Des caractéristiques physiques ?Les yeux rouges comme le sang, la peau qui brûle au soleil, on dit de toi que tu es un peu vampire de la vraie vie. Tu détestes vraiment cette comparaison. Tu aurais préféré qu’on te reconnaisse pour ta peau exempte de boutons ta sueur inodore (merci la génétique).Tu aimerais aussi qu’on note ta hauteur (ou plutôt celle que tu vas atteindre).

Tu es un garçon avec des complexes comme A peu près tous les adolescents. Tu te trouves pas assez musclés, et tu n’arrives pas à prendre de la masse. Tu mets tes lunettes de soleil et tu t’étales de la crème solaire tous les matins. Tu n’es pas capable d’avoir un pet de bronzage. Tu t’estimes cependant heureux que cette particularité ne présage pas de perte de vue extraordinaire et que tu as pu conserver ta chevelure de jais.

Tu portes des vêtements confortables, un peu malgré toi proche des dramas coréen. A toi les pantalons qui montrent tes chaussettes et cachent te canne de  de serein, mais aussi les couleurs pastel et les hauts amples. Il t’arrive d’épouser un style plus wearstreet avec survêt’ et casquette (ta peau te le remercie. Quand tu auras terminé ta croissance, tu aimerais investir dans un costume, pour le porter quand on s’attendra le moins.

Tu es un peu un troll Sun, un peu comme tous les gosses, tu te cherches juste. Tant qu’on te compare pas à un être fantastique.

Caractère :  Sun, on te dit que ton pseudonyme est mal choisi. Toi, tu ne souris pas, ou plutôt tu souris  comme si tu voulais que ton interlocuteur se retrouve au Pôle. Tu es glacial, cassant dans tes phrases, touchant là où il ne faut pas. On a l’impression que la vie te passe par-dessus, qu’elle s’est tellement foutu de toi que tu as décidé qu’elle ne méritait pas ton désarroi. Tu sembles loin Sun, si loin des problèmes de tes semblables.
Sun te va comme un gant.

Tu ne rayonnes pas par ta jeunesse, mais tu brûles l’intérieur. Au lieu d’être triste, tu as décidé que tu t’embraserais. Tu as une colère sans fin, sourde, que tu ne laisses qu’exploser quand le moment est opportun. Tu hais le système, tu hais les gens, tu hais ce monde plus que n’importe qui. Mais ce que tu détestes encore plus, c’est que l’on te mette dans des cases, que l’on te dit ce que tu dois faire.

Tu as un problème avec l’autorité Sun, cela se voit dans tes faits et geste au quotidien. Tu adores transgressé les règles et quelques fois le bon sens, c’est sans doute pour cela que tu as commencé à fumer à cumuler les heures de colles. Tu en obtiens une satisfaction personnel de voir autrui se casser les dents sur tes agissements. Tu es obtus, on essaie de te faire fléchir, mais tu résistes, inlassablement. Tu es un électron libre, à la recherche d’énergie pour rayonner en apportant toujours un peu de violence.

Tu n’aimes pas l’injustice, Sun. Ce monde est pourri jusqu’à l’os, tu le sens au plus profond de ta chaire, tu déteste la brutalité et le harcèlement, mais que celui des autres. Tu es un adolescent rancunier et patient. Tu aimes te faire justice toi-même, à mettre du verre pillé dans la bouffe à couper l’eau des sanitaires. Probablement que si on te poussait à bout, tu tuerais sans hésitation – même si tu ne le pardonnerais jamais-. Même si tu parais placide et en colère envers et contre tout, tu peux faire preuve de bonté sans aucun préavis.

On ne sait pas quoi penser de toi, et même toi tu ne sais pas trop ce qui te prend des fois.

Tu aimes les cours et ce que tu y apprends, tu adores t’ouvrir à de nouveaux horizons même si cela n’aucune utilité. Si on arrive à gratter ta coquille, on te dit que t’es un chic type, celui qui vous accompagne en Enfer. Mais si tu aimes, tu peux être quelqu’un de taquin. Tu es le meilleur pote qui existe, presque blagueur malgré cette acidité constante. Tu es celui qui vous met le net dans le caca sans ménagement, à vous rabaisser si tu penses qu’ils font fausse route. Tout ce que tu détestes, mais toi, ce n’est pas pareil. Tu t’en fiches si on t’écoute mais tu sais que t’as raison.

Tu t’amuses quelques fois aux dépends des autres, tu aimes les faire tourner en bourrique ceux qui t’agace et ceux que tu veux garder près de toi. Tu es observateur, un peu trop intelligent pour ton propre bien. Mais quelque part au fond de toi, tu es quelqu’un de doux, avec des valeurs fortes.

Mais très profondément.

On ne sait pas vraiment sur quel pied danser avec toi Sun. Désabusé ou intéressé, serviable ou égoïste, en colère ou glacial, tu es tout ça à la fois. Tu es en pleine crise d’ados, et tu voudrais crier que la vie te hait autant que tu la hais. Tu veux voir ce monde brûler, comme tu le regretterais si cela arriver véritablement.

Opinion sur le classement et NOWHERE :Tu trouves le classement grotesque et tellement inutile. Tu penses qu’ils devraient mettre plus de moyen sur un système bien plus personnalisé au lieu de compter sur la compétitivité pour augmenter le niveau. (Tu n’es pas du tout réceptif à cette humiliation collective).

Nowhere, tu trouves ça cool. Une plateforme qui permet de mettre à mal le système élitiste de l’orphelinat, cela peut que te plaire. Tu fais d’ailleurs partis des modérateur, des fois plus pour le troll, en lançant de fausses infos pour brouiller les pistes. Malgré tout, tu restes un peu méfiant de l’équipe. On est jamais à l’abri d’une passation de pouvoir pour un système encore plus autoritaire.

Ville et pays d'origine : Busan, Corée du Sud
Comment êtes-vous arrivé ? Un test dans l’orphelinat où tu venais d’atterrir, tu as trouvé ça marrant et t’as été plutôt content de quitter la Corée ( puis tu voulais voir le Globe Theater)
Autre ? Busan. Tu sais que l’argent ne fait pas le bonheur parce que tu étais dans une famille dysfonctionnelle au possible.
Tu avais une mère qui avait peur de la vieillesse. Peu après ta naissance, elle a enchaîné avec le botox et les liftings à profusion. Nous voir grandir signifiait alors elle t’infantilisait quand elle daignait à te regarder. Le comble était sans doute qu’elle avait donné son dernier souffle sous le bistouri. Rare, mais ta famille étaient sous le signe de l’ironie amère.

Tu avais un père écrasé par la hiérarchie. Tu le voyais plus de nuits que de jours pendant tes peurs nocturnes. Tu n’arrives pas à te rappeler si c’était une bonne ou une mauvaise personne. De toute manière, il était celui qui avait probablement le moins d’impact sur votre foyer. Ah si, tu te rappelles qu’il voulait que tu travailles encore et encore, pour ne pas faire déshonneur. « Pas comme ton frère. ». Le travail et sa situation était tout pour lui. C’était sans doute pour cela qu’il a fait le grand saut du balcon quand il n’avait pas eu de promotion ou qu’il avait été viré. Tu avoues ne pas t’en rappeler.

Ton père n’avait toujours qu’un détail insignifiant.

Tu avais un grand frère aux passions tuées dans l’œuf pour un examen d’entrée qu’il n’a jamais pu réussir. Lui qui avait vécu de huagwons et de compétitivité, il s’était abreuvé de classements de guildes où il pouvait se vanter d’être dans les 10 premiers. Au final, il était devenu livreur, caissier, et était parti faire son service militaire quand il n’y avait plus personne pour toi. Mais tu lui en avais jamais voulu pour cela, il avait été le seul à te parler vraiment. Il n’était que le produit de sa société.

Et tu aurais pu finir pareil.

Tu avais suivi des courses supplémentaires alors que tu ne savais pas encore lire. On te parlait la langue de Shakespeare avant même de maîtriser la tienne. Tout cela pour devenir l’élite de la nation, a déjà pensé à tes 18 ans et à la dette que tu devais payer à ta patrie. Mais toi, tu pouvais supporter cela, tu étais un enfant vif, curieux et absorbant les connaissances. Tu avais pu garder un peu d’innocence quand on t’avait enlevé tes mauvaises racines. Parce que le doute et l’appréhension étaient encore frais, il avait été plus simple de t’arracher à ta terre, et à réaliser ce test que tu trouvais plus simple que de gérer ta famille.

Tu avais aimé la découverte de ce nouveau continent. Si tu avais été nommé par l’astre solaire par ce feu qui t’animait, il en fut que plus rapidement corrompu. De cet espoir de t’extirper de ta destinée, tu ne pus que constater, que les Hommes faisaient les mêmes erreurs quelles que soient les cultures.

Tu es le Soleil Sun, tu avais été la chaleur de l’innocence et de l’émerveillement, tu es aujourd’hui la centrale nucléaire qui ne tient que par le tokamak. Tu veux voir le monde brûler, ce monde de répétition et de déception.

Let it burn.