mafia et toutes les dettes qu'il avait pu contracter s'étaient évaporer. Il put dormir sur ses deux oreilles la nuit et.
Il comprit ce qu'il se passa lorsqu'on l'appela pour une mission à deux heures du matin. Il le savait sans doute déjà, après tous, ils n'avaient pas cherché à se cacher. Edgar était passé du bon côté de la balance, il se mit à sauver des vies pour le compte des services secrets anglais. Il était stupide de penser qu'il faisait des choses comme le faisait James Bond, qu'il était l'acteur principal, mais il aurait été totalement indiscret de dire ce qu'il fabriquait.
Edgar continua juste la boxe, pour la passion.
Cette vie dura cinq ans, cinq ans après lesquels il monta assez en grade pour prétendre à une honnête vie de bureau.
Il fit ses valises, celles de sa mère également, Edgar aimait sa mère et il voyait bien qu'elle n'était pas satisfaite de cette vie, qu'elle souffrait d'être ici. Il voulait lui faire du bien, et puis elle aussi, elle vieillissait ? Elle n'était sûrement allée en Russie que parce que son père était d'ici, et maintenant, elle n'avait plus personne, ça faisait plusieurs années qu'elle vivait toute seule.
Lorsqu'il lui avait annoncé qu'ils partaient, elle n'en avait pas cru ses oreilles. Elle l'avait regardé avec des étoiles dans les yeux comme si on lui offrait un bien précieux, puis avait eu une petite respiration, portant les mains sur son cœur. Edgar eut un petit moment de panique, mais tout allait bien, sa mère était juste en train de pleurer de bonheur.
« Ca va aller, ça va aller. », lui dit-elle en lui lissant les cheveux.
Il pensait ne rien ressentir en partant de là, mais ça aurait été faux. Il y avait tellement de choses à dire de sa patrie que dans cet aéroport, sur le point de prendre l'avion qui allait le faire quitter le territoire, le garçon se sentit mal. Il pensait à ses premières conquêtes, à ses combats, à ses mains abîmés et aux rares amis qu'il avait pu se faire. Il ne les reverrait sûrement pas.
Comme poste aux ordres du MI6, on lui proposa un rôle de professeur de sport sur le campus de Prisme. On lui payait un appartement dans la ville de Cambridge et il était chargé de faire courir des gosses qui se croyaient plus intelligents que la moyenne. On lui avait demandé quel pseudonyme il souhaitait presque, parce que visiblement, dans un souci d'intégration, les gosses en avait tous, alors de sa voix traînante, il avait répondu « Eden », parce qu'il n'avait pas vraiment d'idées, qu'il y avait la Bible sur la table de chevet de sa mère.
De diplôme de professeur, il n'en avait pas. On lui en avait sûrement bricolé un en carton et ses premiers cours avaient été une souffrance, mais Eden avait au moins quelque chose pour lui : il aimait le sport. Déjà tout petit, il se souvenait s'être calé devant la télévision à regarder les jeux olympiques. Il y avait quelque chose de fascinant à voir ces athlètes se dépasser et là-dessus, il prenait très au sérieux son rôle de professeur. Eden s'était affiné, il avait suivi de véritables formations, il avait rencontré de vrais sportifs professionnels pour ne pas se tromper avant d'envoyer des élèves vers ces carrières. Il ne voyait pas gâcher leurs vies, ils voyaient certains courir avec leurs tripes, et être si déçus lorsqu'ils apprenaient que ce n'était pas possible.
La vie était dure, la leur serait sans doute moins dure que la sienne.
Au fond, Eden les appréciait un peu tous, ces enfants. Il se reconnaissait en eux, il avait envie de les aider.
Vous ?
Votre pseudo :Thorn et Gone
Comment êtes-vous arrivé ici ?Oups. Je suis de nouveau tombée dans la marmite !
Un petit mot ?: ) Do you want a cup of tea?